jeudi 16 novembre 2006

'HABAD A NEUILLY - HAYE SARAH


LA PARACHA AVEC LE RABBI MHM CHLITA

La Paracha de cette semaine relate en détail les circonstances qui menèrent au mariage de Yits’hak et de Rivka.

Nous apprenons qu’Avraham demanda à son serviteur Eliezer de voyager pour chercher une femme pour son fils Yits’hak. Eliezer fut alors inquiet. Que se passerait-il si la fiancée refusait de le suivre ? Avraham rassura Eliezer et il lui dit que tout irait pour le mieux : “ Hachem… enverra Son ange devant toi, et tu trouveras là-bas une épouse pour mon fils”.
C’est par ces mots qu’Avraham promit à Eliezer que sa mission serait couronnée de succès. Un ange le précéderait pour s’assurer que tout se passe bien. Eliezer n’avait, donc, plus rien à craindre car tous les détails de sa mission seraient gérés par l’Au-delà, l’issue des évènements n’était, par conséquent, plus entre ses mains.

Nous remarquons, cependant, que lorsque Eliezer atteint Aram Naharayim, il fit connaître à Bétouel – le père de Rivka – l’objet de sa visite et il lui rapporta – en ces termes – les mots de son maître Avraham : “ Hachem… enverra Son ange avec toi, et tu trouveras là-bas une
épouse pour mon fils. ”

Pourquoi Eliezer dit-il à Bétouel qu’Avraham lui avait assuré que l’ange irait “ avec ” lui, alors que son maître lui avait dit que l’ange irait “ devant ” lui ? En allant au devant d’Eliezer, l’ange fit tout le travail. Avraham promit à Eliezer que ses pas seraient dirigés par l’Au-delà et c’est, en effet, ce qui se produisit : Eliezer put jouir d’un voyage miraculeux puisqu’il arriva à Aram le même jour que celui de son départ de Béer- Chéva.
Lorsqu’il atteint le puits et qu’il commença sa prière, à peine eut-il prononcé les premiers mots que Rivka apparut. Eliezer comprit alors que sa mission était accomplie et il réalisa que l’ange avait combiné toutes ces heureuses coïncidences.
Cependant, si Eliezer n’était qu’un pion, un spectateur passif dans cette affaire, sa requête auprès de Bétouel n’avait plus aucun sens. Si le mariage de Yits’hak et de Rivka était déjà programmé par l’Au-delà, pourquoi la permission de Bétouel était-elle nécessaire ?
C’est pourquoi Eliezer prit l’initiative de changer les mots de son maître et il dit à Bétouel que l’ange ne faisait que l’accompagner pour l’aider à mener à bien sa mission. Eliezer jouait, de cette manière, un rôle actif ; l’accord de Bétouel était justifié.

Par contre, Eliezer était conscient – et nous devons avoir le même sentiment dans notre service de D-ieu – que c’est en s’engageant sans condition dans la mission du Maître que le succès serait garanti.
Likouté Si’hoth Vol XXV


IL ETAIT UNE FOIS

Rabbi Yaakov Yits’hak de Pchis’ha ordonna un jour à sondisciple, Rabbi Sim’ha Bounem de se rendre dans un certain village, sans lui préciser le but de ce voyage.
Rabbi Sim’ha Bounem se fit accompagner par quelques ‘Hassidim et prit la route.
Quand vint le moment de manger dans une des maisons de leur lieu de destination, leur hôte leur dit qu’il n’avait pas de laitage à leur offrir mais qu’en revanche, il pouvait leur préparer un repas à base de viande.

Les ‘Hassidim le pressèrent alors de questions pour s’assurer que toutes les lois concernant la viande cachère avaient été scrupuleusement respectées : “ Qui avait fait la Che’hita – l’abattage rituel – de la bête ? Qui avait fait l’examen des organes de l’animal tels que les poumons pour voir s’ils n’avaient aucun défaut ? Comment, exactement, la viande avait-elle été cachérisée – salée et
rincée ? ”
Leurs investigations furent interrompues par la voix d’un individu qui était assis tranquillement près de la cheminée et qui était vêtu comme un vagabond.
“ Gens pieux que vous êtes ! ” s’exclama-t-il. “ En ce qui concerne ce que vous mettez dans votre bouche, vous vous livrez, au préalable, à un examen très méticuleux ; mais pour ce qui sort de votre bouche, c’est-à-dire vos paroles, vous ne vous posez pas la moindre question Hala’hique ! ”
A ces mots, Rabbi Sim’ha Bounem comprit qu’il venait de découvrir le but du voyage ordonné par son Rabbi : tout simplement, apprendre cette leçon ; et il retourna rapidement à Pchis’h.
LE RABBI MHM CHLITA ET ERETZ ISRAËL
Discours du Rabbi en 1978 - Les bénéfices d'une position forte

