dimanche 10 février 2008

TORAH SPOT TEROUMA (6)



ב"ה

Vendredi 8 février 2008 - 2 Adar Richone 5768

Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam



'Houmach
La Torah nous décrit la façon dont devait être fabriqué l'autel des sacrifices et tous ses ustensiles.


Tehilim

Lire les Tehilim 106 (קו) et 10 à 17 (י-יז)


Tanya

Likouteï Amarim: chapitre 27
L'Admour Hazaken ayant expliqué dans le chapitre précédent que la tristesse constitue un obstacle au service de D.ieu en empêchant de vaincre le mauvais penchant, celui-ci prodigua des conseils afin de s'écarter de toute tristesse qui proviendrait de difficultés matérielles ou spirituelles. Ce chapitre consistera en d'autres conseils ayant pour but de s'écarter de toute tristesse qui pourraient survenir pour diverses raisons.


Rambam

Mitsva positive N° 111:Il s'agit du commandement qui incombe au lépreux de se raser et c'est pour lui la deuxième purification.

Hayom Yom
Notre grand maître, l'Admour Hazaken, instaura, pour les 'Hassidim, une méthode de progrès par l'effort intellectuel, de recherche de la vérité, de remise en cause de chaque geste, afin de vérifier sa conformité à la vérité, de s'assurer qu'il résulte bien d'un effort.Certains commettent l'erreur de penser que le service de D.ieu consiste à briser les montagnes, à fendre les rocs et à renverser le monde. La stricte vérité est que chaque effort, chaque action, quelle qu'elle soit, est parfaite dès lors qu'elle est accomplie avec ferveur et vérité. Ce peut être une bénédiction dite avec concentration, un mot de la prière prononcé comme il convient, en préparant son coeur, en ayant conscience devant Qui l'on se tient, un passage de 'Houmach récité en sachant qu'il est la Parole de D.ieu, un verset de Tehilim, un trait de caractère positif permettant de témoigner à son prochain de l'affection et de l'amour.C'est vrai, pour accomplir tout cela, un effort intense et soutenu doit être fourni. Il est nécessaire d'étudier beaucoup de Torah, de la comprendre, chacun selon ses capacités. Mais, lorsque tel est le cas, D.ieu vient en aide à celui qui recherche la vérité.

Un jour - une hala'ha
Règles et coutumes relatives à la lecture de la Torah (11)

- Un cohen monte en premier au Séfer Torah, puis un Lévi en deuxième et seulement ensuite, Israël (un juif qui n'est ni cohen, ni lévi). S'il n'y a pas de Cohen, un Lévi ou un Israël montera à sa place; le plus érudit en Torah aura priorité. Si les deux sont équivalents en érudition, on donnera la préséance au Lévi, et celui qui agit ainsi, rallonge sa vie.

Délivrance & Machia'h
Les Sages du Talmud décrivent la venue de Machia'h (traité Sanhédrin 98a) de manière apparemment contradictoire. En effet, selon eux, il pourra venir "avec les nuages du ciel" ou, à l'inverse, "pauvre et montant un âne". Certes, cette double description est fondée sur deux passages différents des prophètes. Le premier est un verset de Daniel tandis que le second vient de Zacharie. Cependant, la question est posée: comment le Machia'h apparaîtra-t-il? En fait, ces deux idées ne sont pas forcément exclusives l'une de l'autre. Elles paraissent l'être car la première exprime la grandeur et la puissance tandis que la seconde représente l'humilité. Mais c'est justement cette double qualité qu'aura Machia'h: il incarnera une grandeur infinie dans l'effacement de soi et l'humilité.

Le Récit de Chabbat:
Un voyage inutile ?
Ils habitaient Bnei Brak en Israël. Mariés depuis de longues années, ils formaient un couple uni.Pourtant, depuis longtemps, ils souffraient d'un manque qui était devenu une obsession : ils n'avaient pas d'enfants. Avec le temps, les jours et les années passant, le sentiment de vide qu'ils en éprouvaient devenait si fort qu'une idée germa dans leur esprit, d'abord timidement avant de devenir si prégnante qu'un jour, la terrible décision fut prise.Ils se sépareraient !
Qui sait ? peut-être, chacun de son côté aurait-il ce bonheur qu'ensemble ils n'avaient pu avoir : être mère, être père.
Ils divorcèrent donc. Et c'est alors que l'incroyable, que l'impossible se produisit. A peine l'acte de divorce lui fut-il remis que l'ancienne épouse se découvrit enceinte ! Qu'à cela ne tienne pensera-t-on, que les nouveaux divorcés se remarient et « mazal tov ».
Hélas, les choses n'étaient pas si simples : l'ex-époux était un cohen, un descendant de prêtre, et la hala'ha, la loi religieuse juive interdit à un cohen d'épouser une divorcée : à leur immense désespoir, les futurs parents ne pouvaient plus se remarier. Les plus hautes, les plus savantes autorités rabbiniques furent consultées.La réponse était toujours la même. La hala'ha n'offrait, en l'occurrence, aucun espace de dérogation ; le remariage était impossible. Comme tous les juifs de Bnei Brak, notre cohen était profondément pieux mais comme la plupart d'entre eux, il n'était nullement lié au Rabbi de Loubavitch. Cependant, l'un de ses amis, lui, l'était. Et il lui donna le conseil que l'on peut imaginer :-« Vas voir le Rabbi ! Je ne sais pas s'il existe une solution à ton problème.Mais si elle existe, le Rabbi saura te l'indiquer ». La détresse de notre homme était telle qu'il n'hésita pas bien longtemps à mettre le conseil en pratique. Il s'envola donc pour New-York , arriva à Brooklyn et, après une longue attente, rencontra le Rabbi. Il ne put obtenir cependant de lui qu'une réponse, bien laconique :-« Il faut en parler à votre mère ».C'est furieux qu'il rentra en Israël.
Ainsi donc, il avait fait tout ce voyage, consenti à cette fin à des dépenses bien lourdes pour lui, tout cela pour s'entendre dire quelques mots dépourvus de sens : sa mère, évidemment, était parfaitement au courant de la situation ! Il était toujours dans cet état d'esprit quand il rencontra, quelques jours plus tard, l'ami qui l'avait poussé à entreprendre l'inutile périple. Et il ne se priva pas alors de lui dire, dans les termes les plus clairs, ce qu'il pensait à présent de son conseil. Devant le flot de reproches, l'ami éleva à son tour la voix :
-« Est-ce que tu as fait ce que le Rabbi t'as demandé ? Le Rabbi t'as demandé de parler à ta mère Est-ce que tu as parlé à ta mère ?
-Non, mais... -Va parler à ta mère et tu viendras discuter ensuite ! ».
L'argument était d'une telle évidence que notre homme ne put que l'admettre et, enfin, se rendit chez sa mère. Il lui fit part du motif exact de sa visite : qu'il avait sollicité l'avis du Rabbi de Loubavich quant à la cruelle situation dans laquelle son ancienne épouse et lui se trouvaient et que, pour toute réponse, le Rabbi lui avait dit : « il faut en parler à votre mère ». Entendant ces mots, la vieille dame devint blême :
-« Je comprends qu'il est grand temps que je te dises ce que ton père et moi avions toujours voulu te cacher : nous t'avons adopté, tu n'es pas notre enfant par la naissance. Tu n'es donc pas un cohen ! ».


Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
A la mémoire de Rabbi Moshe ben Rabbi Dov Ber LEVERTOV ע"ה ז"ל
source :
www.kehilat-chneor.com

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