mardi 22 décembre 2009

LE RESPECT DES SEFARIM

Le respect dû aux livres de Torah

Selon les décisionnaires, on peut accomplir de nos jours l'obligation d'écrire un Séfer Torah (un rouleau de la loi) en achetant des livres de Torah (en hébreu ou en tout autre langue) qui seront la base de l'étude.

On prendra soin de toujours mettre les livres à l'endroit. Si on voit un livre à l'envers, on le retournera. Cela arrive souvent lorsque de jeunes enfants prennent des livres et ne savent pas encore les remettre en place.

On ne place aucun objet sur un livre de Torah. Si on empile des livres, on placera le 'Houmach (l'un ou l'autre des cinq livres de la Torah écrite) au sommet.

On ne s'assoit pas sur un banc ou un lit sur lesquels se trouvent des livres de Torah à moins que ceux-ci ne soient surélevés, par exemple sur une boîte.

On ne laisse pas un livre ouvert quand on est obligé d'en interrompre l'étude.

On ne pose pas non plus un livre à l'envers pour garder la page : on insèrera plutôt un marque page ou une feuille de papier dans le livre que l'on refermera, par respect.

On n'utilise pas un livre de Torah pour s'abriter du soleil, ou comme éventail, ou encore comme marque page dans un autre livre.

On n'utilise pas un livre de Torah pour redresser des papiers tordus ; on n'insère pas d'argent ou de papiers importants dans ces livres pour les cacher. On peut néanmoins se servir d'un papier comme marque page ou insérer un papier sur lequel on prendra des notes après l'étude dans ce livre.

On n'utilise pas un livre de Torah pour se cacher ou pour cacher ce qu'on est en train d'écrire, comme les élèves le font couramment en classe.

La couverture usée et détachée d'un livre de Torah n'est pas jetée mais placée dans un endroit où on la garde soigneusement (Guéniza) avant de l'enterrer.

Sur la page de garde, avant d'écrire son nom, on écrira : «LaHachem Haarets Oumeloa» («la terre et tout ce qu'elle contient appartiennent à D.ieu»).

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