lundi 8 janvier 2007

TORAH SPOT CHEMOTH (2)

Lundi 8 janvier 2007 - 18 Tévet 5767


'Houmach
Yo’heved, une fille de Lévi, donne naissance à un garçon. Avec son époux, Amram, elle le place dans un panier d’osier qu’elle dépose dans les joncs, sur le fleuve. Leur fille, Myriam, le surveille de loin. La fille de Pharaon recueille l’enfant qu’elle élèvera comme son fils : elle l’appelle Moïse

Tehilim
Lire les Tehilim 105 et 88 à 89

Tanya
Chapitre 13: L’Admour Hazaken poursuit dans ce chapitre, la description de "l'homme moyen" (le "Beïnoni). Celui-ci, nous dit-on, possède un mauvais penchant qui tente d'exercer une influence sur les pensées, les paroles et les actes du "Beïnoni". Ce mauvais penchant prend naissance dans la partie gauche du coeur de l'homme, lieu où il réside, puis sélève dans le cerveau afin d'essayer de détourner les capacités de celui-ci pour parvenir à ses fins.
Cependant, chez le "Beïnoni", le "mauvais penchant" ne parvient pas à dominer les "vêtements" (pensées, paroles et actions) car il est aussitôt repousser par le "bon penchant". qui prend le dessus.
Ainsi, du fait que le "mal" soit encore présent chez le "Beïnoni" (contrairement au "Tsadik" chez lequel il a totalement ou presque totalement disparu), le Talmud le désigne selon l'appelation "Keracha" qui signifie "comme un Racha", et non pas véritablement un "Racha" (impie).
Nous pouvons dès lors comprendre la recommandation du Talmud au traité Nida, avec laquelle le Tanya est introduit (chapitre 1): "Même si tout le monde te dit que tu es un Tsadik, soit à tes yeux 'comme un Racha' - c'est-à-dire un 'Beïnoni' ".

Rambam (Séfer Hamitsvot)
Mitsva négative N° 68 :
Il est interdit au Grand Prêtre d'entrer à tout moment dans le Sanctuaire, vu le respect dû à ce dernier et la crainte devant la présence divine.
Mitsva négative N° 165 :
C'est l'interdiction faite aux prêtres de quitter le Temple pendant leur service.
Mitsva positive N° 31 :
Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné de faire sortir les personnes impures du Sanctuaire ainsi que le Saint loué soit-Il a dit: [Ordonne aux enfants d'Israël] renvoyer du camp tout individu lépreux, ou atteint de flux ou souillé par un cadavre". Il est question ici du camp de la Présence divine, dont l'équivalent fut plus tard la cour du Sanctuaire.
Mitsva négative N° 77 :
C'est l'interdiction à toute personne impure de pénétrer au Sanctuaire dont l'équivalent pour les générations futures [à l'époque du Temple] est tout le parvis à l'intérieur de la porte de Nicanor qui constitue l'entrée de Ezrat Israël.
Mitsva négative N° 78 :
C'est l'interdiction qui a été faite à toute personne impure de pénétrer dans le camp des Lévites, dont l'équivalent pour les générations ultérieures est le Mont du Temple.


Pensée juive...
Lorsque le Tséma'h Tsédek était enfant, il étudia le verset “et Yaacov vécut en Egypte pendant dix sept ans”. Son maître lui expliqua, selon l'interprétation du Baal Hatourim, que “Yaacov vécut ses dix sept meilleures années en Egypte”.
Lorsqu'il quitta le 'Heder et rentra à la maison, il interrogea son grand-père, l'Admour Hazaken: “comment est-ce possible que notre ancêtre Yaacov, élu d'entre tous les Patriarches, ait pu connaître les meilleures années de sa vie en Egypte, dans le pays le plus corrompu de la terre?”
L'Admour Hazaken lui répondit:
“Il est écrit "et il envoya Yehouda devant lui pour donner des instructions à Yossef concernant Gochen"”. Le Midrach, cité par Rachi, explique: “Rabbi Ne'hemia dit: pour y instaurer une maison d'étude, afin que la Torah se trouve là-bas et que les tribus l'étudient”.
L'expression "pour donner des instructions concernant Gochen", souligne, selon une interprétation plus profonde, que celui qui étudie la Torah devient plus proche de D.ieu, puisse-t-Il être béni. Alors, même en Egypte, on pouvait dire "Vaye'hi", il a vécu.”

Un jour - une hala'ha
Lois des bougies de Chabbat - Chap.3: L'obligation d'allumer à la maison et en dehors
- Un étudiant, ne résidant pas chez lui et possédant une pièce indépendante, selon la définition précédemment donnée, y allumera les bougies, même s'il n'y prend pas ses repas.
- Si cette pièce n'est pas indépendante, selon la même définition et que l'étudiant consomme sa propre nourriture, il donnera une participation financière, afin de s'associer à l'allumage du maître de maison. S'il consomme la nourriture de ce dernier, il est considéré comme membre de sa famille et n'a donc pas besoin d'allumer les bougies indépendamment.

Délivrance & Machia'h
«Le sceptre n’échappera pas de Yéhouda, ni l’autorité de sa descendance jusque l’avènement de Chiloh à qui obéiront tous les peuples.»
Yaacov prédit, en bénissant ses enfants, les événements de A’harith Hayamim – de la fin des temps. Dans ce verset, il annonce à Yéhouda que le Royaume d’Israël appartiendra à sa descendance jusqu’à la venue de Chiloh qui n’est autre que le Roi Machia’h, descendant de David et de Yéhouda.

Le Machia’h est appelé Chiloh – d’après le Midrash – pour plusieurs raisons :
«Chiloh» peut être lu « Chélo » qui signifie « qui est à lui », car c’est à lui qu’appartiendra la véritable royauté, et le monde sera à lui.
«Chiloh» pourrait être « Chaï Lo – un cadeau pour lui ». En effet, Isaïe prédit que les nations viendront à lui avec des présents.
«Chiloh» serait aussi de la même racine que le mot « Chalva – paix », car au temps de Machia’h la paix régnera sur toute la terre. Les hommes vivront dans l’abondance et ils seront libres de toutes préoccupations, ainsi ils auront le loisir d’étudier et chacun vivra paisiblement.
«Chiloh» serait aussi à prendre dans le sens de «Chaliata» ou de «Chlil» qui signifierait le «nouveau-né» de la lignée de David.


Source : toramelchneor@hotmail.fr

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