Question posée à www.loubavitch-neuilly.com
par la rubrique "un rav vous répond"
Question :
par la rubrique "un rav vous répond"
Question :
"Merci pour l'information que vous m'avez adressée sur l'allumage des bougies parce qu'en le lisant, il est indiqué que les jeunes filles célibataires doivent réciter la bénédiction en allumant. Hors, je fais allumer les bougies de shabbat à ma fille de 10 ans depuis des années sans qu'elle prononce la benediction car j'avais entendu que pour une jeune fille celibataire, elle ne doit pas le faire . Pouvez vous , svp, me donner la bonne indication ? Merci d'avance"
Nathalie - Montréal
Nathalie - Montréal
Réponse :
Chère madame,
pour répondre à votre question, je vais essayer de développer brièvement le sujet, afin de mieux comprendre l’allumage des bougies du Chabbath :
- Notre mère Sarah, est à l’origine de l’allumage des bougies qui restaient allumées de la veille d’un Chabbath à la veille du Chabbath suivant.
Notre père Its’hak, décida d’épouser Rivka, lorsqu’il s’aperçu en particulier que les bougies qu’elle allumait en l’honneur du Chabbath, brûlaient d’une veille du Chabbath à la suivante comme Sarah, la mère de Its’hak.
Nous pouvons déjà en déduire que Rivka allumait les bougies du Chabbath avant son mariage.
Bien plus, Rachi (Toldoth, 25-20), explique que Rivka avait 3 ans quant elle épousa Its’hak, même si d’après la Torah elle était trop jeune pour être astreinte à la pratique des Mitsvoth, elle allumait déjà les bougies de Chabbath.
- Le Arou’h Hachoul’han cite : « Nous avons l’habitude et la coutume que chaque fille allume sa propre bougie, bien qu’elle se trouve dans la maison de ses parents. En effet, cette Mitsva la concerne, en premier chef. Elle dira une bénédiction en l’allumant ».
Cette pratique a perduré pendant des siècles, cependant les dernières décennies, les juifs ont été éprouvés (par les guerres, les pogromes…) tant physiquement que matériellement et il devenait de plus en plus difficile de se procurer de la cire tant les moyens étaient limités. De ce fait, en conséquence cette coutume devint moins fréquente.
Afin de réinstaurer cette coutume le Rabbi de Loubavitch lança une campagne en 5735-1974, en incitant chaque fille juive à allumer sa propre bougie, en récitant la bénédiction.
En conclusion, les jeunes filles allument une bougie veille du Chabbath ou veille de fêtes, en récitant la bénédiction requise.
Bien évidement, elle le fera avant que sa maman allume les bougies.
De plus, dés qu’une petite fille sait parler, même si elle a moins de trois ans, elle allumera une bougie.
J’espère avoir répondu à votre question.
Bien cordialement.
- Notre mère Sarah, est à l’origine de l’allumage des bougies qui restaient allumées de la veille d’un Chabbath à la veille du Chabbath suivant.
Notre père Its’hak, décida d’épouser Rivka, lorsqu’il s’aperçu en particulier que les bougies qu’elle allumait en l’honneur du Chabbath, brûlaient d’une veille du Chabbath à la suivante comme Sarah, la mère de Its’hak.
Nous pouvons déjà en déduire que Rivka allumait les bougies du Chabbath avant son mariage.
Bien plus, Rachi (Toldoth, 25-20), explique que Rivka avait 3 ans quant elle épousa Its’hak, même si d’après la Torah elle était trop jeune pour être astreinte à la pratique des Mitsvoth, elle allumait déjà les bougies de Chabbath.
- Le Arou’h Hachoul’han cite : « Nous avons l’habitude et la coutume que chaque fille allume sa propre bougie, bien qu’elle se trouve dans la maison de ses parents. En effet, cette Mitsva la concerne, en premier chef. Elle dira une bénédiction en l’allumant ».
Cette pratique a perduré pendant des siècles, cependant les dernières décennies, les juifs ont été éprouvés (par les guerres, les pogromes…) tant physiquement que matériellement et il devenait de plus en plus difficile de se procurer de la cire tant les moyens étaient limités. De ce fait, en conséquence cette coutume devint moins fréquente.
Afin de réinstaurer cette coutume le Rabbi de Loubavitch lança une campagne en 5735-1974, en incitant chaque fille juive à allumer sa propre bougie, en récitant la bénédiction.
En conclusion, les jeunes filles allument une bougie veille du Chabbath ou veille de fêtes, en récitant la bénédiction requise.
Bien évidement, elle le fera avant que sa maman allume les bougies.
De plus, dés qu’une petite fille sait parler, même si elle a moins de trois ans, elle allumera une bougie.
J’espère avoir répondu à votre question.
Bien cordialement.
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