dimanche 20 janvier 2008

TORAH SPOT BECHALA'H (6)

ב"ה

Vendredi 18 janvier 2008 - 11 Chevat 5768

JOUR OU LE RABBI A PRIS LA TETE DU MOUVEMENT LOUBAVITCH

Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam

Horaires de Chabbat
Paris: Entrée: 17h06 - Sortie: 18h20



'Houmach
Aharon emplit une jarre de manne comme un témoignage pour les générations futures.A Réfidime, le peuple est attaqué par Amalek. Les Amalécites sont défaits par les prières de Moché et l'armée conduite par Yehochoua. Moché construit un autel et dit: «D.ieu fait la guerre contre Amalek, de génération en génération».


Tehilim
Lire les Tehilim 106, (קו) et 60 à 65 (ס-סה)

Tanya

Likouteï Amarim: chapitre 20
L'Admour Hazaken explique dans ce chapitre, que toutes les Mitsvot positives sont liées à la Mitsva de "la foi en l'unicité de D.ieu", tandis que toutes les Mitsvot négatives sont liées à la Mitsva qui interdit la pratique de toute forme d'idolâtrie. Ainsi, dit-il, on peut comprendre comment la force que chaque Juif possède de faire don de sa vie, (dans les moments les plus tragiques, où l'on peut le forcer à se convertir ou à se prosterner devant une idole...) peut aussi permettre de s'abstenir de transgresser la moindre des Mitsvot positives ou négatives.


Rambam

Mitsva positive N° 72 :Il s'agit du commandement nous incombant d'offrir un sacrifice gradué [selon l'état de fortune du coupable] pour certaines fautes déterminées.

Hayom Yom
Le jour commence avec la récitation du Modé Ani (Sidour p.6): je te rends grâce, Roi vivant et existant, Qui m'a restitué mon âme...).On prononce cette phrase avant même de s'être lavé les mains, alors qu'elles sont encore impures. En effet, toutes les impuretés du monde ne sauraient souiller le Modé Ani d'un Juif. Celui-ci peut avoir une lacune dans tel ou tel autre domaine. Son Modé Ani, néanmoins, reste intègre.

Un jour - une hala'ha
Lois et coutumes de Tou Bichevat (1)

Cette année Tou Bichevat aura lieu mardi 22 janvier.
- Le 15 du mois de Chevat et le nouvel an des arbres (en ce qui concerne le compte des trois années de la « Orla » et de la 4ème année - « Néta Revaï »).
En effet, celui qui plante un arbre dans son champ n'a pas le droit de consommer ou de tirer profit des fruits pendant les trois premières années, et doit racheter les fruits de la quatrième année avant de pouvoir les manger. C'est la date du 15 Chevat qui est prise en compte pour le calcul de ces années.

Délivrance & Machia'h
Chaque acte que nous réalisons approche et active la Délivrance, comme l'explique Maïmonide : « s'il a fait une action positive, il s'est fait pencher lui et le monde entier du côté du bien, réalisant pour lui et pour tous le salut et la Délivrance ». Ainsi en sera-t-il, jusqu'à la Délivrance véritable, celle qui sera accompagnée de la reconstruction du 3ème Temple.

