vendredi 4 avril 2008

TORAH SPOT TAZRIA

ב"ה

Vendredi 4 avril 2008 - 28 Adar Chéni 5768


Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam

Horaires de Chabbat pour Paris :
Entrée : 20h06 - Sortie: 21h16


'Houmach
La Paracha nous décrit les différentes affections pouvant toucher la peau et communiquer l'impureté, et la façon dont le Cohen examinait ces affections pour les déclarer pures ou impures.
Tsaraat (la «lèpre») est une plaie d'ordre surnaturel qui peut aussi affecter des vêtements . Si des tâches blanches ou roses apparaissent sur la peau d'un individu (rose ou verdâtre sur des vêtements) le Cohen ( Prêtre) est interrogé. Par l'application de différents critères, il déclare tahor (pur) ou tameh (impur) le phénomène constaté.Une personne atteinte de cette tsaraat doit demeurer hors du camp (ou de la cité) jusqu'à sa guérison. La partie touchée d'un vêtement doit en être retirée et, si la tsaraat y réapparaît cependant, le vêtement tout entier doit être brûlé.


Tehilim

Lire les Tehilim 106, (קו) et 135 à 139 (קלה-קלט)


Tanya
Likouteï Amarim: chapitre 39
L'Admour Hazaken explique dans ce chapitre que l'élévation apportée à la Torah et aux Mitsvot qu'un Juif étudie et accomplit, dépend de l'intention (la kavana) mise dans cette étude et dans l'accomplissement de ces Mitsvot:
- Si ce qui les motive est l'amour et la crainte venant d'une compréhension profonde de la grandeur de D.ieu, alors cette étude et ces Mitsvot s'élèvent et atteignent les dix Sefirot du "monde de la Création" (le monde de Bria), qui est le monde de l'intellect, celui de la compréhension.
- Si, en revanche, ce qui les motive est l'amour et la crainte naturelle que chaque Juif possède en héritage de nos patriarches, alors cette étude et ces Mitsvot s'élèvent et "n'atteignent que" les dix Sefirot du "monde de la Formation" (le monde de Yetsira).


Rambam

Mitsva négative N° 251 :Il nous est interdit de léser autrui par des paroles, c'est-à-dire d'avoir à l'égard de son prochain des paroles susceptibles de le blesser, de l'humilier, et de lui causer une peine irréparable, par exemple en lui rappelant des erreurs de jeunesse dont il s'est repenti en ces termes: Que l'Eternel soit remercié de t'avoir écarté de tel comportement pour te faire adopter la bonne voie que tu suis actuellement, ou bien en faisant allusion à des défauts physiques dont il est affecté.

Hayom Yom
. Nous disons le "Hara'haman" lors d'une circoncision (Sidour p.95).(Extrait d'une explication donnée lors d'un repas suivant une circoncision:)«Lors de la circoncision, nous disons: "tout comme il est entré dans l'alliance, il entrera dans la Torah, sous le dais nuptial et dans les bonnes actions" (Sidour p.141). Notre coutume consiste à donner, en ce jour, une avance sur les frais de scolarité de l'enfant.(Le Rabbi donna ensuite une certaine somme et dit:)"Ceci est pour la Yechiva".»

Un jour - une hala'ha
Lois de Pessa'h (12): 'Hamets pendant et après Pessa'h

- Celui qui trouve du 'Hamets pendant 'Hol Hamoed (les jours de demi-fête) dans sa maison devra le brûler. Si la quantité trouvée est supérieure à 28 grammes, on devra dire la bénédiction: "Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Méle'h Haolam, Acher Kidechanou Bemitsvotav, Vetsivanou Al Biour 'Hamets".
- Si cette trouvaille a lieu pendant les jours de Yom Tov ou pendant Chabbat 'Hol Hamoed qui sont des jours durant lesquels le 'Hamets est "Mouktsé" (objet qu'il est interdit de déplacer), on recouvrira le 'Hamets jusqu'à la sortie de Chabbat ou de Yom Tov puis on le brûlera
- Si on brûle le 'Hamets après le dernier jour de Yom Tov, même si la quantité trouvée est supérieure à 28 grammes, on ne dira pas la bénédiction.

