ב"ה
Vendredi 14 novembre 2008 - 16 Mar'hechvan 5769
Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam
Horaires de Chabbat
Paris: Entrée: 16h53 - Sortie: 18h02
'Houmach
D.ieu éprouve Avraham en lui commandant de sacrifier Its'hak sur le Mont Moriah (le Mont du Temple à Jérusalem). Avraham se lève tôt le matin pour accomplir l'ordre divin. Isaac est lié et placé sur l'autel. Du ciel, une voix commande d'arrêter : «Maintenant Je sais que tu crains D.ieu». Avraham voit alors un bélier qu'il sacrifie.Avraham apprend qu'une fille, Rivkah est née à son neveu Bethouel.
Tehilim
Lire les Tehilim 107 (קז) et 79 à 82 (עט-פב)
Tanya
Igueret Hakodech: chapitre 28
L'admour Hazaken explique que, tout le "travail" du service de D.ieu, que le Tsadik a réalisé durant son séjour ici-bas, se dévoile lorsqu'il quitte ce monde. Ce dévoilement est à l'origine de la manifestion de l'attribut de la bonté de D.ieu ('Hessed). Il en résulte que D.ieu pardonne toutes les fautes de la génération, y compris les fautes ayant été commises volontairement. C'est en cela que le départ de ce monde d'un Tsadik est comparé à la vache rousse, dont le sacrifice apportait l'expiation pour toutes les fautes du peuple.
Rambam
Mitsva positive N° 23 :Il s'agit du commandement qui a été ordonné uniquement aux Lévites, d'assurer dans le Temple certaines tâches comme celle de fermer les portes et de chanter les cantiques pendant l'offrande des sacrifices.
Mitsva négative N° 72 :Il est interdit aux Lévites d'accomplir le service spécifique aux prêtres et inversement. En effet, chacune de ces deux familles, c'est-à-dire les prêtres et les Lévites, s'est vu assigner une tâche propre au Temple. C'est pourquoi la Torah adresse à toutes les deux simultanément une mise en garde de ne jamais faire le service de l'autre, chaque groupe ne devant au contraire s'occuper que de la tâche qui lui a été assignée.
Mitsva positive N° 32 :Ce commandement nous enjoint de glorifier les descendants d'Aaron, de les honorer, de les révérer et de leur conférer beaucoup d'honneur et de sainteté; même s'ils s'y opposent, on ne les écoutera pas. Tout cela sera fait en l'honneur de l'Eternel, qu'Il soit glorifié, car Il les a choisis pour Le servir et pour offrir Ses sacrifices.
Mitsva positive N° 36 :Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné selon lequel les prêtres doivent officier par roulement; ainsi, un groupe servira pendant une semaine, de sorte que tous les groupes n'officient pas en même temps, sauf pendant les fêtes, car à ce moment-là, tous les groupes doivent se partager en parties égales les services et tout prêtre présent peut sacrifier.
Hayom Yom
La pensée est l'habit et le serviteur de l'intellect et des sentiments. Mais, même lorsqu'elle ne sert pas l'intellect ou le sentiment, elle continue à fonctionner, à méditer. Néanmoins, en pareil cas, elle n'a plus aucun contenu. Bien plus, elle conduit alors au dépravement.On explique que les pensées étrangères ou même mauvaises surviennent dès lors que l'on a la tête vide. Lorsque l'intellect fonctionne, la pensée peut le servir. Alors, elle ne se consacre pas à des idées insensées, dénuées de toute substance.
Un jour - une hala'ha
Lois relatives au mélange du lait & de la viande (8)
Puisque produits lactés et produits carnés se trouvent, d'une manière générale, dans toutes les cuisines, les Sages ont craint d'en venir à une transgression et ont, dans ce but, ériger différentes barrières pour ne pas en venir à une telle erreur.
- Il est interdit de consommer un aliment qui contient du lait sur une table sur laquelle se trouve posé un aliment contenant de la viande (l'inverse est, bien entendu, équivalent) de peur d'oublier et de manger des deux plats ensembles.
- Cependant, tant que personne n'est assis à cette table pour manger, il est permis de poser les deux plats sur la table, l'un à côté de l'autre, tant qu'il n'existe pas de rique d'un mélange entre les deux.
Attention: ceci ne constitue qu'une étude; toute question pratique devra être posée à une autorité rabbinique reconnue.
