vendredi 19 septembre 2008

TORAH SPOT KI TAVO (6)


ב"ה
Vendredi 19 septembre 2008 - 19 Elloul 5768
Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam
Horaires de Chabbat
Paris: Entrée: 19h37- Sortie: 20h41

'Houmach
La dernière partie de Ki Tavo contient des paroles d'avertissement. Après avoir énuméré les bénédictions par lesquelles D.ieu récompensera le peuple quand il accomplira les Commandements de la Torah, Moché rapporte longuement les terribles conséquences de leur abandon : maladie, famine, pauvreté, exil.
Il conclut en déclarant qu'en ce jour, quarante ans après leur naissance en tant que peuple, les Israélites sont parvenus à avoir «un cœur pour savoir,des yeux pour voir, des oreilles pour entendre».

Tehilim

Lire les Tehilim 107 (קז) et 90 à 96 (צ-צו)
Entre Roch Hodech Elloul et Yom Kipour on ajoute chaque jour 3 Tehilim, aujourd'hui: 55-56-57

Tanya

Igueret Hakodech: chapitre 16
Dans une lettre adressée aux communautés, l'Admour Hazaken demande à chacun de faire l'effort de ne pas cesser de contribuer à la Tsedaka des communautés pauvres d'Erets Israël, malgré le fait que les personnes sollicitées soient elles-mêmes dans des situations financières très difficiles.

Rambam
Mitsva négative N° 173 :Il nous est interdit de consommer des poissons impurs.
Mitsva négative N° 175 :C'est l'interdiction qui nous a été faite de consommer des insectes ailés, tels des mouches, des abeilles, des frelons et autres espèces du même genre.
Mitsva négative N° 176 :Il nous est interdit de consommer ce qui rampe sur le sol, comme les vers, serpents, scorpions, que l'on range dans cette catégorie.
Mitsva négative N° 177 :Il nous est interdit de consommer les petits animaux rampants, qui se développent dans des substances organiques en décomposition, même si ce ne sont pas des espèces connues, et s'ils ne sont pas issus d'un mâle et d'une femme.
Mitsva négative N° 178 :C'est l'interdiction qui nous a été faite de manger des êtres qui se développent dans les graines et dans les fruits et qui, une fois sortis, rampent autour de la graine ou du fruit; même si on trouve l'un d'entre eux, après coup, dans la nourriture, il est défendu d'en manger et celui qui en consomme est puni de bastonnade.

Hayom Yom
L'Admour Hazaken, alors qu'il était encore à Vitebsk, donna une explication du verset (Devarim 19, 9-10) «vous vous trouvez tous ensemble devant l'Eternel». Il traduisit "Etse'ha", ton bois, par "ton conseil". Ainsi, Hotev Etse'ha, ton coupeur de bois, signifie également ton coupeur de conseils. Il dit:«On doit casser les "nombreuses pensées du coeur de l'homme".Puis, commentant l'expression "puiseur d'eau", il expliqua qu'il faut déverser les eaux desquelles découlent tous les plaisirs.»

Un jour - une hala'ha
Lois & Coutumes de Roch Hachana (5)

- Durant tous les repas de Roch Hachana, on trempe le pain dans le miel après avoir fait la bénédiction "Hamotsi Le'hem Min Haarets" (contrairement au reste de l'année où l'on trempe le pain 3 fois dans le sel).
- Le 1er soir de Roch Hachana après le Motsi (la bénédiction sur le pain et sa consommation) on consommera une pomme douce trempée dans le miel.
On fera d'abord la béndiction sur la pomme "Boré Peri Haets" et ensuite seulement on dira la formule "Yehi Ratson Milefane'ha Chete'hadech Aleïnou Chana Tova Oumetouka".

Délivrance & Machia'h
La promesse selon laquelle «comme aux jours de ta sortie d'Egypte, Je te montrerai des mer­veilles», s'accomplira immédiatement, avec la venue de notre juste Machia'h, qui s'appelle Mena'hem, comme le Tsema'h Tsedek.
Il vien­dra, nous libérera et nous conduira, la tête haute, vers notre terre.
Alors, «ils se réveilleront et se réjouiront ceux qui reposent sous terre» et le Tséma'h Tsedek sera parmi eux.
Dès lors, Me­na'hem sera le roi Machia'h.
(Discours du Rabbi, veille de Roch Hachana 5744-1983)

