vendredi 22 août 2008

TORAH SPOT EKEV [6]

Vendredi 22 août 2008 - 21 Mena'hem Av 5768
Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam

Horaires de Chabbat
Paris: Entrée: 20h34- Sortie: 21h43
Lyon: Entrée: 20h19 - Sortie: 21h22
Marseille: Entrée: 20h12 - Sortie: 21h14
Toulouse: Entrée: 20h29 - Sortie: 21h30
Nice: Entrée: 20h06 - Sortie: 21h07
Montréal: Entrée: 19h34 - Sortie: 20h38
Miami: Entrée: 19h32 - Sortie: 20h24
Jerusalem: Entrée: 18h35 - Sortie: 19h52
Tel-Aviv: Entrée: 18h55 - Sortie: 19h54

'Houmach
Moché commande encore au peuple de détruire les idoles des anciens maîtres de la terre et de ne pas se laisser gagner par un sentiment d'arrogance qui lui ferait croire que «ma puissance et la force de mes mains m'ont apporté cette richesse».Un passage essentiel de la paracha est constitué par le second paragraphe de la prière fondamentale du Chema qui reprend les commandements contenus dans le premier en les assortissant des bénédictions liées à leur accomplissement et des conséquences négatives résultant de leur négligence.

Tehilim

Lire les Tehilim 107, (קז) et 104 à 105 (קד-קה)

Tanya

Igueret Hakodech: chapitre 6
La qualité qui caractérise Yaacov Avinou est la miséricorde. cette qualité qui doit se retrouver chez tous ses descendants, consiste pour chacun d'entre nous, à ressentir une grande miséricorde pour l'étincelle divine qui réside dans notre corps. ceci en ne commettant aucune action qui n'est pour but de servir D.ieu.

Rambam
Mitsva positive N° 59 :Il s'agit du commandement nous incombant de faire sonner des trompettes au Temple lors de tous les sacrifices saisonniers.Lois de la Meguila et Hanouka Chap 1 et 2

Hayom Yom
S'engager activement sur les voies 'hassidiques, implique, même lorsque l'on se trouve au marché, absorbé par ses affaires, de penser à ce que l'on peut faire pour la 'Hassidout et pour le bien-être des 'Hassidim.Lorsque l'on rencontre, dans une foire, une relation d'affaires, on persuadera cette personne de prendre part aux cours publics de 'Hassidout ou aux réunions 'hassidiques.Suivre résolument les voies 'hassidiques est une obligation personnelle incombant à chacun, quel que soit son niveau de connaissances de la 'Hassidout.

Un jour - une hala'ha
Règles & Coutumes relatives au mois de Elloul (2)
Il est de coutume de sonner du Choffar pendant le mois de Elloul, à l''exception de la veille de Roch Hachana: a) on marque ainsi une différence entre les sonneries qui ne sont qu'une coutume et la sonnerie de Roch Hachana qui est une mitsva de la Torah. b) afin de troubler le Satan et de lui faire croire que Roch Hachana est passé (et qu'il n'y a donc plus lieu de porter des accusations sur les Juifs).

Délivrance & Machia'h
Un des disciples du Tsema'h Tsédek possédait une auberge qu'il louait au gouverneur de la ville. Il avaitl'habitude de payer la totalité de la location en une seule annuité. Quand le 'Hassid fut trop âgé pour se déplacer chez le gouverneur, il envoya son fils à sa place, pour régler la somme de la location. Le fils proposa au gouverneur de baisser le prix de la location et en échange, il était prêt à payer la somme de la location pour les trois années à venir. Le gouverneur accepta la proposition et ainsi le fils paya la somme équivalente à trois ans de location pour un prix moins élevé. Quand le fils annonça à son père la bonne nouvelle, son père s'écria : «Ne crois-tu pas que Machia'h arrivera cette année?! Tu as plutôt gaspillé de l'argent en payant les deux années à venir!».