Délivrance & Machia'h
«Le troisième jour, Avraham leva les yeux et aperçut l'endroit de loin. Avraham dit à ses serviteurs: Chevou - restez ici avec l'âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque là-bas nous nous prosternerons et nous reviendrons vers vous»Rabbi Its'hak commente ainsi cet événement : Avraham eut ici, près du Mont du Temple, une vision prophétique. Il pressentit que le Sanctuaire serait détruit et que ses descendants en seraient éloignés. Il prédit alors qu'après l'exil, ils retourneront, guidés par le Machia'h. Aussi, dans ce contexte, le mot «Chevou - restez » peut se lire «Chouvou - revenez». L'âne fait ici référence à l'animal qui accompagnera le Machi'ah, ainsi qu'il est dit: «Réjouis-toi, fille de Tsion, jubile, fille de Yérouchalayim! Voici ton roi qui vient à toi juste et victorieux, humble, monté sur un âne...»Rabbi Yits'hak ajoute que c'est par le mérite de la prosternation que Avraham et son fils revinrent en paix de cette aventure. C'est aussi par le mérite de cette révérence pour D-ieu que se produisirent des événements tels que: la sortie d'Egypte, le don de la Torah, et la réponse à la prière de 'Hanna.
Les événements de la Guéoulah seront aussi accompagnés de ce geste: le retour des exilés, ainsi qu'il est écrit: «En ce jour résonnera le grand Choffar; alors arriveront ceux qui étaient perdus dans le pays de Achour, les relégués dans la terre d'Egypte, et ils se prosterneront sur la Montagne Sainte, à Yérouchalayim.»La construction du troisième Temple, ainsi qu'il est dit: «Exaltez l'Eternel, notre D-ieu, prosternez-vous sur Sa Sainte Montagne...»La résurrection, ainsi qu'il est dit: «Venez! Prosternons-nous... devant l'Eternel, notre Créateur.»
La Question à un Rav (Cheelot Outechouvot)
Question:Est-il permis de dire à une femme "bonjour" ou de lui demander "comment allez-vous?"?
Réponse: La Hala'ha a fixé des barrières dans le domaine de la "Tsniout", dans le but d'instaurer une certaine distance entre un homme et une femme et d'éviter ainsi tout rapprochement.
C'est pourquoi, la Hala'ha interdit à un homme de demander à une femme "Comment allez-vous?", car cette question porte sur la situation personnelle de la femme. En revanche, il est permis de lui dire "Bonjour".
Il est également permis de demander à un homme des nouvelles de sa femme car la question s'adresse à l'homme. Mais il sera interdit de dire à un homme "Dites à votre femme que j'ai demandé de ses nouvelles" car ce serait montré à cette femme qu'on porte un intérêt à sa situation personnelle.
Source: שו"ע אבן העזר סימן כ"א ובנושאי הכלים שם
Le récit de Chabbat: Des bougies derrière les barreaux
Il y a quelques années, j'ai été envoyé avec un ami par le Merkaz Chli'hout (qui envoie des émissaires rabbiniques dans le monde entier) pour l'été à Mexico. J'étais qualifié pour cela puisque je parle espagnol.
A notre arrivée, nous avons fait connaissance de la communauté et avons décidé d'organiser un grand concert pour rassembler un maximum de jeunes et leur faire passer un message sur le judaïsme. Pour cela, nous nous sommes assurés la participation du chanteur Yehuda Glantz : celui-ci connaît bien la culture sud-américaine et en utilise d'ailleurs les instruments de musique.
De plus, sa présence sur scène garantit une atmosphère enthousiaste et la participation enflammée du public.Durant les préparatifs, nous avons été confrontés à de nombreuses difficultés, en particulier pour trouver un système de sono compatible avec les exigences de Glantz et de son orchestre.
Finalement on nous indiqua le nom d'un magasin qui vendait exactement ce qu'il nous fallait. Au téléphone, le commerçant se montra ravi, bien entendu, de nous procurer le matériel nécessaire. J'insistai cependant pour fixer un rendez-vous pour le lendemain : dans une conversation face à face, il me serait plus facile d'obtenir un rabais - ce qui est courant dans ce pays.
