jeudi 31 mai 2007

HABAD A NEUILLY PARACHAT BEAALOTE'HA

DESHERBEZ VOTRE JARDIN

Avez-vous déjà essayé d'extirper des mauvaises herbes d'un jardin laissé à
l'abandon pendant un, deux, trois ans,voire plus ?
Vous plantez la pelle dans le sol et l'enfoncez avec votre pied. Vous faites alors levier avec le manche en poussant pour gagner encore quelques centimètres de terre. Vous suez à grande eau pour extraire une pelletée de mauvaises herbes.
Que retirez-vous de tout cet effort ?
Rien. Les racines sont si profondément enfouies et intriquées entre elles que vous êtes persuadé qu'elles se sont changées en acier. Ce qui vous paraissait être de prime abord un job d'une demi-heure vous prendra certainement votre dimanche tout entier.
Si vous êtes du style contemplatif, après dix minutes de désherbage d'un pareil jardin, vous arriverez certainement à faire une comparaison entre les mauvaises herbes et les mauvaises habitudes.
L'unique pissenlit qui s'installe sur votre impeccable gazon anglais peut être facilement retiré. Avec un minimum d'efforts vous pouvez débarrasser votre propriété des mauvaises herbes avant que celles-ci ne s'enracinent et ne s'étendent. De la même manière, si nous prenons garde de ne pas développer un mauvais caractère et que nous faisons l'effort de nous défaire de nos mauvaises habitudes dès que nous les décelons ne nous, celles-ci n'auront pas l'occasion de s'enraciner et de s'étendre.
Mais si l'on tolère la présence de mauvaises herbes dans son jardin et que l'on s'abstient d'en surveiller l'évolution, elles pousseront leurs racines de plus en plus profondément dans votre sol. Et ces racines vont peu à peu créer un enchevêtrement inextricable.
Alors, comme les mauvaises habitudes, les mauvaises herbes seront d'autant plus difficiles à éradiquer.
Comment faire pour se débarrasser des habitudes nuisibles et autres mauvais traits de caractères ?
En faisant un peu de désherbage spirituel. Dès lors que l'on a un peu d'entraînement, il n'est pas difficile de distinguer une mauvaise herbe d'une plante magnifique.
Nous avons récemment achevé les sept semaines de la Sefirat HaOmer, le compte du Omer. Pendant cette période, nous avons méthodiquement énuméré et examiné tous les attributs de la personnalité humaine. Chaque
jour nous avons travaillé à déraciner un défaut ou à fertiliser un bon trait de caractère. Au terme de ce processus, notre jardin spirituel devrait être en
pleine floraison.
Mais, comme tout jardinier le sait bien, le désherbage n'est jamais fini. Même avec un constant entretien, il y aura toujours quelques herbes folles ici ou là, un pissenlit qui réapparaît, des carottes sauvages. Ne cédez pas au découragement. Rappelez-vous l'enseignement des Maximes des Pères
"Il ne t'incombe pas de terminer le travail…" Comme les mauvaises herbes, le mauvais caractère peut réapparaître ici ou là et le travail n'est jamais totalement terminé. (Cependant "Tu n'es pas libre de t'en désister" concluent les Maximes).
Le Baal Chem Tov dit que D-ieu mène l'homme dans le chemin que celui-ci
désire emprunter. Soignez votre jardin avec cette pensée à l'esprit et vous êtes assurés de rencontrer le succès.

Joyeux désherbage !


