dimanche 24 février 2008

TORAH SPOT KI TISSA (6)

ב"ה

Vendredi 22 février 2008 - 16 Adar Richone 5768


Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam

Horaires de Chabbat
Paris: Entrée: 18h03 - Sortie: 19h12


'Houmach
D.ieu inscrit à nouveau les Commandements. Moché reçoit la vision des Treize Attributs de miséricorde. A son retour, son visage est à ce point rayonnant qu'il doit se couvrir d'un voile qu'il ne retire que pour s'adresser à D.ieu et pour enseigner ses lois au peuple.


Tehilim


Lire les Tehilim 106 (קו) et 79 à 82 (עט-פב)


Tanya


Likouteï Amarim: chapitre 30
Dans le chapitre précédent, l'amour Hazaken a expliqué qu'il arrive parfois que le BeÏnoni souffre de « l'obstruction du coeur », et que de ce fait, bien que méditant à la grandeur de Dieu, cette réflexion ne lui permet pas d'agir sur son coeur afin de dominer la matérialité et la grossièreté. L'amour Hazaken conseilla alors de s'approfondir dans des sujets qui amènent à avoir « le coeur brisé », afin de casser et de briser cette matérialité qui provient de son âme animale et qui s'opposent à la lumière et à la sainteté de l'âme divine.
Dans ce chapitre, l'amour Hazaken prodigue encore des conseils sur des sujets à méditer pour avoir « le coeur brisé ».


Rambam


Mitsva positive N° 98 :Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint d'agir conformément aux lois prescrites en ce qui concerne l'impureté des aliments et des boissons. Ce commandement comprend l'ensemble des lois concernant l'impureté de toutes les sortes d'aliments et de boissons.


Hayom Yom
L'Admour Hazaken dit:«Parmi les offrandes du Sanctuaire, il y avait de l'or, de l'argent et du bronze. Mais seuls les miroirs, offerts par les femmes, étaient brillants. Ceux-ci servirent à confectionner le bassin (des ablutions) et son support, qui furent les derniers de tous les instruments du Sanctuaire à être fabriqués. Or, ils étaient utilisés au tout début du service quotidien (pour l'ablution du Cohen), car "le début est lié à la fin".»(Pour la fabrication du bassin des ablutions et de son support, voir Chemot 38, 8. Le principe selon lequel «le début est lié à la fin» souligne que l'influence divine est circulaire. C'est donc au point le plus bas de la création qu'est perceptible l'élévation la plus considérable. Voir à ce propos le 23 Chevat.)


Un jour - une hala'ha
Lois du Kidouch, du Motsi et de la Havdala (1)

- C'est une Mitsva positive de la Torah de sanctifier le jour du Chabbat par des paroles, comme il est dit: "Souviens-toi du jour du Chabbat pour le sanctifier". On mentionne le Chabbat à son entrée (par le Kidouch) et à sa sortie (par la Havdala).
- Les Sages ont institué de dire ces paroles sur une coupe de vin.
- Les femmes sont astreintes à la Mitsva du Kidouch du Chabbat comme les hommes.


Délivrance & Machia'h
« Tu ne sauras voir Ma face, car nul homme ne peut Me voir et vivre. »
Nul, dit ce verset, ne pourrait voir Hachem et rester en vie ; pourtant, le Roi David disait: « Quant à moi, puissé-je, grâce à mon Tsédek - mes actes de justice - contempler Ta face et, à mon réveil, me rassasier de Ta vue. » En fait, David Hamele'h exprime ici le souhait de vivre les Temps Messianiques. A cette époque, il sera possible de contempler la Divinité, ainsi qu'il est écrit: «On dira en ce jour: 'Voici notre D.ieu en qui nous avions mis notre confiance pour être secourus ! Voici l'Eternel en qui nous espérions !' »Il est aussi dit: «Car ils verront, de leurs propres yeux, l'Eternel retourner à Tsion.»C'est grâce au Tsédek - actes de Tsédaka, de justice sociale - que David comptait jouir de la vision du Divin. La Tsédaka est si grande qu'elle permet aux hommes qui tendent la main aux nécessiteux de vivre le privilège de la Révélation.La Tsédaka est si puissante qu'elle permet aux justes et aux impies qui la pratiquent de voir Hachem. Nos sages illustrent, ainsi, cette idée : Une matrone rêvait d'avoir un jour le privilège de rencontrer le Roi. Elle eut une idée: confectionner une couronne pour le Roi. Elle la fabriqua et se dirigea fièrement au château ; les gardiens du Palais, voyant la couronne, lui ouvrirent toutes les portes qui menaient à la salle du Trône.Chaque pièce que nous donnons à notre prochain est une couronne que nous offrons à Hachem.