Quand je m'y rendis avec mon ami, nous rencontrâmes un homme âgé d'une cinquantaine d'années. Après une poignée de main et des paroles de courtoisie habituelles, j'expliquai qui nous étions, pourquoi nous étions là et qui était celui qui nous avait envoyés à Mexico. Notre interlocuteur fit un geste de la main, signifiant : «Pas besoin de m'expliquer qui est le Rabbi de Loubavitch ! Je connais le Rabbi et j'ai même eu le privilège de le rencontrer une fois !»J'étais stupéfait.
Par son apparence extérieure, l'homme n'avait pas l'apparence d'un Juif 'hassidique... L'homme ne se fit pas prier pour me raconter son histoire : «Oui, ma femme et moi, nous sommes juifs. Nous l'avons toujours su mais sans y attacher une importance quelconque.
Par un certain concours de circonstances, nous avons commencé à nous intéresser à notre judaïsme, à observer Chabbat et la cacherout, deux principes auxquels nous avons décidé d'adhérer.Peu après, nous avons eu l'occasion de visiter les Etats-Unis, le Texas précisément.
Comme nous devions y passer un Chabbat, nous avons cherché l'adresse d'un rabbin chez qui nous pourrions passer Chabbat et manger cachère. Et nous avons trouvé un rabbin qui, au téléphone, nous invita cordialement à passer Chabbat chez lui.
Nous sommes donc partis, rassurés, et avons apprécié notre voyage. A l'approche du Chabbat, nous avons rappelé le rabbin mais sa femme nous répondit : «Je suis désolée mais comme une certaine Fédération Juive organise son congrès justement ce Chabbat, nous ne pourrons pas vous recevoir !»Tous nos plans s'écroulaient. Nous avons cherché en vain un autre rabbin ou au moins un Juif pratiquant quel qu'il soit. Nous n'avions plus qu'à acheter dans un supermarché quelconque quelques produits permis par les différentes listes de cacherout et à organiser le Chabbat dans notre chambre d'hôtel.
Ma femme et ma fille allumèrent les bougies de Chabbat puis nous nous sommes installés tant bien que mal. Nos filles qui fréquentaient une école juive, nous indiquèrent ce qu'il fallait réciter dans le seul livre de prières que nous avions emporté mais elles-mêmes n'étaient pas très sûres d'elles. Nous étions vraiment peu à l'aise.
Alors que nous tentions maladroitement de déchiffrer les instructions fournies par le livre de prières, nous avons soudain entendu quelqu'un chanter des airs connus. Persuadés que nous rêvions réveillés, nous nous sommes tus subitement : oui, c'était bien le chant de «Chalom Alé'hem !».
Nous nous sommes regardés les uns les autres puis je me suis précipité dans le couloir et j'ai compris que les chants joyeux venaient justement de la chambre voisine !
J'ai frappé à la porte et deux jeunes gens m'ont ouvert : ils avaient une vingtaine d'années, portaient la barbe et le chapeau. Très ému, je me suis présenté : eux aussi étaient très étonnés. Sur leur table, j'aperçus une boîte de thon en conserve, une bouteille de vin cachère et quelques Matsot : «C'est tout votre Chabbat ?» m'exclamai-je.
Ils m'ont souri et je les ai invités dans notre chambre : je leur ai montré les tampons rabbiniques sur les produits que nous avions achetés avant Chabbat et ils ont accepté de partager notre repas.Ah, quel Chabbat ! Ils ont prié et chanté, nous ont expliqué tout ce qu'il fallait faire ou dire, ils nous ont aidé à mieux comprendre le Chabbat, ils ont expliqué la Sidra de la semaine avec des mots simples mais des concepts profonds...
Puis je leur ai posé la question qui me taraudait depuis le début : que faisaient-ils là ? Il s'avéra qu'ils avaient été envoyés pour rendre visite à des détenus juifs emprisonnés au Texas.
Ils avaient choisi cet hôtel afin de pouvoir visiter ces détenus même pendant Chabbat !«D.ieu existe !» m'exclamai-je. «De tous les hôtels de la ville, vous avez choisi justement celui-ci, et des quatre cent cinquante chambres situées sur plusieurs étages, vous avez pris justement celle qui était voisine de la nôtre pour que nous vous entendions chanter «Chalom Alé'hem», que nous puissions vous inviter et que vous nous expliquiez ce qu'est un véritable Chabbat et comment le célébrer !»Ils m'expliquèrent alors patiemment le concept de «Providence Divine», comment le Créateur dirige le monde à chaque instant dans ses moindres détails.
