jeudi 1 février 2007

TORAH SPOT BECHALA'H (5)



Jeudi 1er février 2007 - 13 Chevat 5767


'Houmach
Au désert, le peuple souffre de la faim et de la soif. D.ieu adoucit miraculeusement les eaux amères de Marah puis Moïse fera jaillir de l’eau d’un rocher en le frappant de son bâton.Des cailles apparaissent le soir et au matin la manne est donnée dont Moïse dit: «C’est cela le pain que l’Eternel vous a donné pour nourriture».Les enfants d’Israël se voient ordonner de ramasser une double portion de manne le vendredi en prévision du Chabbat , jour de repos, « Chabbat saint pour l’Eternel ».

Tehilim
Lire les Tehilim 105 et 69 à 71

Tanya
Chapitre 23:
L'Admour Hazaken explique qu'à un niveau plus raffiné, le sens du terme "'idolâtrie" ("Avoda Zara") n'est pas celui que l'on entend habituellement - à savoir, le fait de renier D.ieu. En réalité, le fait même de se considérer et d'être à ses propres yeux une existence indépendante et autonome vis-à-vis de D.ieu, constitue un acte "d'idolâtrie".
Puis, l'Admour Hazaken poursuit en expliquant que la Volonté profonde de D.ieu
brille d'une façon dévoilée à travers l'accomplissement des Mitsvot et que lorsque Juif accomplit Ses Mitvsot, il s'unifie complètement avec D.ieu. Cependant l'unification d'un Juif lorsqu'il étudie la Totah est encore supérieure à l'unification obtenue lorsqu'il pratique les Mitsvot.

Rambam (Séfer Hamitsvot)
Mitsva négative N° 114 :C'est l'interdiction qui nous a été faite de tondre un [animal destiné au] sacrifice.

Pensée juive
Le Yortseït (anniversaire) est fixé à la date de la mort, y compris la première année, même si le jour de l'enterrement est beaucoup plus tard que celui de la mort.Lorsque mon grand-père (le Rabbi Maharach) fut âgé de sept ans, son père (le Tséma'h Tsédek) lui répondit, une fois: «Lorsque D.ieu fit l'homme droit, Il lui accorda Son bienfait et lui conféra une grande qualité. En effet, bien qu'il marche sur la terre, il peut toujours voir le ciel. A l'inverse, celui qui marche à quatre pattes ne voit que la terre».

Un jour - une hala'ha
Lois et coutumes de Tou Bichevat
Le nouvel an des arbres Tou bi Chevat, le quinze du mois de Chevat est le nouvel an des arbres, le temps où, en Terre Sainte, apparaissent les premiers bourgeons des arbres les plus précoces : après le sommeil de l’hiver, un nouveau cycle ainsi commence.Du point de vue de la hala’ha, de la loi religieuse juive, le quinze Chevat marque une date importante au regard des prélèvement opérés, en Israël, sur les produits de la terre. A compter de cette date, en effet, les fruits apparaissant en bourgeons sur les arbres sont réputés appartenir au nouvel « exercice ». Nous marquons ce jour en mangeant des fruits d’abondance et, en particulier, les 7 espèces que la Torah énumère en louange de la Terre d’Israël : « un pays de blé, d’orge, de vin, de figues et de grenades, d’olives et de miel », le vin renvoyant biensûr au raisin et le miel étant de dattes. De l’homme, la Torah nous dit qu’il est « tel l’arbre des champs ». L’arbre est un végétal, en hébreu, tsoméa’h, celui qui pousse. D’abord graine, il devient un arbuste et, envers et contre tout, s’efforce de grandir jusqu’à être un arbre portant ses fruits. Il y a là un enseignement qui concerne chacun : quelle qu’ait été la journée qui s’achève, il faut que demain soit meilleur, plus positif, que nos actions soient de « beaux fruits » dignes de nos profondes racines.

Délivrance & Machia'h
« Zé Kéli - Voilà mon D-ieu et je lui rends hommage. »
Toutes les créatures d'Hachem ont eu envie de percevoir Sa présence. Moché supplia D-ieu de se dévoiler à lui dans Sa splendeur, mais Il lui répondit que ceci était impossible. Même les anges essaient de voir Sa présence, et n’y arrivent pas. C’est pourquoi ils proclament, «Béni soit l’Éternel en Son lieu,» exprimant ainsi, quelle que soit sa place, car en fait, ils ne sauraient Le percevoir. Cependant, au moment où le peuple juif traversa la mer, ils furent capables de voir la présence divine de façon si claire qu’ils pouvaient pointer du doigt et dire, « Zé - Voilà mon D-ieu. » Mais ceci n’est pas encore à la hauteur de la perception de D-ieu que nous aurons à l’époque Messianique. Hachem dit aux enfants d’Israël : “ Pendant la traversée de la mer, vous n’avez exprimé qu’un seul voilà - Zé, mais à l’époque du Machia’h, vous direz deux fois voilà - Zé, comme il est dit dans la prophétie d’Isaïe : « On dira en ce jour, voilà notre D-ieu en qui nous avons mis notre confiance pour être secouru; voilà l’Éternel en qui nous espérions. Réjouissons-nous et soyons joyeux de Sa délivrance.» La révélation qui prendra place en l’époque Messianique sera donc beaucoup plus grande que celle vécue par nos ancêtres au moment de la sortie d’Égypte.

Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER הכ"מ
Source :
toramelchneor@hotmail.fr

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