vendredi 18 mai 2007

'HABAD A NEUILLY

CHAVOUOTH : CAMPING JUIF

Pensez à vos dernières vacances.
Vous vous rappelez toute l'excitation qui accompagnait la programmation de chacun des détails du voyage ?
Les autres autour de vous (famille ou amis) étaient tous d'accord sur tous les aspects de ces vacances, où, quand et comment, ce qui rendait l'élaboration de ce projet un véritable plaisir. N'est-ce pas ?
En fait, probablement pas.
Souvent, les vacances "de rêve" peuvent s'avérer de vrais cauchemars quand chaque participant s'évertue à ce que ses attentes, ses désirs, ses contraintes budgétaires et ses intérêts soient satisfaits.
Quand le Peuple Juif voyagea de l'Egypte vers le Mont Sinaï, ils étaient des millions à voyager ensemble. Le voyage en lui-même pourrait être décrit comme un rêve qui se transforma en cauchemar.
Cependant, quelque chose d'absolument unique se produisit lorsqu'ils arrivèrent au Mont Sinaï.
"Ils étaient partis de Refidim et ils entrèrent dans le désert de Sinaï et y campèrent ; et Israël y campa en face de la montagne." dit la Torah (Exode 19 : 2).
Nos Sages font remarquer que le verset emploie une forme plurielle quand il dit "Ils étaient partis … ils entrèrent …campèrent" mais emploie le singulier pour "Israël y campa", c'est-à-dire "comme une seule personne, animés d'un même coeur."
C'est grâce à leur unité qu'ils reçurent la Torah. D-ieu dit " Puisqu'ils haïssent la discorde et qu'ils aiment la paix, puisqu'ils sont devenus un seul et même campement, le moment est venu de leur donner la Torah !" car "la raison pour laquelle toute la Torah fut donnée est d'amener la paix dans le monde, comme il est écrit 'Ses voies sont des voies pleines de délices et tous ses sentiers aboutissent au bonheur' (Proverbes 3 : 17)."
Les gens sont différents physiquement et mentalement.
Malgré cela, ces distinctions ne doivent pas pour autant diviser et séparer les gens entre eux. Elles leur permettent, au contraire, de se compléter mutuellement. Ainsi, à travers l'union harmonieuse des facettes différentes mais complémentaires de chacun parvenons-nous à un plus haut degré d'unité et de perfection.
Les Enfants d'Israël ressentirent au Mont Sinaï cette unité absolue qui les rassemblait. C'est dans cet état d'esprit, "comme un seul homme et d'un même coeur," qu'ils aspirèrent ardemment à recevoir la Torah, et c'est alors que D-ieu la leur donna.
Il en sera de même pour la Rédemption. Il est dit de l'ère messianique que "l'occupation du monde entier sera exclusivement la connaissance de D-ieu."
Toute connaissance de D-ieu provient de la Torah. Le rôle final de Machia'h sera donc "d'enseigner à toute l'humanité les chemins de D-ieu et alors toutes les nations viendront l'écouter." Il dévoilera à tous une profondeur nouvelle dans les enseignements actuellement cachés et ésotériques de la
Torah infinie, permettant ainsi à l'homme "d'atteindre la connaissance de son Créateur autant qu'il lui est donné d'y parvenir."
Afin de permettre au monde entier de jouir de ces nouvelles révélations, l'ère messianique sera donc celle de la paix et de l'harmonie quand il n'y aura plus "ni famine, ni guerre, ni jalousie, ni rivalité."
Dans l'anticipation de la Rédemption, nous devons nous préparer pour cette nouvelle révélation de la même manière que nous l'avons fait pour la révélation du Mont Sinaï. Nous devons dépasser toutes les différences qui peuvent engendrer des dissensions et des divisions et devenir "comme un seul homme, avec un même coeur" en nous focalisant sur ce qui nous unit, sur le dénominateur commun que nous partageons tous. La paix et l'harmonie hâteront à n'en pas douter la paix éternelle de l'ère messianique.
Adapté de Living with Moshiach de Rav J. Immanuel Shochet,
publié par les éditions Kéhot