Ils me racontèrent aussi qu'ils avaient été envoyés par le Rabbi de Loubavitch «qui s'occupe de chaque Juif, dans tous les coins du monde afin qu'il soit conscient et fier de son judaïsme et qu'il se rapproche de son Créateur par l'étude de la Torah et l'accomplissement des Mitsvot, même ceux qui se trouvent en prison !»
Stupéfait, je leur demandai où habitait ce Juif qui s'occupait de chacun. «A Brooklyn, New York !» et ils m'expliquèrent qu'il était possible d'aller le voir et même d'échanger quelques mots avec lui le dimanche matin, quand il distribuait des dollars à remettre à la Tsedaka (charité).
Ce Chabbat fut vraiment exceptionnel et ces deux jeunes gens nous ont fait découvrir un monde nouveau !Bref, deux semaines plus tard, nous avons fait un détour par New York et nos deux nouveaux amis nous ont amenés devant le Rabbi : en le voyant, j'ai compris de qui ces deux jeunes gens tiraient leur force et leur motivation, pour être prêts à passer un Chabbat dans un coin perdu, pratiquement sans manger, juste pour encourager des Juifs détenus en prison.
Je remerciai en mon nom personnel le Rabbi pour avoir envoyé ces deux jeunes gens au Texas et pour avoir ainsi sauvé notre Chabbat et notre détermination à le pratiquer dorénavant.Alors, continua-t-il triomphalement tandis que nous l'écoutions bouche bée, vous n'avez pas besoin de m'expliquer davantage.
Vous avez dit : Rabbi de Loubavitch et cela me suffit ! Votre sono, ne vous inquiétez pas, je vous l'offre !» conclut-il avec un grand sourire.Au fait ce concert - pour ceux que cela intéresse - a été un succès indéniable. Des centaines de jeunes y ont participé !Zalman Ruderman
Kfar Chabad
Traduit par Feiga Lubecki
Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
A la mémoire de Rabbi Moshe ben Rabbi Dov Ber LEVERTOV ע"ה ז"ל
Source : http://www.kehilat-chneor.com/
Vendredi 14 novembre 2008 - 16 Mar'hechvan 5769
Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam
Horaires de Chabbat
Paris: Entrée: 16h53 - Sortie: 18h02
'Houmach
D.ieu éprouve Avraham en lui commandant de sacrifier Its'hak sur le Mont Moriah (le Mont du Temple à Jérusalem). Avraham se lève tôt le matin pour accomplir l'ordre divin. Isaac est lié et placé sur l'autel. Du ciel, une voix commande d'arrêter : «Maintenant Je sais que tu crains D.ieu». Avraham voit alors un bélier qu'il sacrifie.Avraham apprend qu'une fille, Rivkah est née à son neveu Bethouel.
Tehilim
Lire les Tehilim 107 (קז) et 79 à 82 (עט-פב)
Tanya
Igueret Hakodech: chapitre 28
L'admour Hazaken explique que, tout le "travail" du service de D.ieu, que le Tsadik a réalisé durant son séjour ici-bas, se dévoile lorsqu'il quitte ce monde. Ce dévoilement est à l'origine de la manifestion de l'attribut de la bonté de D.ieu ('Hessed). Il en résulte que D.ieu pardonne toutes les fautes de la génération, y compris les fautes ayant été commises volontairement. C'est en cela que le départ de ce monde d'un Tsadik est comparé à la vache rousse, dont le sacrifice apportait l'expiation pour toutes les fautes du peuple.
Rambam
Mitsva positive N° 23 :Il s'agit du commandement qui a été ordonné uniquement aux Lévites, d'assurer dans le Temple certaines tâches comme celle de fermer les portes et de chanter les cantiques pendant l'offrande des sacrifices.
Mitsva négative N° 72 :Il est interdit aux Lévites d'accomplir le service spécifique aux prêtres et inversement. En effet, chacune de ces deux familles, c'est-à-dire les prêtres et les Lévites, s'est vu assigner une tâche propre au Temple. C'est pourquoi la Torah adresse à toutes les deux simultanément une mise en garde de ne jamais faire le service de l'autre, chaque groupe ne devant au contraire s'occuper que de la tâche qui lui a été assignée.
