jeudi 30 octobre 2008

TORAH SPOT NOA'H (5)


ב"ה
Jeudi 30 octobre 2008 - 1er Mar'hechvan 5769
2ème jour de Roch 'Hodech Mar'hechvan
Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam

'Houmach
D.ieu établit son alliance avec l'humanité et donne à Noa'h l'arc en ciel comme signe, que plus aucun déluge ne détruira la totalité du monde.

Tehilim

Lire les Tehilim 107, 20 (קז) et 1 à 9 (א-ט)

Tanya

Igueret Hakodech: chapitre 25
L'Admour Hazaken explique l'enseignement de nos Sages, selon lequel "celui qui se met en colère est comparable à celui qui sert une idôle". En effet, tout ce qui se produit ne peut avoir pour origine que D.ieu Lui-même. Ainsi se mettre en colère, revient à contester l'origine divine de chaque chose.
La Hassidout explique que toute créature ne peut exister que parce que la parole créatrice de D.ieu se maintient à chaque instant en cette créature. Si, à D.ieu ne plaise, cette parole n'habitait pas une créature donnée à un instant donnée, alors celle-ci retournerait au néant.
Selon le niveau spirituelle des créatures, l'origine de la Parole de D.ieu qui a permis de créer ces créatures n'est pas la même. Ainsi, l'âme de Adam, des Patriarches et des prophètes qui furent complètement soumis à D.ieu proviennent du niveau le plus élevé de la parole de D.ieu.
La vitalité qui anime les idolâtres provient, quant à elle, d'un niveau inférieur de la "parole de D.ieu" qui entoure les "anges" des 70 nations. Ces dernières reçoivent alors leur vitalité à travers leur "prince" céleste.
La Parole de D.ieu subit l'effet de voiles qui atténuent plus ou moins le dévoilement et l'influence de celle-ci. Ainsi, la lumière qui brille dans le monde d'Atsilout est plus élevée que celle du monde de Bria qui est elle-même supérieure à celle de Yetsira... Mais, la lumière qui se trouve en chaque monde est fondamentalement la même, ce n'est que par l'effet de "voiles" et d'occultations que celle-ci brille plus ou moins.
Les 10 forces de l'âme de l'homme sont à l'image des 10 Sefirot (attributs) de D.ieu. La force de la "parole" de l'homme correspond à l'attribut de la "Parole" divine encore appelé "Che'hina" (présence divine). C'est pourquoi, lorsqu'une personne prononce des paroles de Torah, il éveille et unifie la Che'hina. De là, découle l'importance de prononcer les prières et les paroles de Torah que l'on étudie et pas simplement de les prononcer dans la pensée.
En correspondance avec les 10 Sefirot, il existe 10 forces de l'impureté desquelles les idôlatres tirent leur existence.
Pour en revenir à notre premier sujet (à propos de celui qui se met en colère qui est comparé à un idolâtre): si quelqu'un est en train de prier et qu'un non-juif vienne à côté de lui, parle et le perturbe, il faut bien comprendre que tout ceci n'est possible que parce que la Parole de D.ieu permet à ce non-juif de parler. Ainsi, il faut considérer cet acte en redoublant de ferveur dans sa prière sans se laisser perturber.

Rambam
Mitsva négative N° 141 :C'est l'interdiction qui nous a été faite de consommer la seconde dîme des céréales [non encore rachetée] en dehors de Jérusalem.
Mitsva négative N° 142 :II nous est interdit de consommer la seconde dîme du vin en dehors de Jérusalem.
Mitsva négative N° 143 :II nous est interdit de consommer la seconde dîme de l'huile [non encore rachetée] hors de Jérusalem.

Hayom Yom
Mon père (le Rabbi Rachab) dit à quelqu'un, lors d'une entrevue qu'il lui accordait:"Depuis que D.ieu dit à Avraham notre père "Va-t-en de ton pays" et que le verset indique "et Avraham s'en alla vers le sud", commença l'époque de la transformation de la matière du monde.
En fonction des décrets de la Divine Providence, l'homme se dirige vers l'endroit où les parcelles de Divinité qu'il doit purifier attendent leur délivrance.Les Justes, qui sont doués de vision, peuvent déterminer l'endroit où ces parcelles de Divinité les attendent. Ils s'y rendent donc de leur propre initiative.
Pour les hommes du commun, en revanche, Celui qui est la cause de toutes les causes suscite les circonstances nécessaires pour qu'ils parviennent dans l'endroit où ils trouveront les parcelles divines auxquelles ils doivent apporter l'élévation.

Un jour - une hala'ha
Règles relatives au Kidouch et à la Séouda du vendredi soir (6)
- Celui qui dit le Kidouch prend la coupe dans la main droite, la fait passer dans la main gauche et la pose alors sur sa main droite ouverte, les 4 doigts d'un côté de la coupe et le pouce du côté opposé.
- On lève la coupe à au moins un "Tefa'h" (8cm) de la table

Délivrance & Machia'h
"Voici comment tu feras l'arche..."
En recommandant à Noa'h de construire l'arche, Hachem lui permit d'être sauvé du déluge.
Ce fut pour Noa'h une Guéoulah, une délivrance.
Rabbi Yichmaël remarque que chaque fois que la Torah utilise le terme de
«Zé - Voici», le thème évoqué a un rapport avec un sauvetage, une délivrance, la Guéoula.
Rabbi Yichmaël précise, encore, que pour dire «voici», il faut pointer du doigt. Or, la Torah utilise cinq fois ce terme - comme les cinq doigts d'une main - dans un contexte de délivrance.
Hachem pointa avec l'auriculaire pour dire à Noa'h : «Voici comment tu feras l'arche... »
Il frappa les Egyptiens de l'annulaire, ainsi qu'il est écrit (Exode 8 - 15) : « Les magiciens dirent à Pharaon: 'Ceci - les plaies - est le doigt de D.ieu!»
D.ieu écrivit les Tables de la Loi avec le majeur, ainsi qu'il est écrit: «D.ieu donna à Moché... les deux Tables de la Loi... écrites par le doigt de D.ieu.»
De l'index, Il indiqua à Moché le demi-Chékel - rachat de l'âme après le Veau d'Or, ainsi qu'ilest écrit: «Voici ce qu'ils donneront...»
Tandis que du pouce et de toute Sa main, Hachem fera justice pour le peuple Juif et il viendra le délivrer, ainsi qu'il est écrit: «Ce jour-là, Hachem étendra Sa main une seconde fois pour reprendre possession de Son peuple...»

La question à un Rav (Cheelot-Outechouvot)
Question: Parfois dans notre communauté, nous organisons une lecture de la Torah le lundi ou jeudi après-midi en dehors de la Tefila. Est-ce que dans un tel cas il faut dire le Kadich ('Hatsi Kadich) après la lecture de la Torah?
Réponse: Les Guéonim ont institué de sanctifier Son Saint Nom, béni soit-Il, après avoir lu des versets du Séfer Torah en public. C'est pourquoi, même quand la lecture de la Torah n'est pas en association avec la prière, il faudra dire le Kadich après la lecture de la Torah.
Source: שערי אפרים שער ז סעיף לח

Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
A la mémoire de Rabbi Moshe ben Rabbi Dov Ber LEVERTOV ע"ה ז"ל
Source : www.kehilat-chneor.com

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