jeudi 21 juin 2007

HABAD A NEUILLY - PARACHAT 'HOUKAT

MISSION (PRESQUE) ACCOMPLIE

Nombreux sont ceux qui s'étonnent que l'on parle du leadership du Rabbi au présent, qu'on le considère actuel malgré notre incapacité à le percevoir physiquement.
Le Midrache nous enseigne que D-ieu montra à Adam, le premier homme, l'ensemble des générations à venir, chacune avec ses grands dirigeants. Ces dirigeants sont les Tsadikim (les Justes), dont les âmes ont été envoyées par D-ieu dans ce monde, dans Son infinie bonté, pour guider les générations, se soucier de leurs besoins matériels et spirituels, et indiquer au Peuple Juif la marche à suivre.
La philosophie 'hassidique explique que ces grands dirigeants sont le coeur et l'esprit du corps du Peuple Juif.
Chaque génération a sa propre et unique mission dans le projet générique de toute la création qui est de créer une "résidence" pour D-ieu dans ce monde matériel à travers la révélation du Machia'h et la rédemption messianique. Dans le Tanya, l'œuvre maîtresse de Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi (le fondateur du 'hassidisme 'Habad), il est expliqué que les premières générations furent comme la tête, leur occupation principale étant l'étude de la Torah.
Les générations plus récentes, connues sous le nom du "talon du Machia'h", sont liées, elles, à l'action concrète. Au sein même des générations, nous retrouvons cette subdivision, les Tsadikim – et en particulier le chef de la génération – constituant la "tête" du peuple, lui indiquant la direction à suivre dans l'accomplissement de son rôle spécifique.
Le Tout-Puissant envoie à chaque génération le leader qui lui convient, selon la tâche qui lui est impartie. Le Talmud exprime cela en citant le verset : "Un soleil se couche, un soleil se lève", qui signifie qu'avant même que la direction d'un Tsadik se soit totalement achevée, se profilent déjà une nouvelle mission et un nouveau Tsadik.
Ce nouveau leader vient diriger sa génération dans l'accomplissement de la volonté divine dans une direction originale correspondant à sa nature propre.
Appliquons ces principes à notre propre génération. Dans le premier enseignement 'hassidique officiel délivré par le Rabbi lorsqu'il prit sur lui la direction du Peuple Juif, il déclara explicitement que notre génération, la septième depuis Rabbi Chnéour Zalman, sera celle qui fera parvenir la création au but que D-ieu lui a assigné.
Cela devant se faire en faisant descendre la présence divine à l'intérieur de ce monde physique avec la révélation du Machia'h et le commencement de la Rédemption.
Le Rabbi nous a dit à plusieurs reprises dans ses discours les plus récents que nous avons achevé le service divin lié à l'exil et que notre tâche maintenant est de nous préparer à la rédemption. "Le temps de votre délivrance est arrivé," a-t-il déclaré prophétiquement. C'est là un message totalement différent de tous ceux qui ont pu être donnés dans l'histoire du Peuple Juif.
Et de manière singulière, cela ne dépend pas d'une action spécifique que nous devons accomplir. Cette fois-ci, rien de nouveau : le Rabbi a expliqué que nous devons accomplir plus de bonnes actions, plus étudier la Torah, mieux accomplir les Mitsvot, comme une préparation et un avant-goût de l'ère messianique. Cependant, tant que la rédemption n'a pas effectivement commencé, avec la construction du troisième Temple à Jérusalem et le rassemblement en terre sainte de tous les Juifs de la Diaspora, l'objectif de notre génération n'est pas encore atteint et nous demeurons dans la septième génération avec le Rabbi à notre tête.
Pourquoi le Tout-Puissant a-t-Il voulu que, à la conclusion de la mission de cette génération, la direction du Rabbi s'opère de la présente manière restera probablement un mystère jusqu'au de dévoilement complet de Machia'h. Mais, ce que nous savons clairement, ce que le Rabbi nous a dit lui même de manière non équivoque, c'est que le rôle de notre génération est d'amener concrètement la rédemption et de nous y préparer, ainsi que le monde entier. Et tant que ça ne sera pas accompli, nous restons dans la même génération, avec le même Rabbi.
Le Rabbi et son leadership sont présents et actuels. Ils continueront à l'être jusqu'à ce que D-ieu soit miséricordieux envers nous, et que notre mission soit enfin couronnée de succès..


