vendredi 22 mai 2009

TORAH SPOT BAMIDBAR EREV CHABBAT


ב"ה
Vendredi 22 mai 2009 -28 Iyar 5769
43ème jour du Omer
Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam
Horaires de Chabbat
Paris: Entrée: 21h16 - Sortie: 22h37

'Houmach
Les Lévites devront assurer le service dans le Sanctuaire, remplaçant les premiers-nés d'Israël (dont le nombre est, à peu près, équivalent) disqualifiés par la faute du veau d'or. Cependant 273 premiers-nés sont en surnombre par rapport aux 22 300 lévites. Ils doivent payer une somme de cinq shekels pour leur rachat.

Tehilim

Lire les Tehilim 108 (קח) et 135 à 139 (קלה-קלט)

Tanya

Likouteï Amarim: chapitre 52
L'Admour Hazaken développe dans ce chapitre ce qu'il a commencé à expliquer dans le chapitre précédent : afin de nous faire comprendre que la Présence Divine, bien que présente partout, puisse être dévoilée d'une façon plus intense en certains lieux, l'Admour Hazaken établi un parallèle entre le monde (le macrocosme) et le corps (le microcosme).
Ce parallèle est souligné par le verset : «De ma chair, je contemplerai le divin». L'âme d'un homme se trouve dans l'ensemble de son corps et dans l'ensemble de ses membres et, malgré cela, le lieu essentiel de résidence de l'âme est le cerveau, car c'est là que le dévoilement de l'âme y est le plus important.
De la même façon, bien que Dieu remplisse l'ensemble des mondes, le dévoilement divin qui se trouve dans les mondes supérieurs est plus important que celui présent dans les mondes inférieurs.

Rambam
Voici les 14 principes (Chorachim) qui ont guidé le RAMBAM dans l'énumération des commandements (613 Mitsvot).Nous nous contenterons ici de les énoncer succinctement.
Principe n°1: Il ne faut pas inclure dans cette liste des commandements d'origine rabbinique.
Principe n°2: Nous ne devons pas inclure dans cette énumération des lois déduites grâce à l'une des treize règles d'exégèse selon lesquelles la Torah est expliquée ou par le principe de l'exclusion (basé sur la présence dans un verset d'un mot, d'une particule ou d'une lettre supplémentaire).
Principe n°3: Il ne faut pas inclure à cette énumération les commandements qui ne sont pas applicables à toutes les générations.
Principe n°4: Il ne faut pas inclure (parmi les 613 Mitsvot) des prescriptions se rapportant à l'ensemble des commandements de la Torah. (par exemple : "Et vous respecterez Mes Lois")
Principe n°5: Il ne faut pas compter le motif donné pour un commandement comme un commandement séparé.
Principe n°6: Lorsqu'un commandement contient à la fois une Mitsva positive et une Mitsva négative, ces deux Mitsvot sont comptées séparément, l'une positive et l'autre négative.
Principe n°7: Les règles de détail d'un commandement ne sont pas comptées parmi les (613) commandements.
Principe n°8: Une interdiction excluant un cas particulier d'application d'un commandement n'est pas comptée parmi les commandements négatifs.
Principe n°9: Il ne faut pas baser le décompte (des commandements) sur le nombre de fois qu'un commandement, positif ou négatif, est répété dans la Torah; mais il faut plutôt le fonder sur la nature d'une action interdite ou permise.
Principe n°10: Les actions prescrites en tant que préliminaires à l'observance des commandements ne doivent pas être comptées séparément.
Principe n°11: Les divers éléments formant ensemble un commandement ne doivent pas être comptés séparément.
Principe n°12: Il n'y a pas lieu de compter séparément les étapes successives pour l'accomplissement d'un commandement.
Principe n°13: Le nombre des commandements n'augmente pas selon le nombre de jours pendant lesquels il faut les accomplir.
Principe n°14: Il convient de compter les différentes sortes de punitions comme des commandements positifs.

Hayom Yom
Lors d'une des visions nocturnes, au cours desquelles le Tséma'h Tsédek vit l'Admour Hazaken, pendant les trente jours qui suivirent son décès, ce dernier lui répéta le discours 'hassidique introduit par la phrase "le monde tient sur trois choses".
Après ce discours, l'Admour Hazaken dit: "lorsque l'homme émet de la semence le premier (l'enfant sera une fille): c'est ta mère. Lorsque la femme émet de la semence la première (l'enfant sera un garçon): c'est toi"(Il est à noter que ce discours 'hassidique fut le premier récité par le Tséma'h Tsédek lorsqu'il devint le Rabbi. Du reste, il refusa, dans un premier temps, de prendre la tête des 'Hassidim et n'accepta de le faire que lorsque Rabbi Perets de Tchernikov lui présenta l'argument développé ci-dessus.)

Un jour - une hala'ha
Lois & coutumes de Chavouot (1)

- Cette année la fête de Chavouot tombe les vendredi 29 et samedi 30 mai.La fête commence donc depuis le jeudi 28 mai au soir.
- Le premier soir de Chavouot (jeudi 28 mai), on attend jusqu'à la sortie des étoiles avant de prier Arvit, afin que les 49 jours du Omer soient complets, ainsi que l'ordonne la Thora: "Elles seront 7 semaines entières".
- Il est de coutume de veiller durant toute la 1ère nuit de Chavouot et de lire à cette occasion le "Tikoun de Chavouot".
- A la fin de la veillée, peu avant l'aube, on a coutume de se tremper 4 fois dans un Mikvé.

