ב"ה
Vendredi 3 juillet 2009 - 11 Tamouz 5769
Pour la Refoua Chléma de Yossef Its'hak ben Myriam
Horaires de Chabbat
Paris: Entrée: 21h39 - Sortie: 23h02
Paris: Entrée: 21h39 - Sortie: 23h02
'Houmach
Chaque fois, au lieu de malédictions, c'est une bénédiction que Bilam profère. Enfin, il prophétise sur la fin des temps et la venue du Messie.Le peuple se laisse attirer par les filles de Moab qui les incitent à servir l'idole Peor. Quand un israélite de haut rang s'isole ouvertement avec une princesse midianite dans une tente, Pin'has tue le couple, mettant fin à la plaie qui sévit parmi le peuple.
Tehilim
Lire les Tehilim 108 (קח) et 60 à 66 (ס-סו)
Tanya
Igueret Hatechouva: chapitre 3
L'Admour Hazaken explique dans ce chapitre que les sages de la Kabale ont tranché que, lorsqu'une faute a été commise plusieurs fois, il est nécessaire de jeûner trois fois le nombre de jeûnes nécessaires à cette faute.
Par exemple, lorsqu'une personne veut se faire pardonner le fait d'avoir consommé du vin non kasher (faute pour laquelle la Kabale explique qu'il faut jeûner 73 fois), celle-ci devra jeûner trois fois le nombre de jeûnes requis pour cette faute, soit 3 x 73 jeûnes.
L'admour Hazaken poursuit en expliquant que, étant donné que nos générations sont faibles physiquement et ont du mal à supporter les jeûnes, ces derniers ont été remplacés par la Tsedaka. Cependant, il sera bon au cours de sa vie de jeûner au moins une fois le nombre de jeunes requis pour chaque faute commise.
Rambam
Mitsva négative N° 321 :C'est l'interdiction qui nous a été faite de voyager le Chabbat, ainsi énoncé dans la Torah: "Que nul ne sorte de son lieu d'habitation le septième jour". La Tradition a fixé à deux mille coudées la distance [des dernières maisons] de la ville qu'il est interdit de dépasser même d'une seule coudée.
Hayom Yom
Dans l'édition de Zolkvi du Tanya, parue en l'année "Mevasser Tov" (celui qui annonce une bonne nouvelle, dont la valeur numérique est 5559-1799), Igueret Hatechouva fut imprimée dans sa première version. Celle-ci n'était pas divisée en chapitres et présentait quelques différences de contenu (avec le texte actuel).
Un jour - une hala'ha
Les 39 travaus interdits le Chabbat: trier (3)
Voici les travaux, en rapport avec l'interdiction de trier, interdits par les Sages:
Le fait de trier la nourriture des déchets avec un ustensile qui n'est pas réservé à cet usage, le fait de séparer les déchets de la nourriture, lorsque "les déchets" sont consommables en cas de nécessité.
Délivrance & Machia'h
La capacité de Machia'h à délivrer tout le peuple juif vient du fait qu'il possède un lien avec le peuple tout entier c'est-à-dire qu'il existe une partie de lui en chaque Juif.C'est ainsi qu'il faut comprendre la déclaration de Moché: "Le peuple au sein duquel je suis est constitué de six cent mille hommes". Il signifie, par ces mots, qu'une parcelle de lui-même se trouve littéralement dans chacun des individus concernés.C'est grâce à cela qu'il put tous les libérer d'Egypte.
La Question à un Rav (שאלות ותשובות)
Question:
Peut-on faire Arvit de Motsaé Chabbat immédiatement à la sortie des étoiles?Réponse:
D'après la Hala'ha, en cas de nécessité, il est permis de prier Arvit avant même la fin de Chabbat. Cependant, concrètement, il est de coutume de retarder la prière après la sortie des étoiles afin "d'ajouter du 'Hol au Kodech".
Le récit de la semaine: Le Chabbat sur le front qui m'a sauvé la vie
En mai 1967, les Egyptiens amassèrent leurs troupes dans le désert du Sinaï, près de la frontière israélienne. De plus, Nasser ordonna la fermeture du détroit de Tyran, provoquant ainsi la paralysie du port d'Eilat.
Pour Israël, tout ceci équivalait à une déclaration de guerre.Tandis que les diplomates s'activaient entre Washington, Londres, Paris et Tel-Aviv, le public israélien se préparait au pire : les médias arabes incitaient les populations à se préparer à «jeter les Juifs à la mer». Des leaders jusque là ennemis s'embrassaient et se congratulaient déjà à l'idée de leur prochaine victoire contre l'ennemi commun : Israël.
En Israël, on prépara la conscription des réservistes : d'abord les pilotes, puis de plus en plus de simples soldats. De nombreuses familles furent privées de leur père. La panique était indescriptible, les pompes funèbres préparèrent déjà quinze mille tombes en prévision des pertes civiles...
