lundi 5 mars 2007

HABAD A NEUILLY PARACHA KI TISSA


LA PARACHA AVEC LE RABBI MHM CHLITA

La Paracha de Ki Tissa nous raconte les événements qui suivirent le péché du Veau d’Or. Moché descendit du Mont Sinaï avec les Tables de la Loi, puis, voyant le peuple Juif servir l’idole, il se plaça face à eux et il jeta les Saintes Tables qui se brisèrent.

Le Midrash raconte que Moché regretta, plus tard, son acte. D-ieu lui dit : “ Ne sois pas accablé. Les premières Tables ne contenaient que les Dix Commandements, mais celles que je m’apprête à te donner – les secondes – auront une plus grande valeur. Le peuple Juif recevra avec elles les Hala’hoth (lois), le Midrash et la Agadda, ainsi que toute la Torah orale ! ”
Pourquoi Hachem n’a-t-Il pas inclus ces richesses dans les premières tables ?
La réponse tient dans le fait qu’un homme doit être humble pour pouvoir recevoir la Torah de D-ieu. C’est grâce à la modestie qu’il peut remplir les conditions requises pour être le réceptacle qui saura contenir la Torah.
Nous disons dans nos prières : “ Que mon âme soit comme poussière face à tout ! Ouvre mon coeur à Ta Torah. ” C’est ce sentiment d’humilité qui nous met en situation pour accepter pleinement la Torah.
Lorsque D-ieu choisit, au Mont Sinaï, le peuple Juif parmi les nations afin de lui donner Sa Loi, le peuple juif se sentit élevé et privilégié ; il fut empli d’un complexe de supériorité ; il lui manquait alors, la modestie indispensable pour recevoir la Torah dans son intégralité.
Mais, au moment où Moché brisa – face à eux – les Tables, l’état d’esprit des Juifs fut, lui aussi, brisé ; ils se sentirent profondément humiliés et leur coeur s’emplit de la conscience de leur fragilité ; ils se considérèrent, alors, comme la poussière de la terre.
C’est à ce moment que le peuple Juif mérita de recevoir entièrement la Torah, pas seulement les Dix Commandements, mais la Torah sous toutes ses facettes. D’ailleurs, Rachi rapporte que D-ieu loua Moché pour la brisure des premières Tables, car c’est cet acte de Moché qui poussa le peuple Juif à la modestie, et le rendit prêt à recevoir véritablement la Torah.
Ceci nous permet de mieux comprendre les paroles du Talmud qui affirme que les bris des premières Tables cohabitaient dans l’arche avec les deuxièmes Tables. Pourquoi avoir gardé ces bris ?
Tout simplement pour nous rappeler que nous ne pouvons recevoir la Torah de D-ieu sans être humble. L’arrogance et l’orgueil sont des émotions qui empêchent l’homme d’être le réceptacle de la Parole Divine.
Lorsqu’un Juif prend conscience de cela, son coeur s’ouvre et peut recevoir les richesses de la Torah.
Likouté Si’hoth Vol XXVI


IL ETAIT UNE "FOI"

Reb Chnéour-Zalman Chaiken était un homme riche pour qui la charité et l’hospitalité se vivaient naturellement comme un mode de vie.
Il avait choisi de s’asseoir dans le fond de la synagogue, plutôt que de prendre la place qui lui était réservée parmi les notables de la communauté. Les pauvres voyageurs le prenaient, alors, pour un de leurs semblables, un mendiant.
Il tendait l’oreille pour entendre la conversation de ces misérables. Le sujet de leur discussion faisait, régulièrement, écho de leur état de pauvreté et de besoin. “ Imaginez-vous que je n’ai pas mangé de repas décent depuis plus de trois jours ! ” était une des plaintes les plus fréquentes qu’il pouvait entendre.
Reb Zalman répondait immédiatement : “ Savez-vous qu’il y a, en ville, un homme qui se nomme Zalman Chaiken ? ! Sa maison est ouverte à tous les nécessiteux. D’ailleurs, l’autre jour, j’ai pu y recevoir un très bon repas. ”
Il accompagnait, alors, les pauvres chez lui ; il dressait la table et il servait les invités surpris : “ Le propriétaire ne nous en voudra pas, ” disait-il en haussant les épaules. “ Il souhaite et apprécie que ses invités se sentent chez lui comme chez
eux. ”

LA CAMPAGNE DES MITSVOTH
LES LOIS DU MIKWE ET DU MARIAGE

Cette Mitsva concerne les époux. Le mariage n'est pas une convention établie par les hommes. Lorsque D-ieu a créé Adam et Ève, Il a dit: "Désormais chaque homme s'unira à sa femme." C'est ainsi qu'Il a établi le mariage et lui a attribué sa valeur sa-crée.
Le mariage doit toujours être considéré comme l'accomplissement d'un commandement Divin, une institution purement religieuse. Comme tel, sa nature spirituelle doit être toujours protégée, renouvelée et renforcée, sinon il risquerait de perdre sa valeur.
Comment la vie du couple peut-elle être magnifiée ? Comment préserver au mieux la vraie intimité ?
La réponse est la suivante: en respectant les lois de la pureté familiale et du Mikvé (l'immersion rituelle). La période d'abstinence et de "séparation", puis la réunion précédée par l'immersion dans un bassin construit et rempli d'eau d'une manière conforme aux lois spécifiques, redonnent à votre mariage le sentiment de la joie et du bonheur originels, et préservent sa sainteté.
Ces lois, pratiquées par les femmes juives depuis l'époque de nos Matriarches, garantissent l'harmonie du mariage. On crée ainsi l'environnement qui convient à l'âme juive que l'on fait descendre sur terre. En pratiquant ces lois, on permet à l'enfant qui va naître de se développer dans la sainteté dès sa conception.


