vendredi 20 juin 2008

TORAH SPOT CHELA'H


ב"ה

Vendredi 20 juin 2008 - 17 Sivan 5768
Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam
Horaires de Chabbat
Paris: Entrée: 21h38- Sortie: 23h04

'Houmach
Le commandement de consacrer à D.ieu une portion de la pâte, lorsque l'on confectionne la 'hallah, le pain, est donné.Un homme viole le Chabbat en ramassant du bois : il est mis à mort. D.ieu ordonne de placer des franges (Tsitsit) aux quatre coins de nos vêtements pour qu'elles nous soient un rappel d'accomplir Ses commandements.

Tehilim

Lire les Tehilim 107, (קז) et 83 à 87 (פג-פז)

Tanya

Chaar Hayi'houd Vehaemouna: Chapitre 6
Les attributs de D.ieu, tels qu'ils se dévoilent ici-bas, sont "inclus" les uns dans les autres: le Nom Divin "A-vaya" (qui représente l'attribut divin de bonté) forme un avec le Nom Divin E-lokim (qui représente, quant à lui, l'attribut de rigueur). En effet, puisque "une entité ne peut se cacher elle-même", l'attribut de "rigueur" ne peut exercer son effet de voile que par rapport aux créatures, et en aucun cas par rapport au Créateur. Ainsi, le monde n'occupe aucune place vis-à-vis de de D.ieu et ne constitue en aucun cas quelque chose d'extérieur à Lui. C'est ainsi qu'il est dit: "Il n'y a rien d'autre que Lui".

Rambam
Mitsva positive N° 1 : Il s'agit de l'ordre qui nous incombe de croire en D.ieu, c'est-à-dire que nous devons croire qu'Il est à la fois l'origine et la cause de toute chose, Celui qui fait exister toutes les créatures.
Mitsva négative N° 1 :C'est le commandement qui nous interdit de croire en une autre divinité que l'Eternel.
Mitsva positive N° 2 :C'est l'ordre qui nous a été enjoint de croire en l'unicité de D.ieu, c'est-à-dire qu'il faut croire que le Créateur de toutes les choses existantes et leur cause première n'est qu'Un seul et même Etre.

Hayom Yom
Se restreindre pour ne pas tirer pleinement profit de ce monde matériel n'est qu'une bonne préparation au service de D.ieu. Ce service lui-même a pour objet de transformer la matière en un réceptacle pour la Divinité.

Un jour - une hala'ha
Règles relatives à la veille du Chabbat (10)
- On nettoie les vêtements en l'honneur de Chabbat jeudi, afin de pouvoir disposer de davantage de temps pour les préapratifs du Chabbat, le vendredi
- Le prophète Isaïe dit: "si tu le tiens en honneur en t'abstenant de suivre tes voies ordinaires". Les Sages expliquent que les termes "si tu le tiens en honneur" s'appliquent au fait de porter durant le Chabbat des vêtemenst différents des jours de semaine.
- On s'efforcera des posséder de beaux vêtements pour Chabbat et l'on changera l'ensemble de ses vêtements avant l'entrée du Chabbat. Il sera également bon de posséder un Talit spécifiquement réservé à l'usage chabbatique.

Délivrance & Machia'h
Les écrits du Ari Zal disent que la dernière génération de l'exil, qui sera la première de la défense future, est la réincarnation de celle qui quitta l'Égypte et ceci s'applique à la présente époque. Et, tout comme la libération de l'Égypte fut obtenue par le mérite des femmes vertueuses qui vivaient alors, la délivrance future sera aussi par le mérite des femmes de la présente époque. Comme on l'a maintes fois souligné, il est une évidence que cette génération est la dernière de l'exil et sera, en conséquence, la première de la délivrance future. Pourquoi est-ce particulièrement notre époque qui aura le mérite de connaître la délivrance ? Parce qu'elle peut être comparée à un nain qui se trouve sur les épaules d'un géant. Incontestablement elle est « naine ». Malgré cela, lorsqu'elle est placée sur les épaules d'un géant, elle voit encore plus loin que lui. C'est ainsi le nain qui peut annoncer au géant la venue du Machia'h et lui dire : «Viens, dansons ensemble à la rencontre de notre juste Machia'h». (Extrait d'un discours du Rabbi)