Le Récit de Chabbat :
Dimanche, rue des Rosiers
Mes parents étaient des Juifs traditionalistes. Bien sûr, ils me rappelaient de temps en temps que j'étais juif mais cela ne signifiait pas grand chose pour moi.
Nous nous rendions à la synagogue pour les fêtes et célébrions le Séder le soir de Pessa'h ainsi que le jeûne de Yom Kippour. Mais pour moi, ce n'était que des formalités religieuses, familiales, sans réelle profondeur spirituelle.
Un dimanche, alors que je me promenais dans le fameux quartier du «Pletzel», rue des Rosiers à Paris, un jeune 'Hassid me demanda si j'étais juif. Bien sûr, je répondis par l'affirmative.
Il me proposa alors de mettre les Téfilines ; je refusai en haussant les épaules et je continuai ma route. De nature, je suis plutôt curieux. Mes collègues à l'Université prétendent que la phrase que j'utilise le plus souvent est : «Prouvez-le !»
Mais la proposition du jeune homme m'avait intrigué. Au fond, que signifiait cette identité juive ? Quel était l'intérêt de pratiquer ces quelques rites qu'on m'avait enseignés s'ils n'avaient aucune signification profonde ?
Soudain, je me demandai pourquoi moi, un intellectuel évolué, je continuai à participer à des cérémonies religieuses qui n'avaient aucun sens, à part le respect que je devais à mes parents.
Plus le temps passait, plus cette question de l'identité juive me tracassait. J'éprouvais véritablement une crise morale qui affectait ma vie de tous les jours.
J'achetai de nombreux livres, je me renseignai à droite et à gauche mais sans trouver de réponses satisfaisantes.Quelques mois plus tard, au printemps 1983, je retournai «par hasard» rue des Rosiers.
Cette fois-ci, les Loubavitch disposaient d'un petit stand avec un magnétophone mais avec une seule cassette : celle-ci n'arrêtait pas de diffuser un chant 'hassidique joyeux sur un verset des Psaumes (je sus plus tard que c'était le Psaume correspondant alors à l'âge du Rabbi cette année-là).
Bien que mes connaissances en hébreu soient limitées, je finis par «enregistrer» dans ma mémoire les quatre mots du refrain : «Kouma Elokim, Chafta Haarets...» («lève-toi, Eternel, juge la terre...»).
De loin, j'observai assez longtemps ce qui se passait autour de ce stand. Les jeunes gens en charge s'appliquaient : ils étaient sérieux et sincères, animés d'une foi joyeuse.
Je m'approchai de l'un d'entre eux, âgé d'environ vingt ans et il me proposa, en toute simplicité, des cours de 'Hassidout. Mais l'idée ne m'enthousiasmait pas : «Si D.ieu existe, je veux y 'parvenir' par ma propre démarche et non parce que quelqu'un m'en aurait persuadé !»
Pas découragé pour autant, le jeune homme qui continuait de mettre les Téfilines aux passants, me parla du Rabbi et me conseilla de lui écrire : «Il comprend le français et saura répondre à vos questions» ajouta-t-il en me tendant un papier avec l'adresse du Rabbi.Je pris sa suggestion au sérieux et écrivis, quelques jours plus tard, une lettre longue et détaillée.
Je mentionnai les questions qui m'avaient tracassé ces derniers mois depuis ma première rencontre avec les jeunes 'Hassidim, rue des Rosiers. Je mentionnai mes doutes - si cartésiens et si typiquement français - quant à l'existence de D.ieu et à la nécessité de pratiquer des rites religieux. Je conclus en souhaitant que le Rabbi me procure une réponse toute intellectuelle qui apaiserait mes angoisses.
J'envoyai la lettre et me sentis déjà un peu mieux.Tous les jours, je guettais la réponse du Rabbi dans ma boîte aux lettres. Mais elle tardait et j'en étais fort déçu.
Trois mois passèrent et je finis par me persuader qu'il n'y aurait pas de réponse.Un matin - je sus plus tard que c'était le 13 Elloul 1983 - je me réveillai en pleine forme, contrairement à mon habitude ces derniers temps.
A peine levé, je me mis à chanter et, tout étonné, je remarquai que les paroles n'étaient autres que «Kouma Elokim, Chafta Haarets...». Je n'étais plus assailli par mes propres questions et, tout en me rendant à mon travail, je continuai de chanter. De fait, j'avais tout simplement envie de prier et c'était les seuls mots que j'avais enregistrés en hébreu dans ma mémoire...
Instinctivement je sus que ma vie ne serait plus la même...Le même jour, je me procurai de la nourriture cachère et j'achetai le «Kitsour Choul'hane Arou'h» afin d'apprendre sérieusement les lois de la vie juive.
Quelques jours plus tard, j'achetai des Téfilines et me promis de les mettre chaque jour. En rentrant chez moi, j'ouvris la boîte aux lettres : une lettre de Brooklyn ! Le Rabbi m'avait répondu, justement le 13 Elloul !Le plus curieux, c'est que justement le Rabbi ne me répondait pas sur un mode intellectuel, bien que je sache que de nombreux livres contiennent les lettres qu'il a envoyées à différentes personnes à propos de leurs doutes sur la foi en D.ieu.
Non, le Rabbi m'écrivait très brièvement : 1) il lirait ma lettre auprès du tombeau de son beau-père, le Rabbi précédent, ce que j'interprétai comme le fait que mes questions relevaient davantage de ma santé mentale - et donc du domaine de la prière - que de la discussion intellectuelle. 2) il m'assurait que je trouverai la réponse à mes questions grâce à la pratique scrupuleuse des Mitsvot.
Par la suite, les circonstances m'ont amené à fréquenter plutôt une Yechiva «lithuanienne», mais il est évident que c'est le Rabbi qui m'a ramené vers le judaïsme.
Quand je pense qu'autrement, je serais devenu un professeur d'université assimilé de plus...Grâce au Rabbi, je suis maintenant à la tête d'une famille nombreuse et mes enfants étudient la Torah qu'ils vivent intensément et sincèrement.
Raconté par A. S.Kfar Chabadtraduit par Feiga Lubecki

Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
A la mémoire de Rabbi Moshe ben Rabbi Dov Ber LEVERTOV ע"ה ז"ל
Source :
www.kehilat-chneor.com

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