Un exemple de ce qu'une position ferme peut accomplir peut être trouvé dans les évènements récents, lorsque le président égyptien, M. Sadate, a soudain émis une proposition de paix et est venu en Israël dans une démarche de paix.
Quelle fut la motivation qui l'inclina à adopter une approche pacifique ?
Ce fut lorsqu'il constata que les Juifs commençaient à parler avec force et n'affichaient aucune crainte des nations. Il remarqua que le nom de D-ieu était invoqué avec une fréquence et une intensité croissantes dans les déclarations qui émanaient de la Terre Sainte. Se trouvaient à l'époque en Israël ceux qui se ralliaient à l'ancien cri "Nous arborons comme un drapeau le nom de notre D-ieu !" (Psaumes 20:6).

Ceci a eu énormément d'effet sur Sadate. (Bien que son entendement humain ait put n'avoir pas perçu l'importance du renouveau de l'attachement aux valeurs divines, son âme l'a perçu). De plus, Sadate était conscient que des soldats juifs se tenaient à la frontière et avaient la capacité de détruire ses armées. Il a vu qu'ils détenaient "des chariots et des chevaux" et tous les outils de la guerre. Il fut alors pris de peur. Une analyse honnête de la situation le fit conclure qu'il ne serait pas
rentable pour lui d'entamer une guerre contre ces Juifs.
C'est la raison qui l'a amené à proposer son traité de paix. Il ressort clairement de cet épisode -comme de beaucoup d'autres – qu'il n'y a que d'une position forte, sans crainte et intransigeante dont nous pouvons espérer un effet bénéfique dans nos relations avec les nations.


L'EDITO DE LA SEMAINE
VOUS AVEZ DIT CYBER ?
LR2D2 et Z-6PO ça vous dit quelque chose ? Les deux robots sympathiques de la Guerre des Étoiles. Il y a 20 ans cela semblait vraiment inimaginable. Mais qui alors aurait pu imaginer que notregénération connaîtrait cette formidable avancée technologique : ordinateurs, robotique, intelligence artificielle… Aujourd'hui, il n'est plus nécessaire d'imaginer les choses, l'ère où les machines pourront reproduire la pensée humaine est pratiquement arrivée !
Cependant, plus les chercheurs font faire de progrès aux ordinateurs dans l'imitation du raisonnement, plus ils réalisent que la création d'un esprit humain artificiel restera toujours un but inaccessible.

Dans une interview qu'il donna à la radio il y a une douzaine d'année, Isaac Asimov, le maître de la science-fiction, parla des trois règles absolues qui devront être appliquées aux futures "générations" de robots. Un de ces "commandements" est que le robot ne fasse rien qui lui fasse du mal. Ceci, évidemment, tant que cela n'implique pas de faire du mal à son créateur (une deuxième règle).
Comment un robot peut-il savoir ce qui est dangereux pour lui ? Il devra apparemment être programmé pour savoir discerner en cela. Par exemple, un robot qui serait construit en acier devrait être programmé pour ne pas s'attarder sous la pluie ! Et si, pour une raison ou une autre, le robot désobéissait, cela aurait des conséquences catastrophiques.
Les hommes aussi ont reçu des règles à suivre. Les Juifs ont reçu la Torah avec tous ses commandements, et les Non-Juifs ont reçu les 7 Lois de Noé à observer. Mais à l'inverse des robots, les hommes n'ont pas reçu de programmation. D-ieu nous a donné le libre arbitre. Et bien que Lui, en tant que Créateur, sache quelles sont les lois par lesquelles nous pouvons et devons vivre, nous avons la capacité de choisir de les appliquer ou non.
Un des moyens d'être plus instruit dans les lois qui régissent notre vie est d'étudier la Torah, le plan de montage à partir duquel D.ieu nous a créé. Connectez-vous à un professeur qui saura vous aider à comprendre ce mode d'emploi. Et, de grâce, ne restez pas sous la pluie !
'Habad à Neuilly - 'Hayé Sarah

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