Délivrance & Machia'h
Le monde a besoin d'air pur. L'atmosphère peut être purifiée uniquement par les mots de la Torah. Ils sont une protection pour tout, en général et pour chacun, en particulier.L'ensemble des six Ordres de la Michna doit être appris par coeur et servir à marcher dans la rue. La Michna que l'on récite où que l'on se trouve, quel que soit le lieu, permet d'illuminer le lien entre Israël et D.ieu. Michna est composé des mêmes lettres que Nechama, l'âme.Il est très difficile de trouver les termes permettant d'exprimer le grand profit, la protection générale et particulière qui peuvent être tirés, avec l'aide de D.ieu, de la récitation systématique de la Michna. Les mots manquent pour décrire le grand plaisir que l'on peut ainsi procurer au Créateur du monde, béni soit-Il.

Le Récit de Chabbat: Nettoyage de Pessa'h
Quand mon fils aîné a atteint l'âge d'entrer à l'école - c'était il y a plus de trente ans - j'ai recherché pour lui une institution un peu plus religieuse que celles de l'état. Non loin de chez nous, fonctionnait un Beth 'Habad. Quand j'ai voulu inscrire mon fils dans cette école Loubavitch, on m'a expliqué le problème : le nombre d'enfants n'était pas suffisant pour que le Ministère de l'Education israélien accorde des subventions ; il en fallait au moins 18 et on était loin de compte. Quand j'annonçai que j'étais prêt à aider, on me mit en relation avec le regretté Rav Moshé Slonim qui, comme il aimait à le dire, «m'engagea dans l'armée du Rabbi». Je pris quelques jours de congé de mon travail et passai de maison en maison afin de convaincre nos voisins d'envoyer leurs enfants dans l'école Loubavitch. Le fait que je n'étais pas moi-même Loubavitch a certainement impressionné nombre d'entre eux et, finalement, nous sommes parvenus à inscrire 28 élèves !
Tous les parents - et moi parmi eux - ne pouvions que nous féliciter de l'excellence du niveau scolaire ainsi que des qualités humaines du personnel de l'école.Pour nous remercier de notre aide, Rav Slonim nous accompagna à New York où nous avons eu le privilège d'être reçus par le Rabbi : très impressionnés par le regard du Rabbi, nous avons reçu de sa part de nombreuses bénédictions aussi bien dans le domaine du travail que de l'éducation de nos enfants et le Rabbi prit même la peine de nous remercier sincèrement pour notre aide.
Quelques années plus tard, un de nos enfants décéda : âgé de deux ans, il souffrait depuis la naissance d'une malformation cardiaque. A la même époque, mon épouse avait dû subir plusieurs opérations chirurgicales délicates et les médecins lui interdisaient toute nouvelle grossesse. Nous avions trois garçons - que D.ieu nous les garde en bonne santé !
- cependant le traumatisme subi avec la perte de notre enfant, ajouté aux problèmes médicaux de ma femme n'avaient pas entamé son désir ardent de mettre au monde une fille. Je décidai de téléphoner au secrétariat du Rabbi pour demander une bénédiction.Quelques heures plus tard, le secrétaire du Rabbi me rappelait et me demandait de me munir d'un papier et d'un crayon : il me lut alors la réponse exacte du Rabbi.
Permettez-moi de ne pas l'évoquer publiquement mais je dois avouer que nous étions absolument stupéfaits : tout d'abord, le Rabbi nous accordait sans réserve sa bénédiction pour une nouvelle grossesse suivie d'une naissance sans problème. Mais le Rabbi nous recommandait également de nous renforcer chacun dans un domaine bien particulier. Je précise que le Rabbi n'avait pas mentionné un sujet général comme par exemple la pureté familiale ou l'étude de la Torah mais vraiment deux points spécifiques et personnels, aussi bien pour moi que pour mon épouse.