VIVRE AVEC MACHIA'H

“J’ai désigné Bétsalel... Je l’ai rempli d’une inspiration Divine, de sagesse, de réflexion, et de science...” (Exode 31 – 2,3)
Bétsalel fut choisi par Hachem pour aider Moché à bâtir le Michkan et ses éléments. Il fut doté pour cela de trois qualités : la sagesse – ‘Ho’hma, la réflexion – Tvouna, et la connaissance – Daath.
Ces trois caractères apparaissent aussi comme des éléments fondateurs à d’autres occasions :
· La création du monde (Proverbes 3 – 19, 20) : “ Hachem a fondé, par la ‘Ho’hma, la terre ; par la Tvouna, Il a affermi les cieux ; par le Daath, les abîmes s’entrouvrent... ”
· Pour la construction du Beth-Hamikdach ( Rois I 7 – 14) : “ Il était doté de ‘Ho’hma, de Tvouna et de Daath... ”
Ces trois qualités serviront à la construction du troisième Beth-Hamikdach, ainsi qu’il est écrit ( Proverbes 24 – 3) : “ C’est par la ‘Ho’hma que sera édifiée la maison ; c’est par la Tvouna qu’elle sera consolidée ; grâce au Daath le logis sera rempli de biens rares et précieux. ”
C’est aussi par ces trois qualités que sera reconnu le Machia’h ( Isaïe 11 – 2) : “ Sur lui reposera l’esprit de Hachem, l’esprit de ‘Ho’hma, l’esprit de Bina, l’esprit de conseil et de force, de Daath et de crainte de D-ieu. ”
Pirkéï dé Rabbi Eliézer


L'EDITO
JOYEUX ANNIVERSAIRE !

Vous imaginez-vous transformer votre jardin en zoo avec un chameau, un cheval, un boeuf, des poneys, deux lamas, un yak, une chèvre, une poule, une tortue et un boa constrictor ?
Une grand-mère américaine (évidemment) l'a fait pour célébrer le premier anniversaire de ses deux petites-filles jumelles. Pour la bagatelle de 1200 dollars, cette prestation incluait aussi l'animation, les cadeaux et des décors inspirés du film "Les 102 Dalmatiens."

Mais peut-être que votre enfant préfèrerait un repas gastronomique,
ponctué d'une pièce montée géante et animé par des clowns ?
Ce sont là deux exemples de fête qui, comme le remarque un psychologue de renom, "mettent en place des repères qui peuvent s'avérer en décalage avec la réalité. Il est important que lors des célébrations d'anniversaire on aide l'enfant à ne pas laisser les valeurs matérielles l'emporter sur la famille et l'amitié."
Dans le souci de restaurer les valeurs ancestrales et en même temps de limiter les dépenses, de nombreux parents – même très fortunés - ont choisi de tempérer les extravagances liées à ces fêtes familiales.
Très bien, mais, me direz-vous, quel rapport y a-t-il entre les anniversaires et le Judaïsme ? L'idée qu'il n'y a rien de juif à fêter son anniversaire est tellement répandue que même certaines figures d'érudition au sein de la communauté déclarent que l'anniversaire est dénué de toute signification au regard de la tradition juive.

Il y a 13 ans, le Rabbi a lancé une campagne destinée à sensibiliser les enfants comme les adultes à l'importance de leur anniversaire en les encourageant à célébrer ce dernier d'une manière juive traditionnelle.*
Les sources du Judaïsme expliquent que l'anniversaire est un moment propice lors duquel "Mazalo govèr", la source spirituelle de l'âme brille plus intensément. L'énergie divine qui était présente à votre naissance l'est de nouveau avec plus de dynamisme lors de votre anniversaire chaque année.
Ainsi, votre anniversaire est le meilleur moment pour améliorer la qualité de votre vie dans l'année qui va suivre. Pour tirer le meilleur parti de ce jour, il y a un certain nombre de choses que vous pouvez faire : consacrer un moment à passer en revue l'année qui s'achève, prendre une bonne résolution pour celle qui vient, donner de la charité, étudier la Torah et organiser une fête avec vos amis et votre famille. A cette occasion, ne manquez pas de partager avec vos amis les leçons que vous avez tirées de votre introspection.
Après avoir entendu parler des suggestions du Rabbi, une institutrice de l'enseignement public fut tellement enthousiasmée qu'elle en incorpora certaines dans les fêtes d'anniversaire de ses élèves. Elle demanda à chaque enfant de prendre une bonne décision et de raconter aux autres élèves quelque chose de précieux et de profond qu'ils avaient appris récemment.
Pour savoir quand votre anniversaire tombe dans le calendrier juif, appelez
votre Beth 'Habad – Lubavitch. Il vous sera communiqué la date hébraïque de votre naissance et quand elle tombe cette année. Célébrez votre anniversaire d'une manière juive traditionnelle, en mettant l'accent non sur le matérialisme mais sur les vertus familiales, l'amitié et la croissance spirituelle.
*Le Rabbi a lancé cette campagne en relation avec l'anniversaire de sa femme, la Rabbanit 'Haya Mouchka. Le jeudi 25 Adar – le 15 mars – marquera le cent sixième anniversaire de la naissance de la Rabbanit.
Pour connaitre vous aussi et célébrer votre anniversaire juif, envoyez nous votre date et l'heure de votre naissance à http://www.loubavitch-neuilly.com/emplir.htm

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