Le Récit de Chabbat: La guerre du 'Hazan
Mon père était rabbin et Cho'het (sacrificateur rituel). Dans sa synagogue de Newark (New Jersey), il avait un ami qui était un 'Hassid du précédent Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Its'hak Schneersohn. Grâce à cet ami, j'eus le privilège d'obtenir une entrevue avec le Rabbi la veille de mon incorporation dans l'armée américaine pendant la Seconde Guerre Mondiale.On me fit entrer dans le bureau du Rabbi : celui-ci était assis devant sa table mais tournait le dos à ses visiteurs. Son secrétaire me demanda la lettre dans laquelle j'avais écrit la bénédiction que je souhaitais recevoir du Rabbi. Nul n'avait le droit de voir le visage du Rabbi, je ne voyais que son dos mais je ressentais comme si je me tenais en présence de D.ieu.Après que j'ai donné mon papier, on me fit patienter dans une antichambre et on me dit d'attendre. Dix minutes plus tard, un secrétaire me tendit une enveloppe fermée avec la recommandation du Rabbi de ne l'ouvrir qu'une fois que je serais rentré à la maison. Bien que dévoré de curiosité, je n'ouvris l'enveloppe qu'à mon arrivée chez moi.Le message du Rabbi était écrit clairement, en yiddish. A partir du moment où j'embarquerais pour l'Europe, je devais chaque jour prier avec mon Talit et mes Téfilines et les protéger durant toute ma carrière militaire. Le Rabbi m'assurait que le Talit et les Téfilines me protégeraient et me permettraient de rentrer sain et sauf chez moi.Mon Talit et mes Téfilines étaient enveloppés dans un simple sac de velours noir, avec une étoile de David brodée en fil d'or dans le coin supérieur gauche. Mon prénom hébraïque, Eliézer Ben Arié Leib était écrit en fil d'or dans le coin droit. Quand je ne l'utilisais pas, le sac en velours était introduit dans un sac en cuir, imperméable à l'eau, suspendu à un crochet à l'intérieur d'un tank.Chaque matin, je me levais encore plus tôt que mes camarades G.I. pour prier. Les jours de pluie, je priai à l'intérieur du tank. Nul autre que moi n'avait le droit de toucher le sac en velours.J'étais opérateur radio sur un tank M10 attaché à la 45ème division Oklahoma en Allemagne. Les Nazis devaient se rendre dans les douze à quinze jours à venir. Mon tank était parqué au repos et le soleil se couchait. Tout allait bien, le calme régnait quand le camion de ravitaillement d'essence se plaça derrière le tank. Nous avions commencé à décharger l'essence du camion tandis que nos camarades chargeaient les munitions et la nourriture.Ces activités produisaient beaucoup de bruit, ce qui explique que nous n'avons pas entendu le mortier qui explosa à la gauche des deux véhicules. Un soldat fut tué sur le coup tandis que des éclats métalliques pénétrèrent dans mon corps. Le bruit qui avait alors été assourdissant fit place à un silence mortel, un silence tel que je crus que j'étais devenu sourd. Tandis que je gisais dans la boue, perdant abondamment mon sang, j'entendis un oiseau qui chantait non loin de là.«Ce son si agréable sera-t-il le dernier que j'entendrai de ma vie ?» eus-je le temps de penser. «Quelle ironie ! Je suis un 'Hazane (cantor) professionnel et j'aurais entendu de la musique au dernier moment de ma vie !»Très vite les activités reprirent : des hommes couraient en aboyant des ordres tandis que des soldats gémissaient et suppliaient qu'on les aide. Un incendie se déclara, menaçant de faire exploser le stock de munitions et l'essence qui venaient d'être chargés.Voyant que j'étais encore vivant, les médecins ordonnèrent qu'on me transporte à l'hôpital de campagne non loin de là. Tandis qu'on m'installait sur la civière, je criai à mon sergent juif : «Apporte-moi mon Talit et mes Téfilines, mon Talit et mes Téfilines, c'est vital !». Le médecin ordonna mon départ mais je continuais de crier, de plus en plus fort jusqu'à ce que mon Talit et mes Téfilines fussent posés à mes côtés et que je puisse les serrer fermement contre moi.Le personnel médical procéda immédiatement à l'opération. Malheureusement, ma montre, mon sac personnel et mon porte-monnaie me furent dérobés mais pas mon sac à Téfilines qui avait été caché sous ma couverture. Il est resté avec moi. Durant l'opération, je l'avais confié à une infirmière qui me le rendit trois jours après, quand je finis enfin par me réveiller. Elle avait remarqué l'étoile de David brodée sur le sac et en avait pris soin. Elle avait reconnu instinctivement le pouvoir du Talit et des Téfilines.La bénédiction du Rabbi s'était réalisée. Je retournai chez mes parents, sain et sauf même si j'étais blessé. J'avais emporté et protégé mon Talit et mes Téfilines comme le Rabbi me l'avait recommandé et eux m'avaient protégé.* * *Bien que mes fils m'aient, par la suite, acheté d'autres Talitots avec des broderies plus fines et plus fraîches, je préfère continuer d'utiliser ce Talit pour la prière quotidienne.

Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
A la mémoire de Rabbi Moshe ben Rabbi Dov Ber LEVERTOV ע"ה ז"ל
Source :www.kehilat-chneor.com

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