Mitsva positive N° 32 :Ce commandement nous enjoint de glorifier les descendants d'Aaron, de les honorer, de les révérer et de leur conférer beaucoup d'honneur et de sainteté; même s'ils s'y opposent, on ne les écoutera pas. Tout cela sera fait en l'honneur de l'Eternel, qu'Il soit glorifié, car Il les a choisis pour Le servir et pour offrir Ses sacrifices.
Mitsva positive N° 36 :Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné selon lequel les prêtres doivent officier par roulement; ainsi, un groupe servira pendant une semaine, de sorte que tous les groupes n'officient pas en même temps, sauf pendant les fêtes, car à ce moment-là, tous les groupes doivent se partager en parties égales les services et tout prêtre présent peut sacrifier.
Hayom Yom
La pensée est l'habit et le serviteur de l'intellect et des sentiments. Mais, même lorsqu'elle ne sert pas l'intellect ou le sentiment, elle continue à fonctionner, à méditer. Néanmoins, en pareil cas, elle n'a plus aucun contenu. Bien plus, elle conduit alors au dépravement.On explique que les pensées étrangères ou même mauvaises surviennent dès lors que l'on a la tête vide. Lorsque l'intellect fonctionne, la pensée peut le servir. Alors, elle ne se consacre pas à des idées insensées, dénuées de toute substance.
Un jour - une hala'ha
Lois relatives au mélange du lait & de la viande (8)
Puisque produits lactés et produits carnés se trouvent, d'une manière générale, dans toutes les cuisines, les Sages ont craint d'en venir à une transgression et ont, dans ce but, ériger différentes barrières pour ne pas en venir à une telle erreur.
- Il est interdit de consommer un aliment qui contient du lait sur une table sur laquelle se trouve posé un aliment contenant de la viande (l'inverse est, bien entendu, équivalent) de peur d'oublier et de manger des deux plats ensembles.
- Cependant, tant que personne n'est assis à cette table pour manger, il est permis de poser les deux plats sur la table, l'un à côté de l'autre, tant qu'il n'existe pas de rique d'un mélange entre les deux.
Attention: ceci ne constitue qu'une étude; toute question pratique devra être posée à une autorité rabbinique reconnue.
Délivrance & Machia'h
«Le troisième jour, Avraham leva les yeux et aperçut l'endroit de loin. Avraham dit à ses serviteurs: Chevou - restez ici avec l'âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque là-bas nous nous prosternerons et nous reviendrons vers vous»Rabbi Its'hak commente ainsi cet événement : Avraham eut ici, près du Mont du Temple, une vision prophétique. Il pressentit que le Sanctuaire serait détruit et que ses descendants en seraient éloignés. Il prédit alors qu'après l'exil, ils retourneront, guidés par le Machia'h. Aussi, dans ce contexte, le mot «Chevou - restez » peut se lire «Chouvou - revenez». L'âne fait ici référence à l'animal qui accompagnera le Machi'ah, ainsi qu'il est dit: «Réjouis-toi, fille de Tsion, jubile, fille de Yérouchalayim! Voici ton roi qui vient à toi juste et victorieux, humble, monté sur un âne...»Rabbi Yits'hak ajoute que c'est par le mérite de la prosternation que Avraham et son fils revinrent en paix de cette aventure. C'est aussi par le mérite de cette révérence pour D-ieu que se produisirent des événements tels que: la sortie d'Egypte, le don de la Torah, et la réponse à la prière de 'Hanna.
Les événements de la Guéoulah seront aussi accompagnés de ce geste: le retour des exilés, ainsi qu'il est écrit: «En ce jour résonnera le grand Choffar; alors arriveront ceux qui étaient perdus dans le pays de Achour, les relégués dans la terre d'Egypte, et ils se prosterneront sur la Montagne Sainte, à Yérouchalayim.»La construction du troisième Temple, ainsi qu'il est dit: «Exaltez l'Eternel, notre D-ieu, prosternez-vous sur Sa Sainte Montagne...»La résurrection, ainsi qu'il est dit: «Venez! Prosternons-nous... devant l'Eternel, notre Créateur.»
La Question à un Rav (Cheelot Outechouvot)
Question:Est-il permis de dire à une femme "bonjour" ou de lui demander "comment allez-vous?"?
