vendredi 27 février 2009

TORAH SPOT TEROUMA (6)


ב"ה
Vendredi 27 février 2009 - 3 Adar 5769
Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam
Horaires de Chabbat
Paris: Entrée: 18h12 - Sortie: 19h20

'Houmach
La Torah nous décrit la façon dont devait être fabriqué l'autel des sacrifices et tous ses ustensiles.

Tehilim

Lire les Tehilim 107 (קז) et 18 à 22 (יח-כב)

Tanya

Likouteï Amarim: chapitre 30
Dans le chapitre précédent, l'amour Hazaken a expliqué qu'il arrive parfois que le BeÏnoni souffre de « l'obstruction du coeur », et que de ce fait, bien que méditant à la grandeur de Dieu, cette réflexion ne lui permet pas d'agir sur son coeur afin de dominer la matérialité et la grossièreté.
L'amour Hazaken conseilla alors de s'approfondir dans des sujets qui amènent à avoir « le coeur brisé », afin de casser et de briser cette matérialité qui provient de son âme animale et qui s'opposent à la lumière et à la sainteté de l'âme divine.
Dans ce chapitre, l'amour Hazaken prodigue encore des conseils sur des sujets à méditer pour avoir « le coeur brisé ».

Rambam
Mitsva positive N° 236 :C'est le commandement qui nous a été enjoint en ce qui concerne la loi de celui qui blesse son prochain.

Hayom Yom
L'Admour Hazaken dit:«Le Précepte d'aimer un autre Juif s'applique à quiconque appartient au peuple d'Israël, même si on ne l'a jamais rencontré. Il concerne, a fortiori, chaque membre de la communauté à laquelle on appartient, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme.

Un jour - une hala'ha
Les 39 travaux interdits le Chabbat: Moissoner (3)
Il est interdit d'arracher des fruits, des branches ou des herbes de l'endroit où ils poussent (que ce soit le sol, un arbre, un pot, d'un mur...).
De même, il sera interdit de sortir un noyau d'avocat se trouvant dans un récipient contenant de l'eau.
L'interdiction relative au fait d'arracher les fruits d'un arbre planté dans le sol est valable même si les fruits et l'arbre sont complètement secs ; l'interdiction d'arracher un végétal du lieu où il pousse s'applique même en l'absence de racines, comme dans le cas de champignons ou de mousse qui se développe sur les rochers en bordure de mer.
Si une branche est arrachée d'un arbre, il sera permis d'en enlever les fruits.

Délivrance & Machia'h
«Tout homme de la maison d'Israël, qui égorgera un bœuf... et qui ne l'aura pas emmené à la porte du Ohel Moëd - la porte d'assignation - sera considéré comme un meurtrier»Mais tout homme qui apporte sa bête dans l'enceinte du Temple honore D-ieu, ainsi qu'il est écrit: «Celui qui me fait une offrande m'honore.»
La récompense de cet homme sera de voir la Guéoula, car le même verset poursuit: «Et Je le ferai jouir de la Délivrance Divine.»
La «Délivrance Divine» signifie que Hachem Lui-même sera délivré en même temps que le peuple d'Israël.
Car Il souffre de l'exil, comme Son peuple, ainsi qu'il est dit: «Je suis avec lui dans la détresse... Je lui montrerai Ma Délivrance.»

La Question à un Rav (שאלות ותשובות)
Question:
Est-il permis d'utiliser les Téfilines d'un défunt ?
Réponse: Il est tout à fait permis de mettre les Téfilines d'une personne ayant quitté ce monde et, de plus, le fait de mettre ses Téfilines confère un grand mérite à son âme.