Le Récit de Chabbat: Pourquoi tout cela?
Né dans une famille juive pratiquante, je n'en fus pas moins enrôlé dans l'armée du Tsar avant la première Guerre Mondiale.
J'y combattis vaillamment et je gagnais même plusieurs médailles pour actes de bravoure. A la fin de mon service militaire, j'étais donc considéré comme un citoyen loyal, exemplaire.
Mais vint la Révolution Communiste en 1917. Je fus convoqué devant un " Tribunal du Peuple " et, pensant naïvement que mes actes de bravoure et mes médailles prouveraient ma loyauté à la patrie, je me présentais en toute confiance devant le tribunal qui me fit aussitôt comprendre que l'échelle des valeurs avait changé.
Après un procès expéditif de dix minutes, je fus condamné à quinze ans de " travaux forcés de rééducation en Sibérie " pour le crime d'avoir " maintenu une loyauté sans faille à l'ancien régime ".
Complètement abasourdi par ce retournement de situation, je fus amené immédiatement en prison où je croupis plusieurs semaines avant d'être envoyé par train, dans des conditions horribles, vers un camp de travail.Puis vint une " meilleure " nouvelle : le gouvernement avait besoin de volontaires pour un navire brise-glace qui devait se frayer un chemin vers un obscur territoire de Sibérie, sous des températures de moins cinquante degrés, afin de construire un camp militaire.
Là-bas, la nourriture serait bien meilleure, il y aurait moins d'heures de travail et (encore une raison pour s'enrôler), chaque année passée sur ce bateau compterait pour trois années. Je sautais sur cette "chance".
Au bout de cinq ans d'enfer, la plupart des membres d'équipage étaient morts de froid ou de maladies mystérieuses. Le projet fut abandonné et ceux qui avaient survécu furent renvoyés chez eux. Miraculeusement je fus un des survivants.
J'aurais dû être reconnaissant... mais une pensée me hantait : je ne pouvais accepter le fait que rien, absolument rien n'avait résulté de tous mes efforts.
Je n'arrêtais pas de me dire que tout cela avait un sens, une utilité, mais je n'arrivais pas à comprendre lesquels. Au début, c'était une question lancinante, mais bien vite cela devint une idée fixe, une obsession.
Puis un soir, alors que je marchais dans la rue, j'entendis des chants provenant de la synagogue. Un groupe de 'Hassidim de Loubavitch étaient assis autour d'une table, mangeaient des cornichons et des harengs et buvaient un peu de vodka non sans avoir trinqué " Le'haïm ", " A la vie ! "
Puis l'un d'entre eux se mit à parler :" Un jour, un vieux baron polonais, très riche, eut une idée bizarre. Il voulait faire ériger sa propre statue à partir d'un certain marbre qu'on ne trouvait qu'en Extrême-Orient ; cette statue devait par la suite orner sa pierre tombale.Il fit appel à un négociant en pierres précieuses, un Juif en qui il avait toute confiance et lui donna une grosse somme d'argent. Celui-ci devait se rendre en Inde, y acheter un gros bloc de ce marbre et le rapporter en Pologne.
Ce Juif était un 'Hassid du saint Rabbi de Rougine : il se rendit d'abord chez son Rabbi qui lui accorda sa bénédiction et l'encouragea pour son voyage. Un mois plus tard, le négociant arrivait en Inde, certain de réussir puisqu'il avait reçu la bénédiction de son Rabbi. Il acheta le marbre et prit le chemin du retour.Une nuit, au milieu du voyage, alors qu'il dormait dans la cabine du navire, il fut réveillé par un grand choc : il se précipita sur le pont et constata que le bateau faisait naufrage.
Il ne trouva personne dans le bateau, les marins et les passagers avaient disparu !
Affolé, il trouva pourtant une embarcation de secours dans laquelle il put prendre place puis il dériva dans l'océan jusqu'à ce qu'il trouvât une île déserte. Il était sauvé ! Il avait réussi à prendre avec lui ses Téfilines et ses livres qui lui tinrent compagnie... durant trois ans, jusqu'à ce qu'il remarque qu'un bateau s'approchait de son île.
On lui envoya un canot de secours, il put monter à bord et, quelques jours plus tard, retrouver la terre ferme.Un mois plus tard, il atteignit la Pologne et se rendit au château du baron, mais ce dernier était mort, son château avait été vendu : il n'y avait plus de baron, plus d'argent, plus de marbre, plus de statue, plus rien !
Il retourna chez son Rabbi pour demander une explication." Sache que des étincelles de sainteté étaient prisonnières sur ton île. Nul Juif ne s'y était jamais rendu ; aucune bénédiction n'y avait jamais été récitée, aucune Mitsva n'y avait jamais été effectuée.
Durant les trois années que tu y as passé, tu as pu délivrer et purifier ces étincelles ! "Je n'avais jamais entendu une telle explication auparavant, mais je compris que je tenais là la réponse à ma question.
En Sibérie, j'avais, sans m'en rendre compte, élevé des étincelles de sainteté.Je décidai de rester avec ces 'Hassidim et d'étudier avec eux.Et voilà comment je suis devenu un 'Hassid de Loubavitch.
Rav Né'hémia
Kfar 'Habad - Israël
Traduit par Feiga Lubecki


Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
A la mémoire de Rabbi Moshe ben Rabbi Dov Ber LEVERTOV ע"ה ז"ל
Source : www.kehilat-chneor.com

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