jeudi 5 juillet 2007

TORAH SPOT PIN'HAS (5)

ב"ה

Jeudi 5 juillet 2007 - 19 Tamouz 5767


Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam


'Houmach
La paracha se termine par la liste détaillée des offrandes quotidiennes et des offrandes additionnelles du Chabbat, de Roch-Hodech et des fêtes.


Tehilim
Lire les Tehilim 106, (קו) et 90 à 96 (צ-צו)


Tanya
Igueret Hatechouva: Chapitre 6
Dans le chapitre 5, l'Admour Hazaken expliquait la façon dont l'âme juive est reliée à Dieu, et de quelle façon les fautes commises ici-bas pouvaient entraîner la rupture de ce lien. La conséquence d'une rupture totale provoquée par une faute grave, peut être que le souffle divin à l'origine de la vie de cette personne n'anime plus l'âme qui se trouve dans le corps, entraînant par la même, la mort. C'est pourquoi, une personne passible de la peine de retranchements mourrait avant l'âge de 50 ans, tandis qu'une personne coupable de la mort par le tribunal céleste mourait avant l'âge de 60 ans.
Dans le chapitre 6, l'Admour Hazaken explique qu'il en était ainsi uniquement à l'époque où la Présence divine (Che'hina) résidait sur le Temple. En ce temps-là, la vitalité du peuple juif ne provenait que de l'aspect de la sainteté, de l'influence profonde de D.ieu, à travers Son Nom "A-vayé". En revanche, dès lors que l'exil commença, et que la Présence divine Elle-même fut «exilée», le peuple juif pu recevoir sa vitalité, non plus uniquement de la sainteté, mais également à travers cette sainteté telle qu'elle s'habille dans la "Klipa", élément qui occulte et cache la présence de Dieu en chaque chose. Ainsi, même une personne passible de retranchement (Karet) ou de mort par le tribunal céleste (Mita Bidé Chamayim), peut recevoir la vitalité nécessaire (malgré que le lien qui la reliait à Dieu soit rompu) à travers la "Klipa". Ainsi, l'on comprendra qu'en cette période d'exil, les personnes coupables de "retranchement" et de "mort par le tribunal céleste" ne meurent pas avant l'âge de 50 et 60 ans, mais ont la possibilité de vivre plus longtemps et ainsi de faire "Techouva" pour les fautes commises.


Rambam
Mitsva négative N° 168 :C'est l'interdiction faite au Grand Prêtre (Cohen Gadol) de se rendre impur pour n'importe quel mort, de quelque manière que ce soit, en le touchant ou en le portant.


Pensée Juive
L'une des habitudes de mon père (le Rabbi Rachab):Lorsqu'il partait en voyage, même s'il restait dans un même endroit pendant plusieurs mois, il récitait chaque jour, après sa prière, la "Tefilat Hadere'h", la prière du voyage, sans faire mention du Nom de D.ieu, ni de Sa Royauté.


Un jour - une hala'ha
Lois des "Trois semaines" - Ben Hametsarim (5)
Durant les Chabbat des « trois semaines », il faudra être attentif à s'abstenir complètement de tout ce qui pourrait être assimilé à un comportement lié au deuil, encore davantage que pendant les autres Chabbats de l'année.
C'est ainsi, que le Rabbi souligna à plusieurs reprises la nécessité d'être particulièrement joyeux en ces Chabbat:
- "Il n'y aura pas de tristesse, et afin d'enlever tout doute, il faudra être particulièrement joyeux, comme au repas du roi Salomon en son temps." (Likouteï Si'hot, vol. 2, p.358)
- "Tous les sujets liés aux trois semaines n'ont pas leur place pendant Chabbat". (Torat Mena'hem, vol. 23, p.201)


Délivrance & Machia'h
Il est dit: « Regarde du sommet de l'Amana». Chaque Juif a la force de faire don de lui-même pour l'accomplissement de la Torah et des Mitsvot. Nous la recevons, en héritage, de nos pères. Par le mérite des actions positives que constitue la pratique des commandements divins avec abnégation, nous mériterons très prochainement la délivrance complète.


Etude spéciale "Trois semaines": Lois sur le Beth Hamikdach
Chapitre 1
7 - Le Candélabre est placé au Sud, à gauche en entrant, une table à droite, et dessus les Pains de Proposition, tous deux proches du Saint des Saints, quoiqu'un peu en retrait. L'Autel des encens est entre les deux, plus vers l'extérieur.On délimite dans la Azarah l'espace jusqu'où les tribus d'Israël peuvent venir, et l'espace où les Cohanim peuvent venir. On y bâtit des pavillons pour les divers besoins du Temple, chacun nommé Loge.

8 - On construit le Heikhal et la Azarah avec de grandes pierres. Si l'on ne trouve pas de pierres, on utilise des briques. On ne taille pas les pierres sur le Mont du Temple, mais on les fend et on les façonne à l'extérieur puis on les incorpore à l'ouvrage, ainsi qu'il est dit " des gros blocs, des pierres lourdes, pour faire les fondations du Temple en pierres de taille". Et il est dit " ni le marteau, ni la hache, aucun outil de fer ne fut entendu dans le Temple durant sa construction".
9 - On ne construit pas à l'intérieur avec du bois en saillie, mais seulement des pierres ou des briques et de la chaux. De même on ne construit pas de balcon en bois dans la Azarah, mais en pierres ou en briques.

Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
www.kehilat-chneor.com

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