Personne au monde n'aurait pu savoir que justement ces deux points-là avaient besoin d'être réparés chez nous sauf s'il avait vécu vraiment 24 heures par jour avec nous. Mais il n'y a pas de secret pour le Rabbi, pour nous c'est maintenant évident. Bien entendu, nous avons réparé ce qui devait l'être et nous avons alors pu accueillir dans la joie notre prochain bébé, une jolie petite fille après nos trois garçons.
* * *
Il y a vingt ans, lors de la fête de Chouchan Pourim en 1987, je suis retourné au 770 Eastern Parkway à New York. Les 'Hassidim me prévinrent que le Rabbi allait sortir d'un instant à l'autre de la synagogue. Je me suis glissé dans la foule tout en préparant mon appareil photo. La cohue était indescriptible ;
j'avais vingt ans de moins que maintenant et j'étais encore fort. A quoi sert la force si ce n'est dans pareille situation, quand il m'était possible d'apercevoir le Rabbi ? Je fis comprendre très nettement à tous ceux qui m'entouraient qu'ils devaient me permettre de prendre le Rabbi en photo ; j'y réussis mais, à peine le flash avait-il fonctionné, que je fis malheureusement tomber mon appareil, juste devant la voiture du Rabbi qui avançait déjà...
Mais le Rabbi l'avait aperçu et il fit signe à son secrétaire de s'arrêter. Dans la foule, on me fit comprendre que je pouvais ramasser l'appareil, ce que je fis avec un soupir de soulagement qui a dû s'entendre au loin. Alors que je me baissai pour le reprendre, le Rabbi abaissa sa vitre de la voiture et me tendit une pièce de cinq centimes en précisant que je devais la mettre dans la boîte de Tsedaka en Erets Israël.
Fou de joie, je mis de côté une pièce équivalente que je remettrais plus tard à la Tsedaka en Israël. Dans une bijouterie, j'achetai un collier dans lequel j'insérai la pièce et je pus ainsi offrir à mon épouse un bijou à nul autre pareil : effectivement, elle sut apprécier ce très beau cadeau qu'elle porta sur elle à toute occasion.
Quelques années plus tard, juste avant Pessa'h, ma femme perdit le collier avec la pièce. Immédiatement, toute la famille se mit à rechercher frénétiquement dans toute la maison mais sans résultat. On aurait dit que la terre avait englouti la précieuse chaînette. Nous espérions qu'avec le nettoyage de Pessa'h, nous la retrouverions mais nous avions beau bouger les meubles et chercher dans tous les tiroirs, nous ne l'avons pas retrouvée. Ma femme était très déçue et amère.Depuis, plusieurs années ont passé, avec autant de nettoyages méthodiques de Pessa'h. Nous avons même déménagé deux fois, mais nous n'avons pas retrouvé le collier.Un jour, avec ma femme, je rencontrai le Chalia'h de notre ville, Rav Aharon Kaniewski. Au cours de la conversation, ma femme mentionna l'épisode de la chaînette : malgré les années, elle y pensait encore avec tristesse.
- Envoyez un fax au Rabbi ! nous dit-il d'un ton assuré.Nous étions incrédules : tout ceci se passait bien après le trois Tamouz 1994, jour où le Rabbi s'est voilé à nos yeux. Mais ce jeudi, Rav Kaniewski nous assura que de nombreuses personnes continuaient d'envoyer leurs demandes au Rabbi par fax ou par Internet. Le vendredi j'ai donc envoyé une lettre au Rabbi par fax au Ohel .Le dimanche matin, je passai dans la salle à manger de la Yechiva ; un des professeurs passait justement devant les élèves en demandant : «A qui appartient cela ?»Je me suis approché et j'eus le souffle coupé. J'en tremble encore maintenant : c'était justement le collier avec la pièce du Rabbi ! Nul ne comprenait pourquoi je n'arrêtai pas de répéter : «Oui, on peut encore envoyer des fax au Rabbi...» .


Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
A la mémoire de Rabbi Moshe ben Rabbi Dov Ber LEVERTOV ע"ה ז"ל
Source :
www.kehilat-chneor.com

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