vendredi 6 avril 2007

TORAH SPOT

Vendredi 6 avril 2007 - 18 Nissan 5767
2è jour de 'Hol Hamoed


'Houmach
D.ieu ordonne les lois de la cacherout des animaux, les espèces animales permises et interdites pour la consommation. Les animaux terrestres peuvent être mangés s'ils ont des sabots et sont ruminants; les poissons doivent avoir des écailles et des nageoires; une liste d'oiseaux non-cachers est donnée, et une liste des insectes cachers (quatre types de sauterelles). Les lois de la pureté rituelle sont enseignées.

Tehilim
Lire les Tehilim 105, 20 (קה) et 88 à 89 (פח - פט)

Tanya
Chapitre 41:
La crainte de D.ieu constitue la base et l'essentiel du service divin, et bien que ce soit par l'amour que l'on ressent pour Lui que l'on accomplit l'ensemble des 248 Mitsvot positives, l'amour seul ne peut suffir. En effet, il est indispensable d'éveiller en soi, tout au moins, un niveau minimale de crainte de D.ieu car le servicede du Créateur doit se faire comme un serviteur sert son maître: avec crainte.

Rambam (Séfer Hamitsvot)
Mitsva positive N° 109 :Il s'agit du commandement qui nous incombe de nous immerger dans les eaux d'un bain rituel (Mikvé) et ainsi nous serons purifiés de toute sorte d'impuretés qui nous a souillés.

Pensée juive...
En 5608 (1848), le Tséma'h Tsédek prononça un discours 'hassidique introduit par le verset «si tu prêtes de l'argent (Kessef) à Mon peuple».L'argent fait allusion à l'âme, qui éprouve une soif (Kossef) et une envie perpétuelle de s'élever, ainsi qu'il est dit: «l'esprit de l'homme monte vers les hauteurs». Le terme "homme" désigne ici l'âme juive, car il est dit «vous (Israël) êtes appelés des hommes».L'âme est prêtée à l'homme et il est écrit: «des jours ont été créés». Le nombre des jours de l'existence est fixé pour chacun. Or, «s'il manque un jour, il manque un habit».(Ce verset figure dans l'étude du 'Houmach de ce jour. Les Mitsvot que l'homme accomplit pendant sa vie physique constituent les vêtements de son âme.Ce jour est, en outre, l'anniversaire de la naissance de Rabbi Lévi Its'hak, père du Rabbi Chlita de Loubavitch, en 5638 (1878). A cette date, fut célébrée la circoncision du Rabbi Chlita, en 5662 (1902). Rabbi Lévi Its'hak expliqua alors la signification de ces deux événements.)

Un jour - une hala'ha
Lois de Pessa'h: le compte du Omer (2)
- Celui qui doute d'avoir compté le Omer le soir, pourra continuer à compter avec la bénédiction, même s'il n'a pas compté le jour qui a suivi.
- Si l'on demande à quelqu'un (à partir du coucher du soleil - Chkiat Ha'hama): "combien compte-ton ce soir?", il faudra répondre "hier, nous étions le 30ème soir", car si l'on disait "ce soir c'est le 31è soir", celui qui aurait dit cela ne pourrait plus compter avec la bénédiction car ayant déjà compté et il s'est acquitté de la Mitsva.

Délivrance & Machia'h
« Miriam, la prophétesse, sœur d'Aaron, prit en main un tambourin, et toutes les femmes la suivirent avec des tambourins en dansant. »
La Paracha de Bechala'h relate le récit de la traversée de la mer rouge. Nous y lisons le cantique composé par les enfants d'Israël à cette occasion. La Torah raconte aussi la façon toute particulière avec laquelle les femmes ont participé à cette joie. Elles suivirent Miriam dans des danses accompagnées de tambourins.En Egypte, c'est Miriam qui annonça la venue du libérateur. Alors que les dirigeants de la génération ne voyaient pas d’issue à leur souffrance et à leur servitude, elle propagea l'espoir et la confiance en D-ieu parmi son peuple.D’ailleurs, lorsque sa mère fut forcée de mettre Moché dans les eaux du Nil, son père Amram, s'adressa à Miriam et lui demanda : « Qu’est-il advenu de ta prophétie ? Comment va-t-elle s’accomplir ? » C’est pourquoi Miriam « se tint à distance, pour observer ce qui lui arriverait. » Au delà du souci pour son frère, Miriam se souciait de ce qu’il adviendrait de sa prophétie, et de son frère, le libérateur d’Israël.Ceci est comparable au sentiment que toutes les femmes juives, d’aujourd’hui, ont. Elles sont soucieuses du destin du peuple Juif, et elles attendent la Guéoulah avec anxiété.Au moment de la traversée de la mer rouge, la célébration des femmes était bien à l’échelle de leur anxiété en Egypte. Elles exprimèrent, alors, leur joie d’une façon bien plus forte que les hommes.Le Midrach raconte que les femmes s’étaient préparées aux événements de la sortie d’Egypte et qu’elles étaient certaines qu’Hachem produirait pour Son peuple des miracles. Elles préparèrent, dès lors, des tambourins pour se réjouir, le moment venu.Dans un prochain avenir, nous célébrerons aussi la Guéoula. C’est pourquoi, bien que nous soyons encore en exil, l’assurance que la délivrance est proche doit déjà nous inspirer de la joie.Une telle expression de joie manifeste notre foi en la Guéoula et dans l’accomplissement des prophéties qui l'accompagnent. C’est précisément cette joie prématurée qui, en retour, hâtera la Guéoula.


Source :
toramelchneor@hotmail.fr

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