mercredi 8 novembre 2006

TORAH SPOT VAYERA (4)

Torah Spot du mercredi 8 novembre 2006 - 17 Mar'hechvan 5767


'Houmach
L’épouse de Loth contrevient à l’ordre reçu et se retourne pour voir la cité en flammes: elle devient un pilier de sel.
Loth et ses deux filles trouvent refuge dans une grotte. Ces dernières croient être les seules survivantes, avec leur père, d’un châtiment qui aurait frappé le monde entier. Elles enivrent Loth, partagent sa couche et conçoivent deux fils qui seront les pères des nations de Moav et d’Amon.
Avraham s’en va à Guerar où règne Avimele’h. Ce dernier fait enlever Sarah dont Avraham a dit qu’elle était sa sœur .
A travers un rêve, le roi est averti par D.ieu qu’il mourra s’il ne rend pas Sarah à son époux.
D.ieu se souvient de la promesse faite à Sarah et lui donne un fils qui est appelé Isaac (Its'hak qui veut dire « rira »).

Tanya
L'admour Hazaken adresse une lettre de consolation à son "Me'houtan", Rabbi Levi Its'hak de Berditchev, afin de le consoler de la disparition de son fils, Meir. Il y explique que dans la Torah, l'épisode de la mort de Myriam est juxtaposé avec l'épisode de la vache rousse, car "tout comme la vache rousse expie les fautes d'Israël, ainsi, la mort des Tsadikim expie les fautes du peuple juif).

Rambam (Séfer Hamitsvot)
Mitsva négative N° 361 :
C'est l'interdiction qui nous a été faite de castrer un mâle de n'importe quelle espèce vivante, animal ou homme.

Mitsva négative N° 362 :
C'est l'interdiction qui nous a été faite de choisir comme roi un homme qui n'est pas juif de naissance, même s'il est prosélyte.

Mitsva positive N° 38 :
Il s'agit du commandement incombant au Grand Prêtre d'épouser une vierge.

Mitsva négative N° 160 :
C'est l'interdiction pour un prêtre d'épouser une femme divorcée.

Mitsva négative N° 158 :
C'est l'interdiction faite à un prêtre d'épouser une "Zona". Elle est tirée du verset suivant: "Une prostituée (en hébreu: Zona) ou une déshonorée ('Halala), ils ne l'épouseront point".
Le prêtre qui a des rapports avec une telle femme, est punissable de la bastonnade.

Mitsva négative N° 159 :
C'est l'interdiction pour un prêtre d'épouser une femme "déshonorée" (‘Halala).

Pensée juive
Il faut occuper pleinement son temps et accepter le joug de la Torah. Chaque instant, chaque jour qui passe n'est pas simplement un jour de plus, mais bien une phase de la vie.
Les jours se succèdent, comme le disent nos Sages “un jour commence et un jour s'achève, un Chabbat..., un mois..., une année...”. Mon père (le Rabbi Rachab) dit, citant l'Admour Hazaken: “Un jour d'été et une nuit d'hiver, c'est une année entière”.

Un jour - une hala'ha
Lois des Bénédictions
Si plusieurs types de mets se trouvent devant une personne, voici dans quel ordre il conviendra de les manger et de prononcer les bénédictions:
1/ Hamotsi (sur le pain)
2/ Boré Miné Mezonot (sur les aliments fait à base de farine de blé, orge, avoine, épeautre, seigle, à l'exception du pain)
3/ Boré Peri Hagafen (sur le vin ou le jus de raisin)
4/ Boré Peri Haets (sur les aliments qui proviennent d'un arbre)
5/ Boré Peri Haadama (sur les aliments qui proviennent de la terre) (dans le cas où l'on préfère le fruit de la terre au fruit de l'arbre, on dira d'abord la bénédiction Boré Peri Haadama avant Boré Peri Haets).
6/ Chehakol Niya Bidvaro (sur tous les aliments qui n'entrent pas dans l'une des précédentes catégories Ex: viande, poisson, lait, oeuf...)

Délivrance & Machia'h
Un jour, un homme se mit à sonner du Choffar sur les montagnes du Galil se prenant pour le Machia’h. Les habitants de la région, ne savant quoi penser, accoururent chez Rabbi Mena’hem Mendel Hordoker – qui vivait à Tibériade – pour lui demander son avis. Le Tsaddik entendit avec attention la nouvelle, se dirigea vers la fenêtre, l’ouvrit et se mit à humer l’air de l’extérieur ; puis, il se tourna vers ses visiteurs et leur dit: «Non, malheureusement, ce n’est pas encore Machia’h.»

Lorsque la Rabbanith Haya Mouchka racontait cette histoire, elle demandait : « Pourquoi avait-il besoin d’ouvrir la fenêtre pour sentir que Machia’h n’était pas encore là ? Ne pouvait-il pas faire cela chez lui ?! » Elle répondait: «Rabbi Mena’hem Mendel Hordoker vivait à l’heure du Machia’h, toute sa vie, c’est pourquoi chez lui cela sentait de toute façon l’ère Messianique.»

Source : Ecole Chnéor

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