LA PARACHAT AVEC LE RABBI MHM

La Paracha de cette semaine nous raconte comment la tribu de Lévi fut choisie pour servir D-ieu dans le Michkan, et plus tard dans le Beth-Hamikdach.
Les Lévites furent choisis pour représenter le peuple juif, et c’est par leur intermédiaire que les bénédictions Divines étaient données à l’ensemble du peuple Juif.
Le choix de cette tribu peut être compris grâce à l’explication du Baal Chem Tov sur le verset des Psaumes (52 – 13) : “ le juste fleurit comme le palmier ; comme le cèdre du Liban, il est élancé. ”
Il existe deux catégories de Tsadikim – justes – l’un est comparable au palmier et l’autre au cèdre.
Le cèdre est un arbre extrêmement grand et imposant ; son bois est fin et solide, mais il ne produit pas de fruit.
Le palmier, par contre, n’est pas si impressionnant, mais il a un avantage sur le cèdre : il donne des fruits. Le palmier fleurit pour produire la datte. Son fruit est doux et délicieux, pourvoyant force et santé à tous ceux qui s’en nourrissent.
Le Tsadik, qui est comme un cèdre, étudie et pratique les Mitsvot, mais il ne produit pas de fruit. Son étude et ses bonnes actions sont dirigées vers l’intérieur ; il en est le seul bénéficiaire et il ne porte aucun intérêt aux personnes qui l’entourent. Néanmoins, il est encore considéré comme un juste et D-ieu le rétribue pour ses actes : Il prendra son élan comme le cèdre. Cependant, là ne réside pas le but ultime de la création.
D-ieu préfère que le juste soit comme un dattier : il faut que son étude et ses bonnes actions donnent des résultats tangibles.
D-ieu ne souhaite pas qu’un juif étudie la Torah seulement pour son propre perfectionnement, mais plutôt pour qu’il transforme tout son entourage. Un Juif doit se dévouer pour les autres, sacrifier son temps libre et son énergie afin d’apporter un changement au monde. Aucun effort ne serait trop grand lorsqu’il s’agit d’aider un autre juif à devenir un fruit délicieux. C’est seulement en s’engageant pour les autres que le Juif mérite d’être qualifié de palmier capable de fleurir.
Telle fut la conduite du Baal Chem Tov, et il encouragea ses disciples à en transmettre le flambeau de génération en génération.
Ce fut aussi le mode de comportement de la tribu de Lévi.
C’est pourquoi les Lévites furent choisis pour remplir la sainte mission du service dans le Temple, car ils étaient ceux qui étaient prêts à se consacrer à tout le peuple et pas seulement à l’élévation de leur propre personne.
Likouté Si’hoth Vol II



VIVRE AVEC MACHIA’H

“ Le son du Choffar allait redoublant d’intensité ; Moché parlait, la voix de Dieu lui répondait ” (Exode 19 – 19)
Ce Choffar provenait du bélier qu’Avraham sacrifia lors de la ligature d’Yits’hak.
La corne gauche fut utilisée pour sonner le Choffar sur le mont Sinaï. Le son de cette corne s’amplifiait progressivement pour préparer le peuple d’Israël à la révélation de D-ieu.
Mais la corne droite, qui était encore plus grande, sera utilisée pour les sonneries qui accompagneront la Guéoulah, lorsque nous retournerons en Eretz-Israël.
C’est à ce sujet que le prophète Yéchaya – Isaïe – nous annonça : “ En ce jour résonnera le grand Choffar ; alors arriveront ceux qui étaient perdus dans le pays d’Achour, relégués dans la terre d’Egypte, et ils se prosterneront devant Hachem, sur la montagne sainte, à Yérouchalaïm. (Isaïe 27-13)
Pirkéï dé Rabbi Eliézer

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