Délivrance & Machia'h
Les Psaumes annoncent que, lorsque le Machia'h sera venu, «notre bouche se remplira de rire». Certes, ce nouveau temps sera celui d'une joie sans limite, cependant que signifie précisément le rire dans un tel contexte? En hébreu, la valeur numérique du mot «rire» est 414.
C'est également celle de l'expression «Or Eïn Sof» qui signifie «lumière infinie» de D.ieu. Cette correspondance nous indique justement le sens profond de ce rire : la révélation de D.ieu. Infinie, elle nous conduira au plus haut et au plus essentiel du «plaisir» divin.

La Question à un Rav (שאלות ותשובות)
Question:
D'après la coutume 'Habad doit-on dire les bénédictions du matin et le Chema du coucher avec un Gartel?
Réponse:
La tradition veut que l'on dise les bénédictions du matin san "Gartel", et c'est ainsi qu'agit le Rabbi Rachab
En revanche, la coutume veut que l'on porte le "Gartel" pour le Chema du coucher.

Le récit de la semaine: Le Séfer Torah qui réunit
Terminer l'écriture d'un Séfer Torah est toujours un événement joyeux. C'est pourquoi Rav Chalom Leverton et son épouse Aliza, de East Windsor dans le New Jersey, décidèrent d'organiser une grande fête, une semaine avant Roch Hachana. Ils contactèrent plusieurs médias ; un magazine, le Jewish State Newspaper, accepta avec enthousiasme de publier tout un article à ce sujet.
Rav Leverton était ravi et proposa de donner plus tard tous les renseignements nécessaires quant à la date et au lieu de la cérémonie. Mais la rédaction du journal avait d'autres plans : «Nous allons publier l'article maintenant !»
- Maintenant ? En plein mois d'août ? s'étonna Rav Leverton. La plupart des gens sont en vacances, qui lira l'article maintenant ? Il vaudrait mieux faire la publicité plus près de la date prévue mais d'un autre côté, tout un article valait mieux qu'un simple entrefilet.Rav Leverton contacta la famille qui avait offert la plus grande partie des fonds nécessaires et demanda si elle acceptait d'être interviewée.
- Nous sommes très touchés mais nous préférons rester dans les coulisses. Nous ne cherchons pas les honneurs.Entre-temps, la rédaction du journal se faisait plus pressante : «Donnez-nous davantage de renseignements sur la valeur d'un Séfer Torah, sur d'autres cérémonies similaires ; procurez-nous des photos !»
D'après leur insistance, Rav Leverton comprit que l'événement ferait la une du magazine.«J'ai recherché dans notre documentation et j'ai retrouvé les fascicules que nous avions imprimés l'année précédente quand nous avions commencé la rédaction du Séfer Torah. Sans trop réfléchir, j'ai choisi quelques photos prises à cette occasion et les ai envoyées à la rédaction du journal».
Effectivement, en plein mois d'août, le journal publia un long article avec une photo en première page. La photo choisie représentait un membre fidèle de la synagogue, M. Zwi Pomper qui avait été honoré lors de la cérémonie.
«M. Pomper est un homme âgé, extrêmement agréable. C'est un survivant de la Shoah qui avait perdu toute sa famille. Malgré les difficultés qu'il a rencontrées dans sa vie, il irradie de joie et d'amour pour le judaïsme. C'était une belle photo, un article intéressant et, après tout, j'étais satisfait bien qu'il s'agisse d'une histoire de l'année précédente».
Le lendemain de la parution du journal, Rav Leverton reçut un appel téléphonique d'un avocat juif qui habitait à une demi-heure d'ici.
- Monsieur le rabbin ! (On le sentait très excité et ému). J'ai lu l'article qui faisait la une du journal. Je vous appelle à propos de ce vieux monsieur sur la photo, un de vos fidèles. C'est son nom dans la légende qui a attiré mon attention. Je porte le même nom que lui et tout laisse croire que nous sommes en famille !
- Je suis désolé de vous décevoir, maître Pomper mais notre ami Zwi Pomper est l'unique survivant de sa famille. Il a survécu au ghetto de Varsovie et au camp d'extermination. Il ne s'est jamais marié. Il est certain que toute sa famille a péri dans la Shoah et qu'il n'a plus aucun parent !
- Attendez ! Mon grand-père est arrivé aux Etats-Unis en 1935, en laissant ses parents et sa famille à Varsovie. Durant toutes ces années, nous avons espéré que quelqu'un aurait survécu, insista l'avocat. Nous avons fait des recherches mais sans résultat. Et maintenant je tombe «par hasard» sur la photo d'un survivant du ghetto qui porte notre nom de famille !
Rav Leverton promit de s'occuper de l'affaire et téléphona à M. Pomper. Avec tact, il lui demanda des détails supplémentaires sur sa famille : peut-être certaines personnes avaient-elles quitté Varsovie avant la guerre ?
«Oh oui ! Je me souviens que, quand j'étais un petit garçon, il y avait eu une fois une fête d'adieu pour des cousins qui partaient s'installer aux Etats-Unis. Quand moi-même je suis arrivé aux Etats-Unis après la guerre, j'ai cherché à les contacter mais en vain, je ne les ai jamais retrouvés. Au bout d'un certain temps, j'ai décidé d'oublier tout cela et d'aller de l'avant, de me reconstruire. Pourquoi me demandez-vous cela ?»
Quelques jours plus tard, les deux M. Pomper étaient réunis : ils étaient effectivement apparentés ! Ensemble ils dansèrent avec le nouveau Séfer Torah au Beth 'Habad, une semaine avant Roch Hachana.«Quand je pense que pour moi, c'était une histoire de l'année dernière...»

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