Le récit de la semaine: Un médecin ami
Emissaire du Rabbi à Netanya, Rav Netanel Dreyfus a conservé des liens étroits avec la communauté juive française dont il est issu.
J'étais une fois invité un Chabbat à Paris chez un ami Loubavitch, un médecin spécialiste et je lui racontais des histoires extraordinaires du Rabbi.
Il me fit remarquer que je n'avais sans doute pas entendu parler de ce qui lui était arrivé personnellement :
«Alors que mon épouse était enceinte, on découvrit qu'elle était affectée d'une maladie cardiaque sévère mais rare. Le diagnostic était pessimiste, aussi bien pour elle que pour l'enfant qu'elle portait.
J'écrivis immédiatement au Rabbi qui me répondit de prendre conseil auprès d'un médecin-ami spécialiste de la chirurgie cardiaque infantile. Jusqu'à la réception de cette lettre, j'ignorais même qu'il existait une telle spécialisation. Et, bien entendu, j'ignorais à qui m'adresser :
qui pouvait être en même temps un médecin-ami et un spécialiste de la chirurgie cardiaque infantile ?
Ce qui était clair, c'est que des capacités particulières étaient nécessaires.Je passais en revue, mentalement, les noms de tous mes camarades des bancs de la faculté de médecine pour tenter d'en retrouver un qui soit particulièrement doué.Soudain, je me suis souvenu d'un étudiant, vraiment brillant : à chaque cours, il proposait aux professeurs des solutions judicieuses et originales.
C'était lui qu'il me fallait retrouver. Mais comment ?
Je m'adressai à la direction de l'université mais on refusa de me donner ses coordonnées : il était devenu un grand spécialiste, très difficile à contacter.
Quand j'expliquai au directeur de l'université qu'il s'agissait d'une urgence extrême, il consentit à prendre mes coordonnées et à les transmettre à ce médecin : s'il le désirait, ce serait lui qui me contacterait.
J'attendis nerveusement la suite : heureusement, il me téléphona et me demanda pourquoi j'avais cherché à le joindre. Je lui demandais quelle était maintenant sa spécialité et il répondit : la chirurgie cardiaque infantile.
J'étais stupéfait de la façon dont le Rabbi m'avait amené jusque là. Je lui expliquai la situation de mon épouse et il répondit que ce cas n'était pas de son ressort puisqu'il n'opérait pas des adultes.
J'ai insisté et je lui expliqué - à lui qui n'était pas juif - que j'avais reçu des instructions spécifiques de notre grand Rabbi à New York, qui était connu, entre autres, pour ses réalisations miraculeuses. Pensif, il finit par déclarer :
«Ecris à ton Rabbi que tu m'as retrouvé ; donne-lui mon nom : si ton Rabbi prend la responsabilité de l'opération, je suis prêt à l'effectuer sans me porter du tout garant de son succès car, comme tu le sais, ma spécialité ne s'étend pas aux adultes».
(Autant que je le sache, ce médecin n'avait jamais entendu parler du Rabbi !)
Le Rabbi envoya son accord, le médecin opéra et voici l'enfant qui est né quelques mois plus tard !
D.ieu merci, mon épouse s'est également très bien remise !
Et il y a une suite à cette histoire : quelques années plus tard, un autre cas similaire se présenta : un non-Juif avait besoin d'une opération cardiaque délicate. Ce non-Juif s'adressa à mon ami qui répondit - comme à moi - qu'il n'opérait pas les adultes.
Le malade insista : «J'ai entendu que vos opérations étaient couronnées de succès et je n'aurais confiance qu'en vous ! Faites une exception pour moi !»
Ce médecin eut alors une idée. Il me téléphona : «J'ai quelque chose de très spécial à te demander, déclara-t-il tout de go. On me demande d'effectuer exactement la même opération que j'ai effectuée sur ton épouse. Je n'accepterai de la faire que si ton Rabbi m'accorde encore une fois sa bénédiction !»
J'ai transmis cette demande inédite au Rabbi qui donna son accord. L'opération fut un succès !
Rav Netanel Dreyfus
Kfar Chabad n°1315
traduit par Feiga Lubecki

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