LA PARACHA AVEC LE RABBI MHM

Dans le Midrash sur notre Paracha, ‘Houkath, nos sages parlent des trois bienfaits miraculeux qui accompagnaient Israël lors de son séjour dans le désert : les nuées saintes, une source et la Manne.
Les nuées de gloire entouraient le peuple Juif. Elles le protégeaient du vent, elles tuaient les serpents et les scorpions et aplanissaient son chemin. Elles nettoyaient aussi ses vêtements.
La Manne était la nourriture des Juifs dans le désert. Elle prenait le goût que la personne désirait avoir ; chaque individu ressentait un goût différent lorsqu’il en mangeait. Une fois mangée et digérée, la Manne devenait une partie intégrante du corps du Juif qui s’en était nourri.
La source – offerte par D-ieu par le mérite de Miriam – approvisionnait en eau les Juifs dans le désert. Bien que l’eau ne constitue pas un aliment à elle seule, elle est pourtant le moyen qui permet de transporter toutes les énergies fournies par les autres aliments dans toutes les parties du corps.
Ces trois phénomènes – les nuées, la Manne et la source – font allusion à la Torah. Comme les nuées, la Torah nous protège de l’extérieur.
Comme la Manne, elle nous enrichit de l’intérieur et nous nous unissons à elle.
Et comme l’eau, la Torah est le moyen qui permet à ce que toutes ces qualités intérieures et extérieures atteignent chaque Juif.
Maintenant, analysons ces trois phénomènes séparément :
La Manne, qui imprégnait les Juifs dans leur intérieur profond, n’était pas donnée sous la même forme et à proportion égale à chacun. Les justes recevaient la Manne prête à la consommation. Alors que les méchants devaient la moudre, la pétrir et la cuire pour qu’elle soit comestible. Ceci parce que les Juifs étaient différents intérieurement.
Il en va de même pour l’étude de la Torah. Il y a celui qui remplit la Mitsva d’étudier la Torah en récitant le “ chéma Israël ” chaque matin. Alors qu’un autre devra étudier toute la journée. La mesure de l’obligation d’étudier la Torah varie selon la situation de chaque individu ; ses obligations seront proportionnelles à ses possibilités et à son temps libre.
Les nuées, par contre, entouraient tous les Juifs de façon égale. Les nuages protégeaient tout le monde du danger des serpents et des scorpions.
Le désert symbolise ce monde dans lequel les personnes rencontrent souvent des difficultés et des épreuves. Ainsi, la Torah entoure chaque Juif. Elle protège chaque membre du peuple d’Israël. L’essence de chaque Juif est identique. C’est pourquoi la Torah nous appartient de façon égale.
Enfin, la source coule depuis les hauteurs vers les niveaux les plus bas. La Torah aussi est descendue des sphères les plus élevées spirituellement pour servir dans le plus bas degré – le monde matériel dans lequel nous vivons. C’est cette qualité de la Torah qui – comme l’eau – transporte la “ Manne” et les “ nuées” de la Torah vers chaque Juif. Car lorsqu’un Juif, quel que soit son niveau, lit la Torah, il reçoit toutes les qualités de la Torah :
La Manne (l’immanence) et les nuées (la transcendance). L’eau va vers le bas ; cela est donc valable même si la personne ne comprend pas encore la signification des mots qu’elle prononce.
Likouté Si’hoth Vol II


LE RABBI ECRIT

Le 12 Tamouz est la Fête de la libération du Rabbi précédent, Rabbi Yossef Yits'hak. Celle-ci fut obtenue aux yeux de toutes les nations. Non seulement elle fut diffusée, mais, en outre, il fut souligné qu'elle était accordée en application des lois du pays. C'est pour cela qu'il fallut attendre, pour qu'elle soit effective, le 13 Tamouz, date à laquelle les bureaux de l'administration étaient ouverts, d'après ces mêmes lois.
Et, c'est grâce à cette libération que le Rabbi parvint ensuite aux Etats-Unis, pays à partir duquel il diffusa la Torah, le Judaïsme et les sources de la 'Hassidout, de manière sans cesse croissante. Quarante ans après qu'il ait quitté ce monde, cette diffusion se développe encore, auprès des Juifs, mais également auprès des non Juifs, pour lesquels elle porte sur les actes de bonté, la justice, la droiture et les sept Mitsvot des descendants de Noa'h, afin de préparer l'accomplissement de la promesse selon laquelle "Je transformerai les nations pour Le servir d'une seule épaule".
Discours du Rabbi, 12 Tamouz 5749-1989


VIVRE AVEC MACHIAH

“ Ceci est le statut de la Torah : parle aux Béné-Israël pour qu’ils t’apportent une vache rousse, intacte et sans défaut, et qui n’ait pas porté de joug. Vous la remettrez à Elazar, le Cohen, il la conduira hors du camp. On l’immolera en sa présence... Le Cohen prendra du bois de cèdre, de l’hysope, et de l’écarlate, qu’il jettera dans le feu où se consume la vache. Cependant, un homme pur rassemblera les cendres de la vache et les déposera en un lieu pur. Elles y resteront pour l’assemblée d’Israël en vue d’eau lustrale. ” (Nombres 19 – 2,9)
Le Midrash voit dans ces versets une allusion aux périples et aux exils du peuple Juif. Mais la Guéoulah y est aussi annoncée.
Ainsi, la “vache rousse pure et sans défaut” représente le peuple d’Israël. “Elazar le Cohen”, c’est le prophète Yirmiyah – Jérémie – qui était Cohen, lui aussi, et “qui sortit
du camp” avec le peuple d’Israël au moment de l’exil. Puis le verset fait allusion à la dévastation de la terre d’Israël et à la destruction du Temple. Les trois éléments qui accompagnent les cendres – le bois de cèdre, l’hysope et l’écarlate – sont les trois prophètes : ‘Hanania, Michaël et Zé’haryah.
Mais, enfin, “l’Homme Pur” – D-ieu – “rassemblera” son peuple en un “lieu pur” – Yérouchalayim. D-ieu enverra “l’eau lustrale” pour purifier Israël de tous ses péchés et de toutes ses impuretés, comme il est dit dans Yé’hezkiël (36 – 25) : “ J’aspergerai sur vous des eaux pures... ”
Yalkouth Chimoni

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