Réponse: La Hala'ha a fixé des barrières dans le domaine de la "Tsniout", dans le but d'instaurer une certaine distance entre un homme et une femme et d'éviter ainsi tout rapprochement.
C'est pourquoi, la Hala'ha interdit à un homme de demander à une femme "Comment allez-vous?", car cette question porte sur la situation personnelle de la femme. En revanche, il est permis de lui dire "Bonjour".
Il est également permis de demander à un homme des nouvelles de sa femme car la question s'adresse à l'homme. Mais il sera interdit de dire à un homme "Dites à votre femme que j'ai demandé de ses nouvelles" car ce serait montré à cette femme qu'on porte un intérêt à sa situation personnelle.
Source: שו"ע אבן העזר סימן כ"א ובנושאי הכלים שם
Le récit de Chabbat: Des bougies derrière les barreaux
Il y a quelques années, j'ai été envoyé avec un ami par le Merkaz Chli'hout (qui envoie des émissaires rabbiniques dans le monde entier) pour l'été à Mexico. J'étais qualifié pour cela puisque je parle espagnol.
A notre arrivée, nous avons fait connaissance de la communauté et avons décidé d'organiser un grand concert pour rassembler un maximum de jeunes et leur faire passer un message sur le judaïsme. Pour cela, nous nous sommes assurés la participation du chanteur Yehuda Glantz : celui-ci connaît bien la culture sud-américaine et en utilise d'ailleurs les instruments de musique.
De plus, sa présence sur scène garantit une atmosphère enthousiaste et la participation enflammée du public.Durant les préparatifs, nous avons été confrontés à de nombreuses difficultés, en particulier pour trouver un système de sono compatible avec les exigences de Glantz et de son orchestre.
Finalement on nous indiqua le nom d'un magasin qui vendait exactement ce qu'il nous fallait. Au téléphone, le commerçant se montra ravi, bien entendu, de nous procurer le matériel nécessaire. J'insistai cependant pour fixer un rendez-vous pour le lendemain : dans une conversation face à face, il me serait plus facile d'obtenir un rabais - ce qui est courant dans ce pays.
Quand je m'y rendis avec mon ami, nous rencontrâmes un homme âgé d'une cinquantaine d'années. Après une poignée de main et des paroles de courtoisie habituelles, j'expliquai qui nous étions, pourquoi nous étions là et qui était celui qui nous avait envoyés à Mexico. Notre interlocuteur fit un geste de la main, signifiant : «Pas besoin de m'expliquer qui est le Rabbi de Loubavitch ! Je connais le Rabbi et j'ai même eu le privilège de le rencontrer une fois !»J'étais stupéfait.
Par son apparence extérieure, l'homme n'avait pas l'apparence d'un Juif 'hassidique... L'homme ne se fit pas prier pour me raconter son histoire : «Oui, ma femme et moi, nous sommes juifs. Nous l'avons toujours su mais sans y attacher une importance quelconque.
Par un certain concours de circonstances, nous avons commencé à nous intéresser à notre judaïsme, à observer Chabbat et la cacherout, deux principes auxquels nous avons décidé d'adhérer.Peu après, nous avons eu l'occasion de visiter les Etats-Unis, le Texas précisément.
Comme nous devions y passer un Chabbat, nous avons cherché l'adresse d'un rabbin chez qui nous pourrions passer Chabbat et manger cachère. Et nous avons trouvé un rabbin qui, au téléphone, nous invita cordialement à passer Chabbat chez lui.
Nous sommes donc partis, rassurés, et avons apprécié notre voyage. A l'approche du Chabbat, nous avons rappelé le rabbin mais sa femme nous répondit : «Je suis désolée mais comme une certaine Fédération Juive organise son congrès justement ce Chabbat, nous ne pourrons pas vous recevoir !»Tous nos plans s'écroulaient. Nous avons cherché en vain un autre rabbin ou au moins un Juif pratiquant quel qu'il soit. Nous n'avions plus qu'à acheter dans un supermarché quelconque quelques produits permis par les différentes listes de cacherout et à organiser le Chabbat dans notre chambre d'hôtel.
Ma femme et ma fille allumèrent les bougies de Chabbat puis nous nous sommes installés tant bien que mal. Nos filles qui fréquentaient une école juive, nous indiquèrent ce qu'il fallait réciter dans le seul livre de prières que nous avions emporté mais elles-mêmes n'étaient pas très sûres d'elles. Nous étions vraiment peu à l'aise.
