jeudi 22 février 2007

HABAD A NEUILLY - PARACHAT TEROUMA

LA PARACHA AVEC LE RABBI MHM CHLITA

“ Tu feras une Ménora d’or pur. ” (Exode 25-31)

Maïmonide dessina en détails la Ménora. Son schéma nous aide à mieux comprendre les formes du chandelier. En effet il y décrit avec précision: les branches, les fleurs, les calices et bien d’autres détails.

Maïmonide traça les verres de la Ménora en forme de triangle. Cependant, il les dessina à l’envers, c’està- dire la pointe vers le haut. Tous les 22 verres de la Ménora sont représentés par des triangles inversés qui ont le côté le plus large vers le bas et la pointe vers le haut.

Donc, selon Maïmonide les verres de la Ménora donnent l’impression de transvaser leur contenu à l’extérieur. Quel message peut-on apprendre de cela ?

En fait, les verres symbolisent ici, le but et la fonction de la Ménora en particulier et du Temple en général.

De façon générale, une Ménora ou un chandelier ont pour but d’illuminer l’intérieur de la maison. La Ménora du sanctuaire, elle, devait servir à éclairer l’extérieur, car ni D-ieu ni le temple n’avaient besoin de la lumière de la Ménora. Elle se trouvait là pour illuminer le monde et montrer que la Divinité résidait parmi Israël.

C’est pourquoi, selon nos sages, les fenêtres du Beth-Hamikdach étaient construites de manière à ne pas laisser pénétrer la lumière de l’extérieur ; elles faisaient jaillir les rayons de la Ménora à l’extérieur, en direction de tout l’univers.

Ainsi, les gobelets de la Ménora étaient inversés comme des verres prêts à déverser le liquide qu’ils contiennent à ceux qui ont soif.

La leçon est claire : à l’instar du Temple qui éclairait le monde et ne retenait rien de sa lumière,
nous devons nous aussi utiliser la lumière de la Torah et des Mitsvoth pour éclairer notre entourage et le monde dans son ensemble par la sainteté qu’elles produisent.

Likouté Si’hoth

IL ETAIT UNE FOI ..

Plusieurs voyageurs se réchauffaient autour de la cheminée d’une auberge. Durant leur discussion, ils en vinrent chacun à vanter les mérites respectifs de leurs rabbins et maîtres.

L’un d’eux relata que lui et son épouse étaient demeurés quinze ans sans pouvoir enfanter et que, moins d’un an après avoir reçu la bénédiction de leur Rabbi, ils avaient donné naissance à une fille.

Un autre raconta comment la bénédiction de son Rabbi avait fait revenir un fils prodigue.

Un troisième relata qu’à la suite d’une bénédiction de Rabbi Chemouel, troisième Rabbi de Loubavitch, pour l’une de ses entreprises, il y avait investi des sommes colossales et qu’il avait ... tout perdu.
“ Quel miracle y a-t-il ici ? lui demanda-t-on.
- Le miracle, répondit l’homme, c’est que je sois resté fidèle à D-ieu et à mon Rabbi. ”

VIVRE AVEC MACHIA'H

“ Et voici l’offrande, la Térouma, que vous recevrez d’eux : de l’or, de l’argent et du cuivre, des étoffes de pourpre écarlate ... de l’huile pour le luminaire.” (Exode 25-3,6)
L’or, l’argent, le cuivre et les étoffes représentent les quatre nations parmi lesquelles furent asservis les Béné-Israël. Mais en nous annonçant ici l’exil, Hachem nous rassure et nous prédit que les difficultés du Galout nous apporteront “ l’huile pour le
luminaire ”, le Machia’h. Ainsi qu’il est écrit dans les Téhilim (132-17) : “ J’ai préparer une lumière pour Machia’h. ”

Midrash Tan’houma

“ Et voici l’offrande, la Térouma. ” (Exode 25-3)
La Paracha parle des dons offerts par les Béné-Israël pour l’édification du Temple. C’est la sainteté produite par le Beth- Hamikdach qui protégeait le peuple d’Israël de l’exil.

Aujourd’hui, alors que nous n’avons plus de Temple, c’est la Mitsva de la Tsédaka qui remplace le Beth-Hamikdach et nous sauve de l’exil.

En donnant la Tsédaka, nous anticipons la révélation de Machia’h. D’ailleurs, nos sages nous enseignent que “ la Tsédaka est grande, car elle nous rapproche de la Guéoula. ”

Talmud Baba Batra

LA CAMPAGNE DES MITZVOTH : LA MEZOUZA

Fixer une mézouza a chaque porte de notre foyer

On reconnaît une maison juive à sa Mézouza. Elle est comme le casque que porte le soldat; elle protège "l'organe" le plus vital de la maison: son harmonie.

La Mézouza est un aide-mémoire. Lorsque nous sortons de la maison, elle nous dit: "Sois un bon Juif, répand les valeurs du Judaïsme dans le monde matériel". Lorsque nous rentrons à la maison, elle nous dit: "Bienvenue dans la sainte atmosphère d'une maison juive". Lorsque vous vous rendez dans votre cuisine, elle vous dit: "mange comme un Juif", dans votre salon elle vous dit: "vis comme un Juif" et dans votre chambre à coucher: "dors comme un Juif". Ecoutez-la, et toutes vos actions seront pures et correspondront à la volonté Divine.

Nos Sages disent que le nom Divin Cha-da-ï qui est inscrit à l'extérieur de la Mézouza est l'acrostiche des mots hébraïques qui signifient "le Gardien des portes d'Israël". Lorsqu'on affixe une Mézouza à sa porte, D-ieu assure la protection de la maison et de ses occupants.

La Mézouza est un rouleau de parchemin sur lequel un scribe écrit à la main les deux premiers paragraphes du Chéma.

Le boîtier est seulement une décoration, la Mézouza à proprement parler est le parchemin qui est à l'intérieur. On pose une Mézouza non seulement à la porte d'entrée mais aussi à la porte de chaque pièce, excepté les lieux d'aisance.

Les bureaux et magasins doivent être également pourvus de Mézouzoth.

Malheureusement on assiste à une prolifération de Mézouzot qui ne sont pas Cachères. Lorsque vous achetez des Mézouzot, assurez-vous qu'elles sont authentiques. De plus, même les meilleures Mézouzot peuvent avec le temps s'user, s'effacer.

Faites les vérifier au plus tôt par un scribe compétent.

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