Le Récit de Chabbat
Un instituteur de Lyozna était un 'Hassid de Rabbi Chnéor Zalman. Lorsque celui-ci fut emprisonné, il multiplia les jeûnes pour demander à D.ieu sa libération. Puis, lorsqu'on sut que le Rabbi était libre et s'apprêtait à rentrer à Lyozna, il laissa éclater sa joie et dansa dans les rues.
Lorsque l'on en fit part à Rabbi Chnéor Zaïman, il dit: "Ainsi se comporte le riche de Lyozna."Tous s'étonnèrent car on savait cet instituteur particulièrement démuni.
Un peu plus tard, passèrent par Lyozna des soldats qui passèrent la nuit dans la ville, trois ou quatre d'entre eux logeant dans chaque maison. Chez l'instituteur, les soldats qui passèrent la nuit furent ceux qui détenaient la caisse de l'armée.
Il n'y avait à l'époque pas de banque et cette caisse suivait le bataillon dans tous ses déplace-ments. Au levée du jour, les soldats reçurent l'ordre de quitter immédiatement la ville. Ils s'exécutèrent et les soldats qui se trouvaient chez l'instituteur, dans leur précipitation, oublièrent la caisse chez lui.Une demi-heure après avoir quitté la ville, les soldats s'aperçurent de leur oubli. Ils regagnèrent la ville, passè-rent de maison en maison, mais furent incapables de retrouver celle où ils avaient passé la nuit.
Ils durent donc rejoindre la garnison les mains vides.L'instituteur se rendit alors chez Rabbi Chnéor Zalman, lui raconta ce qui s'était passé et lui demanda ce qu'il devait faire de la caisse.
Le Rabbi lui répondit: "Annonce publiquement que l'enseignement est trop difficile, que tu as décidé d'y renoncer et d'ouvrir un petit commerce. Mais tout cela doit rester secret."C'est ce que fit le 'Hassid.
Six mois plus tard, le Rabbi lui demanda d'ouvrir une boutique au marché, sans ostentation. Au bout de quel-ques années, cette boutique était la plus importante de toute la ville de Lyozna. Chaque fois qu'il avait une décision à prendre, le 'Hassid sollicitait le conseil de Rabbi Chnéor Zalman.
Il eut une fois avec le Rabbi le dialogue suivant:
"Où achètes-tu ta marchandise? "
"AVitebsk."
"Et où les commerçants de Vitebsk s'approvisionnent-ils?"
"A Moscou."
"Ne peux-tu te rendre toi-même à Moscou?"
Depuis ce jour, le 'Hassid s'approvisionnait à Moscou.
Un peu plus tard, le Rabbi dit au 'Hassid:
"Où se fournissent les commerçants de Moscou?"
"A l'étranger.", fut la réponse.
"Ne peux-tu en faire de même?".
Dès lors, notre 'Hassid se rendit à l'étranger, une fois par an, comme les grands commerçants.Lors de l'un de ses voyages, il lui vint l'idée d'acheter un cadeau au Rabbi. Il choisit une boite à tabac en or. Lorsqu'il la donna au Rabbi, celui-ci lui dit: "Ne pouvais-tu me choisir un meilleur cadeau?"
Le 'Hassid en conçut beaucoup de peine. Lors de son voyage suivant, le ' Hassid acheta une belle canne avec un pommeau en argent. Mais, là encore, le Rabbi lui signifia son insatisfaction.
Le 'Hassid s'exclama:
"Mais comment donc pourrais-je accomplir le souhait du Rabbi?"
"Voici le cadeau que je désire. Va au théâtre. A l'étranger, il y a de nombreux théâtres."
Le 'Hassid ne s'était jamais rendu dans un tel endroit. Il demanda conseil à son hôtelier. Celui-ci lui acheta un billet et, le soir venu, lui indiqua le chemin. Le 'Hassid s'exécuta, quoi que la requête du Rabbi lui sembla bien étrange. Il pénétra dans le théâtre, prit place et s'endormit. A la fin de la représentation, la salle se vida mais le 'Hassid était encore profondément endormi.L'homme qui gardait la salle se dirigea vers lui, le réveilla.
Voyant qu'il était étranger, il lui dit:"D'où viens-tu?"
"De Russie."
"De quelle ville?"
"De Lyozna."
"Connais-tu Rabbi Zalman, fils de Rabbi Barou'h, qui habite à Lyozna?"
"Bien évidemment. C'est mon Rabbi."
"S'il en est ainsi, je suis content de te rencontrer. A ton retour, transmet lui le bonjour du gardien du théâtre."
Le 'Hassid fut particulièrement heureux. Il comprit qu'il était en présence d'un Tsaddik caché. Il savait main-tenant pourquoi le Rabbi l'avait envoyé au théâtre. Lorsqu'il rentra à Lyozna, il transmit le message au Rabbi, qui en fut particulièrement satisfait et lui dit: "Lorsque tu retourneras là-bas, viens me voir avant de partir."
Lorsqu'il revint, le Rabbi lui transmit le texte de quelques chapitres de son livre, le Tanya. "Montre-lui tout cela, dit-il, mais ne le lui laisse pas. Tu me rendras ensuite ce livre."Le gardien du théâtre considéra le livre et dit: "Dis à Rabbi Chnéor Zalman que ce texte est, à mon avis, excellent. Il est bon de le publier."Quand le 'Hassid transmit ces mots au Rabbi, il dit: "Hé bien, s'il est d'accord également, il est bon en effet, d'imprimer le Tanya."Jusqu'à ce jour, personne ne sait qui était cet homme.


Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
A la mémoire de Rabbi Moshe ben Rabbi Dov Ber LEVERTOV ע"ה ז"ל
Source :
www.kehilat-chneor.com

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