mercredi 3 septembre 2008

TORAH SPOT CHOFTIM


ב"ה
Mercredi 3 septembre 2008 - 3 Elloul 5768
Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam

'Houmach
Moché rappelle au peuple que la tribu de Lévi n'héritera d'aucune partie de la Terre d'Israël car "D.ieu est sa part".
En effet, cette tribu qui comporte à la fois les Léviim et les Cohanim aura pour rôle de servir D.ieu. Il est ainsi rappelé les portions qui reviennent au Cohanim dans les sacrifices.

Tehilim

Lire les Tehilim 107 (קז) et 18 à 22 (יח-כב)
Entre Roch Hodech Elloul et Yom Kipour on ajoute chaque jour 3 Tehilim, aujourd'hui: 7-8-9

Tanya

Igueret Hakodech: chapitre 10
Lorsque l'on accomplit une Mitsva, cela a pour effet d'attirer une "lumière" divine. Le dévoilement de cette lumière constitue un acte de 'Hessed (bonté) divin.
Cependant cette lumière, avant de descendre ici-bas, et de pouvoir se dévoiler dans des objets matériels (comme les Tsitsit; les Tefilines, les pièces que l'on donne à la Tsedaka) doit subir une contraction.
Cette lumière qui s'habille dans le monde correspond au premier niveau de 'Hessed ('Hessed Olam). Cependant, celui qui s'écarte du chemin de la Torah et des Mitsvot empêche le fait d'attirer cette lumière dans le monde. Ce manque ne pourra être réparé que par le niveau de Rav 'Hessed (le 2ème niveau de 'Hessed) qui étant d'un niveau très élevé pourra combler les manquements précédents.

Rambam
Mitsva négative N° 356 :Il nous est défendu de reprendre la femme qu'on a répudiée après qu'elle a épousé quelqu'un d'autre.

Hayom Yom
Celui qui a foi en la Divine Providence sait que «les pas de l'homme sont préparés par D.ieu». Telle âme doit purifier et améliorer un certain objet dans un endroit particulier.Depuis des siècles, parfois même depuis la création du monde, l'objet qui souhaite sa purification et son élévation attend la venue de l'âme qui pourra la réaliser.De la même façon, l'âme attend, depuis sa création, le moment de descendre ici-bas afin d'assumer la mission de purification et d'élévation qui lui est confiée.

Un jour - une hala'ha
Lois générales sur les bénédictions (3)

L'ensemble des bénédictions se partage en 3 grandes catégories:
- les bénédictions liées à un profit
- les bénédictions de louanges et de remerciements (adressés à D.ieu)
- les bénédictions sur les Mitsvot

Les bénédictions de louanges ont été instituées à l'occasion de divers évènements qui se produisent dans la vie. Elles ont été instituées afin de se souvenir continuellement du Créateur et de Le craindre. Elles sont considérées comme une prière que.
Exemples:
-la bénédiction de "Chéhèheyanou" et "Hatov Vehamètiv" que l'on prononce à l'occasion d'un heureux évènement.
-la bénédiction de "Dayan Haemet" que l'on prononce en entendant une mauvaise nouvelle, ainsi que toutes les bénédictions qui ont été instituées lorsque l'on voit quoi que ce soit qui montre les miracles et les merveilles de D.ieu.

Délivrance & Machia'h
Rabbi Israël de Rouzin rentra un jour de Roch-Hachana dans sa synagogue et il s'adressa à ses élèves en ces termes :
«Permettez-moi de vous raconter une petite histoire ! Une fois, un paysan se rendit pour la fête de Roch-Hachanna en ville. Cet homme - comme beaucoup de paysans à son époque - était analphabète ; il ne savait ni prier, ni étudier.
A la Shul, il passait son temps à observer les fidèles en attendant que l'office se finisse.»
«Quel ne fut pas son étonnement lorsqu'il s'aperçut qu'au moment de la Amida, la synagogue se drapa de gravité et que pratiquement tous les fidèles se mirent à pleurer.»
«Pourquoi toute cette peine ? Pourquoi tant de pleurs?» se demanda le paysan. «Je ne comprends pas, il n'y a pourtant pas eu de dispute ! ? Il y avait une bonne ambiance ! »
«Après réflexion, le paysan conclut que l'office se prolongeant, les fidèles doivent avoir faim. Et puisque le paysan avait lui aussi faim, il se joignit à l'assemblée et il se mit aussi à pleurer.»
«Après la Amida, les personnes cessèrent de pleurer. Le paysan mit alors en doute sa théorie, jusqu'au moment où une idée lumineuse jaillit de son esprit : Bien-sûr, ils ne pleurent plus, car ils se consolent du fait qu'ils ont laissé le Tcholent sur le feu avant de partir. Or, il est recommandé de laisser mijoter ce plat pendant de longues heures afin d'attendrir la viande. La longueur de la prière ne fera qu'améliorer le goût!»
«On fit la lecture du Sefer Torah puis la communauté se concentra sur les préparatifs pour le Choffar. L'atmosphère se glaça encore une fois et tous se mirent à pleurer. Notre paysan ne comprenait plus rien, mais après une rude réflexion, il s'exclama :
'C'est peut-être vrai qu'il est préférable que le plat mijote, mais l'assemblée n'en peux plus ! Elle n'a plus la force d'attendre !'
Le pauvre homme se remit alors à pleurer.»
Rabbi Israël conclut son récit et ajouta : «Mes amis, ce récit est en fait une parabole sur le Galouth - l'exil.»

Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
A la mémoire de Rabbi Moshe ben Rabbi Dov Ber LEVERTOV ע"ה ז"ל
Source :www.kehilat-chneor.com

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