Les forces armées israéliennes ne représentaient qu'un pour cent par rapport aux soldats arabes des pays voisins. Ceux-ci étaient aidés par des ingénieurs allemands, des envois d'armes et d'avions soviétiques...
La menace était réelle.Le 25 mai je reçus l'ordre de me présenter à l'armée le vendredi 26 mai. Le dimanche, notre unité s'installa sur une colline, à quelques mètres d'un village jordanien appelé Budrus.Avant le Chabbat suivant, le commandant, Victor, annonça que dix pour cent des soldats pourraient rentrer chez eux pour Chabbat, pour vingt-quatre heures. Nous étions cent trente soldats et les premiers à pouvoir partir étaient ceux qui avaient au moins trois enfants. J'en faisais partie.
Malheureusement, le camion qui devait nous ramener à la civilisation n'arriva qu'à dix-neuf heures, soit vingt-cinq minutes avant le début du Chabbat. Pour moi il n'était pas question de partir à cette heure-là car cela signifiait à l'évidence transgresser le Chabbat. Le lendemain soir, treize autres soldats seraient autorisés à prendre une permission et j'espérais vraiment en faire partie. Mais le camion arriva trop tôt, pendant le Chabbat. Encore une fois, je ne pouvais pas le prendre.
Victor, mon commandant, qui n'était pas pratiquant, eut pitié de moi et, comme j'avais raté par deux fois ma permission à cause de mes principes religieux, m'annonça qu'il m'accordait une permission de quarante-huit heures à partir de dimanche soir. Quarante-huit heures ! C'était trop beau, une éternité.
Je l'attendais avec impatience.Dimanche après-midi, nous apprîmes par la radio que l'Irak avait envoyé deux divisions armées en Jordanie pour renforcer ce pays avant la guerre qui se préparait contre notre minuscule pays.Victor nous annonça alors que toutes les permissions étaient annulées : nous nous trouvions au centre des futurs combats, à la frontière avec la Jordanie. Le niveau d'alerte était à son maximum.J'étais terriblement déçu, non tant à cause de la guerre qui approchait qu'à cause de ma permission qui était annulée. Je n'arrivai pas à dormir.
Le lundi 5 juin à cinq heures du matin, je suppliai Victor de me laisser partir voir ma famille ne serait-ce que pour quelques heures. Il m'accorda une permission de huit heures : je devais être de retour pour quinze heures. Nul ne savait que la guerre commencerait dans deux heures, même pas Victor.Trop heureux, je ne protestai pas contre cette restriction ; je pris mon fusil, mon Talit et mes Téfilines et me mis en route. J'eus la chance d'être pris en autostop par un motocycliste et arrivai à Jérusalem à huit heures et demi.Ma femme et mes enfants se trouvaient dans la maison de ma belle-sœur. Vous pouvez imaginer combien nous étions heureux de nous revoir !
Peu après, la radio annonça que les premières frappes contre l'aviation égyptienne avaient commencé. Mais à Jérusalem, les gens se sentaient en sécurité. Il est vrai que la ville était coupée en deux : la vieille ville était sous souveraineté jordanienne et nul n'imaginait que la Jordanie ouvrirait les hostilités.Mais à onze heures, les Jordaniens commencèrent à bombarder la ville israélienne. Nous nous précipitâmes vers les abris et je me retrouvai le seul soldat dans un bunker rempli de femmes et d'enfants.
Je téléphonai au commandant de la ville pour signaler ma présence à Jérusalem et demandai quoi faire. Il m'ordonna de retourner vers mon unité en remarquant que je n'aurais jamais dû me trouver ici !
Je fus donc obligé de dire au revoir à ma famille et, sous les bombardements jordaniens, de me frayer un passage vers la sortie de la ville où je retrouvai de nombreux autres soldats. Un car de police me prit en stop et me déposa à Ramlé. De là, je dus marcher deux heures pour rejoindre mon régiment sur la colline près de Budrus. Tout au long de mon périple, j'entendis des explosions tout autour de moi.
Je rejoignis mes camarades vers dix-sept heures. Je cherchai à localiser ma tente mais ne parvins pas à la retrouver. Quelque chose avait changé depuis mon départ ce matin. Je décidai d'aller voir Victor pour lui demander ce qui s'était passé. Il regarda sa montre et me reprocha d'avoir deux heures de retard. Je me lançai dans de grandes explications, j'avais été coincé à Jérusalem, j'avais dû faire du stop etc.Il m'adressa alors un sourire radieux, tout en essayant des larmes : «Maintenant je sais qu'il y a un D.ieu qui te protège ! Ecoute : exactement à quinze heures, un obus est tombé et a explosé sur ta tente !»
Si j'avais pris ma permission Chabbat, j'aurais été présent lundi à quinze heures dans ma tente.Et je ne serais plus là pour vous raconter cette histoire !
Rav Shmuel Gurewicz,Melbourne - Australie
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