Le Récit de Chabbat: Ayal, au jour de Yom Kippour

Ayal avait onze ans. Son père, un diplomate israélien, travaillait au Consulat à New York. Lors d'une réception en l'honneur du raid victorieux sur Entebbe, Ayal ressentit de violents maux de tête. Le docteur diagnostiqua un virus et recommanda le repos. Au bout de quelques semaines, les douleurs disparurent mais, un jour, Ayal se plaignit que le côté droit de sa tête le faisait terriblement souffrir. On procéda à des examens plus approfondis. Les semaines suivantes, Ayal remarqua les yeux gonflés de sa mère, l'air anxieux de son père bien qu'ils fissent tout leur possible pour lui cacher la vérité. Il insista tant et si bien qu'ils lui révélèrent qu'il avait une tumeur. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il ne lui restait que trois mois à vivre, selon les médecins. La veille de Yom Kippour de cette année 1976, un collègue du père d'Ayal lui suggéra de passer le jeûne auprès du Rabbi de Loubavitch: après tout, le Rabbi avait déjà accompli tant de miracles et donné tant de bénédictions ! Un 'Hassid qui rendait fréquemment visite au personnel du Consulat Israélien s'arrangea pour que la famille d'Ayal puisse passer le jour de fête chez une famille de Crown Heights, le quartier du Rabbi. Le Rabbi sourit d'habitude aux enfants mais, cette année-là, la veille de Kippour il ne sourit pas à Ayal ; il souhaita cependant à Ayal et à son père une bonne et douce année avec un visage grave. Comme de coutume, Ayal et son père passèrent toute la journée à la synagogue parmi les milliers de fidèles. L'après-midi touchait à sa fin, le diplomate envoya son fils se restaurer et se reposer avant la prière de Neïla, celle qui clôture la journée sainte. Yom Kippour allait bientôt se terminer. Tous les fidèles avaient les yeux fixés sur le Rabbi. Soudain, le Rabbi souleva son Talit (châle de prière), scruta l'assemblée de son regard pénétrant puis se tourna vers son secrétaire. Celui-ci annonça que tous les enfants devaient venir entourer le Rabbi sur sa plateforme à l'avant de la synagogue. Bien entendu, tous les adultes aidèrent les enfants à se frayer un chemin dans la foule pour arriver jusqu'au Rabbi. Le Rabbi regardait toute cette agitation et attendait. "Pourquoi ai-je envoyé Ayal manger juste à ce moment-là ?" regrettait son père. "Il aurait pu se tenir maintenant, au moment le plus saint de l'année, juste à côté du Rabbi! Il est parti depuis longtemps! Pourquoi n'est-il pas encore revenu?" Des centaines d'enfants se pressaient sur la plate-forme. Le 'Hazane (l'officiant) attendait un signe du Rabbi pour entamer l'office le plus solennel de la journée. Mais le Rabbi attendait. Soudain un dernier enfant arriva. C'était Ayal. Les 'Hassidim l'aidèrent, le passèrent d'un bras à l'autre par-dessus les têtes et les chapeaux et il atteignit la plateforme. Immédiatement le Rabbi se tourna vers le mur et on chanta: "Avinou Malkénou", "Notre Père, notre Roi". Ceux qui se tenaient près du Rabbi le virent pleurer. La prière se termina. Le Rabbi sourit aux enfants, à tous les enfants. Ayal et ses parents rentrèrent manger chez leur famille d'accueil puis retournèrent chez eux. Plus tard, cette nuit-là, Ayal annonça à ses parents: "Je n'ai plus mal à la tête. Je veux que vous m'emmeniez demain chez le docteur pour des examens de contrôle!" Le rendez-vous avait été fixé depuis longtemps pour quatre jours plus tard. Mais Ayal insista pour être examiné immédiatement, afin de prouver qu'il allait bien. Son père réussit à obtenir un rendez-vous et on procéda aux examens. Quelques jours plus tard, le père d'Ayal entra en trombe dans la maison et, pleurant et riant à la fois, réussit à annoncer les résultats des examens: "Tu avais raison! Il n'y a plus aucune trace de la tumeur!" * * * L'ambassadeur israélien aux Nations Unies, M. Haïm Herzog, dirigeait toute une délégation de diplomates qui rendaient traditionnellement visite au Rabbi à Sim'hat Torah. Ayal et son père étaient avec eux. Ils souhaitaient remercier personnellement le Rabbi qui leur accorda une attention spéciale. "Merci Rabbi, je me porte bien!" dit Ayal timidement. Le père d'Ayal, très ému, ajouta : "Le Rabbi a sauvé la vie de mon fils!" Le Rabbi sourit, fit un geste de dénégation pour ce commentaire et dit: "Remerciez D.ieu et souvenez-vous toujours qu'Il a fait ce miracle pour vous!"


Réalisé pour l'élévation de l'âme de Nicole Mazal Tob bat Eliahou ZELTZER ע"ה ז"ל
A la mémoire de Rabbi Moshe ben Rabbi Dov Ber LEVERTOV ע"ה ז"ל
source :
www.kehilat-chneor.com

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