Alors que nous tentions maladroitement de déchiffrer les instructions fournies par le livre de prières, nous avons soudain entendu quelqu'un chanter des airs connus. Persuadés que nous rêvions réveillés, nous nous sommes tus subitement : oui, c'était bien le chant de «Chalom Alé'hem !».
Nous nous sommes regardés les uns les autres puis je me suis précipité dans le couloir et j'ai compris que les chants joyeux venaient justement de la chambre voisine !
J'ai frappé à la porte et deux jeunes gens m'ont ouvert : ils avaient une vingtaine d'années, portaient la barbe et le chapeau. Très ému, je me suis présenté : eux aussi étaient très étonnés. Sur leur table, j'aperçus une boîte de thon en conserve, une bouteille de vin cachère et quelques Matsot : «C'est tout votre Chabbat ?» m'exclamai-je.
Ils m'ont souri et je les ai invités dans notre chambre : je leur ai montré les tampons rabbiniques sur les produits que nous avions achetés avant Chabbat et ils ont accepté de partager notre repas.Ah, quel Chabbat ! Ils ont prié et chanté, nous ont expliqué tout ce qu'il fallait faire ou dire, ils nous ont aidé à mieux comprendre le Chabbat, ils ont expliqué la Sidra de la semaine avec des mots simples mais des concepts profonds...
Puis je leur ai posé la question qui me taraudait depuis le début : que faisaient-ils là ? Il s'avéra qu'ils avaient été envoyés pour rendre visite à des détenus juifs emprisonnés au Texas.
Ils avaient choisi cet hôtel afin de pouvoir visiter ces détenus même pendant Chabbat !«D.ieu existe !» m'exclamai-je. «De tous les hôtels de la ville, vous avez choisi justement celui-ci, et des quatre cent cinquante chambres situées sur plusieurs étages, vous avez pris justement celle qui était voisine de la nôtre pour que nous vous entendions chanter «Chalom Alé'hem», que nous puissions vous inviter et que vous nous expliquiez ce qu'est un véritable Chabbat et comment le célébrer !»Ils m'expliquèrent alors patiemment le concept de «Providence Divine», comment le Créateur dirige le monde à chaque instant dans ses moindres détails.
Ils me racontèrent aussi qu'ils avaient été envoyés par le Rabbi de Loubavitch «qui s'occupe de chaque Juif, dans tous les coins du monde afin qu'il soit conscient et fier de son judaïsme et qu'il se rapproche de son Créateur par l'étude de la Torah et l'accomplissement des Mitsvot, même ceux qui se trouvent en prison !»
Stupéfait, je leur demandai où habitait ce Juif qui s'occupait de chacun. «A Brooklyn, New York !» et ils m'expliquèrent qu'il était possible d'aller le voir et même d'échanger quelques mots avec lui le dimanche matin, quand il distribuait des dollars à remettre à la Tsedaka (charité).
Ce Chabbat fut vraiment exceptionnel et ces deux jeunes gens nous ont fait découvrir un monde nouveau !Bref, deux semaines plus tard, nous avons fait un détour par New York et nos deux nouveaux amis nous ont amenés devant le Rabbi : en le voyant, j'ai compris de qui ces deux jeunes gens tiraient leur force et leur motivation, pour être prêts à passer un Chabbat dans un coin perdu, pratiquement sans manger, juste pour encourager des Juifs détenus en prison.
Je remerciai en mon nom personnel le Rabbi pour avoir envoyé ces deux jeunes gens au Texas et pour avoir ainsi sauvé notre Chabbat et notre détermination à le pratiquer dorénavant.Alors, continua-t-il triomphalement tandis que nous l'écoutions bouche bée, vous n'avez pas besoin de m'expliquer davantage.
Vous avez dit : Rabbi de Loubavitch et cela me suffit ! Votre sono, ne vous inquiétez pas, je vous l'offre !» conclut-il avec un grand sourire.Au fait ce concert - pour ceux que cela intéresse - a été un succès indéniable. Des centaines de jeunes y ont participé !Zalman Ruderman
Kfar Chabad
Traduit par Feiga Lubecki
Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
A la mémoire de Rabbi Moshe ben Rabbi Dov Ber LEVERTOV ע"ה ז"ל
Source : http://www.kehilat-chneor.com/
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