LA PARACHA AVEC LE RABBI MHM


“ Parle à Aaron... Quand tu allumeras les lampes.” (Nombres 8 – 1)
Dans la Paracha de Béhaalote’ha, la Torah charge le Cohen Gadol – le Grand Prêtre – d’allumer quotidiennement la Ménora du Sanctuaire.
Nous remarquons, néanmoins, que selon la loi chaque Juif – même s’il n’est pas Cohen – peut allumer la Ménora du Temple. De plus, la préparation des mèches de la Ménora ne doit pas nécessairement être faite par le Grand Prêtre ; tout Cohen pouvait remplir cette tâche.
Pourquoi la Torah adresse-t-elle, donc, ce commandement à Aaron, le Grand Prêtre ?
Nous en déduisons donc que puisque la Torah adresse ce commandement à Aaron, le Grand Prêtre – alors qu’il est réalisable par n’importe quel
Juif – ceci nous indique que le geste d’allumer la Ménora prend son véritable sens lorsqu’il est fait par un homme qui a la stature du Cohen Gadol.
Le commandement d’allumer la Ménora symbolise l’obligation que nous avons de nous investir pour les autres afin d’apporter une influence positive sur leur comportement. Chacun de nous a la responsabilité de raviver l’étincelle Divine qui se trouve dans notre prochain et d’éclairer notre
entourage.
Nous réussirons dans cette tâche en suivant l’exemple de Aaron, le Grand Prêtre, qui incarne le plus haut niveau de sainteté. Il n'est nullement nécessaire de présenter une version édulcorée de la Torah et des Mitsvoth ; seuls les niveaux les plus hauts de sainteté sauront convaincre.
Le Cohen Gadol entrait chaque année, le jour de Kippour, dans le Saint des Saints, la place la plus sainte de la terre. Cette salle était réservée pour
l’emplacement des Tables de la Loi, les Dix Commandements. Ceci est aussi le caractère du Grand Prêtre : la Torah sous sa forme la plus pure.
Les Dix Commandements étaient gravés sur la pierre ; les lettres faisaient partie intégrante des tables, elles étaient indissociables de la matière sur
laquelle elles étaient gravées.
Là encore, le Grand Prêtre personnifie ce concept : il est celui pour qui
la Torah est sa véritable essence.
Le commandement d’allumer la Ménora est un devoir et un privilège pour chaque Juif.
Chacun de nous doit allumer sa “ flamme ” personnelle, son âme Divine. Nous devons raviver l’étincelle Divine qui réside chez notre prochain.
Chacun de nous peut et doit allumer sa Menora, son entourage ; cependant, cela doit être entrepris dans l’esprit du Cohen Gadol qui représente les plus hauts niveaux de sainteté.
Likouté Si’hoth Vol XXVII


IL ETAIT UNE FOIS

Un homme, qui s’était éloigné de la tradition, vint, un jour, interroger Rav ‘Haïm de Brisk :
“ Un sujet me préoccupe, ” dit-il. “ La Torah nous interdit la consommation du porc. Je comprends la pertinence de ce commandement à l’époque de la sortie d’Egypte ; nos ancêtres séjournaient dans le désert et ce type de viande – qui est déjà fragile – pouvait être dangereux pour eux.
Aujourd’hui, par contre nous avons des moyens techniques qui nous permettent de garder cette viande à l’état sain. Pourquoi est-il encore interdit de consommer cette viande ? ! ”
Le Rabbin lui dit alors : “ Dites-moi franchement, cette question vous est venue à l’esprit avant ou après avoir consommé du ‘Hazir – porc ? ”
“ Je reconnais en avoir déjà mangé, ” répondit l’homme.
“ Alors, je suis désolé, ” répliqua le Rabbin, “je ne peux répondre. Je ne suis capable de répondre qu’à des questions, pas à des réponses. ”


LE RABBI MHM ANNONCE LA DELIVRANCE
EXTRAIT DU DISCOURS DU CHABBATH BEAALOTE’HA ,19 SIVAN 5751
[…] Et tout ceci est d'autant plus accentué dans les générations récentes, décrites comme "le talon", voire "le talon du talon" du Machia'h et en particulier dans notre génération, la dernière génération de l'exil… C'est précisément le talon du pied, c'est-à-dire la toute dernière génération qui a la force de "monter d'elle-même" et d'élever par là toutes les générations qui l'ont précédée, par le fait que la dernière génération de l'exil devient la première de la Rédemption – la Rédemption de tous les Juifs à travers toutes les générations.
En particulier sachant que le berger1, le Aharon Hacohen de notre génération – mon beau-père, le Rabbi, Nassi de notre génération … à travers ses "Kol Koré" (appels, NdT) de "Téchouva immédiate, rédemption immédiate"2 et la proclamation qu'il ne nous reste plus qu'à "astiquer les boutons" et ensuite l'annonce3 que nous avons achevé cela aussi et qu'il
ne nous reste plus qu'à accomplir le verset "Tenez vous tous prêts"4 à aller accueillir notre juste Machia'h lors de la véritable et totale Rédemption.

1. Ainsi est appelé Aharon dans un verset "les trois bergers" (Zach. 11, 8. Voir Taanit 9a).
2. Publiés dans ses Iguerot Kodech, vol. 5 p. 361 et suiv.377 et suiv. 408 et
suiv., vol. 6 p. 430 et suiv.
3. Voir le discours de Sim'hat Torah 5689 (1929).
4. Cf. Iguerot Kodech du Rabbi Rayats vol. 4 p. 279. Hayom Yom 15 Tevet et autres.




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