
CHABBAT NOA'H
RÉSUMÉ DU DISCOURS DU RABBI ROI MACHIA'H DU CHABBAT NOA’H,
RÉSUMÉ DU DISCOURS DU RABBI ROI MACHIA'H DU CHABBAT NOA’H,
LE 4 MAR ‘HECHVAN 5752
Chabbat Béréchit et Chabbat Noa’h : « potentiel » et « effectif »
À la fin du mois de Tichri, le premier des mois de l’année qui est, dans sa majorité, marqué par les fêtes, a lieu le Chabbat de la paracha Béréchit, suivi de celui de la paracha Noa’h.
Au sujet du Chabbat Béréchit, il existe le dicton bien connu selon lequel le comportement que l’on adopte en ce jour se prolonge toute l’année.
La raison en est qu’il s’agit du moment où s’achève le service divin exalté des fêtes, marqué par
l’élévation spirituelle au-delà des limites de la nature, et où commence celui qui caractérise la vie quotidienne du reste de l’année, lorsque nous sommes confrontés aux défis du monde matériel. Or, nous savons que le Chabbat bénit l’ensemble des jours de la semaine qui suit. Ainsi, le Chabbat Béréchit bénit-il les sept jours de la première semaine du service de D-ieu « dans le monde ». Et, sachant qu’il s’agit des mêmes sept jours qui se reproduisent chaque semaine, la bénédiction de cette première semaine se répercute sur toutes les semaines de l’année.
l’élévation spirituelle au-delà des limites de la nature, et où commence celui qui caractérise la vie quotidienne du reste de l’année, lorsque nous sommes confrontés aux défis du monde matériel. Or, nous savons que le Chabbat bénit l’ensemble des jours de la semaine qui suit. Ainsi, le Chabbat Béréchit bénit-il les sept jours de la première semaine du service de D-ieu « dans le monde ». Et, sachant qu’il s’agit des mêmes sept jours qui se reproduisent chaque semaine, la bénédiction de cette première semaine se répercute sur toutes les semaines de l’année.
En conséquence, le Chabbat Noa’h, par lequel s’achève cette première semaine, est ainsi le premier Chabbat de l’année à marquer la conclusion du service divin dans le monde. Le Chabbat Béréchit inclut donc de façon potentielle le service divin de tous les jours de semaine à venir, alors que le Chabbat Noa’h inclut et résume la mise en oeuvre concrète de ce service.
Le nom de « Noa’h », lié à la notion de repos, convient donc particulièrement au contenu de ce Chabbat-ci : étant la conclusion de la première semaine de service divin « dans le monde » qui prépare et inclut en elle toutes les semaines de l’année, il exprime l’essence du Chabbat, l’idée du repos. « Et Il chôma le septième jour », que le Targoum traduit par « VeNa’h beyoma chevi’aah ».
Le lien et la différence entre le thème du Chabbat Béréchit et celui du Chabbat Noa’h (entre le « potentiel » et l’« effectif ») apparaissent également dans les contenus respectifs des parachiot :
Dans la paracha Béréchit, il est fait mention de la création du monde dans sa plénitude conformément au dessein de D-ieu. Non pas une plénitude atteinte par soi même (idée qui évoque le service divin lorsque l’on est confronté au monde matériel), mais une plénitude du fait même d’avoir été créé par D-ieu (ce qui évoque le service divin du mois de Tichri qui est détaché des contraintes liées au monde).
Dans cette perspective, ce n’est que lorsque le monde est régi en conformité avec la volonté divine qu’il mérite d’exister. Et lorsqu’il chute de ce niveau, il perd ce mérite.
Dans la paracha Béréchit, il est fait mention de la création du monde dans sa plénitude conformément au dessein de D-ieu. Non pas une plénitude atteinte par soi même (idée qui évoque le service divin lorsque l’on est confronté au monde matériel), mais une plénitude du fait même d’avoir été créé par D-ieu (ce qui évoque le service divin du mois de Tichri qui est détaché des contraintes liées au monde).
Dans cette perspective, ce n’est que lorsque le monde est régi en conformité avec la volonté divine qu’il mérite d’exister. Et lorsqu’il chute de ce niveau, il perd ce mérite.
La paracha de Noa’h, quant à elle, traite de la perfection du monde du point de vue de ses propres paramètres. Celle-ci est exprimée par la possibilité de s’élever de nouveau quand bien même on serait tombé au plus bas, grâce au travail de Téchouva (retour vers D-ieu). Au contraire, c’est précisément lorsque l’on est plongé dans le monde avec toutes les contraintes que celui-ci implique, dans la plus ultime des bassesses, que surgit un nouvel état de raffinement et de purification. Quand No’ah sortit de l’arche, « il vit un nouveau monde » enseignent les Sages (Béréchit Rabbah sur Noa’h, chap. 30, § 8).
La révélation du Tétragramme à travers le nom Élokim
La distinction entre ces deux parachiot s’exprime également dans un autre domaine :
Comme on le sait, le nom divin « à - íéäì Élokim » a la même valeur numérique (« guématria ») que le mot hébraïque « hatéva » qui signifie « la nature ». Ceci, car il désigne le degré du divin qui est lié au monde, comme le dit le premier verset de la Torah : « Au commencement, Élokim créa le ciel et la terre ». D’un autre côté, le Tétragramme, le Nom ineffable de D-ieu (traduit traditionnellement par « l'É-ternel »), désigne le degré du divin qui dépasse le monde. S’il est vrai que la création du monde matériel ne peut se faire que par la puissance divine véhiculée par
le Nom ineffable (qui Lui seul est à même de créer la matière ex nihilo), cette création se fait lorsque Celui-ci est revêtu à l’intérieur du nom Élokim qui le limite et le voile. Il en résulte qu’au sein des créatures il n’y a que le dévoilement du nom Élokim et non celui du Tétragramme.
La paracha de Béréchit exprime, comme nous l’avons dit, la perfection de la création en cela qu’elle est le fait de D-ieu, sans considérer les degrés conférés par le travail au sein du monde. Or, ce travail est la source d’une très grande élévation. C’est précisément en servant D-ieu dans le cadre du monde matériel et des contraintes et des limites qu’il impose, en amenant la révélation divine au sein même de l’obscurité qui le caractérise, que l’on effectue le dévoilement du Nom Infini de D-ieu dans ce monde. En cela, on dépasse la plénitude qui a marqué la création divine en tant que telle, car celle-ci ne connaissait que le dévoilement du nom Élokim (facteur de
contraction et de voile de l’influx divin). Cela signifie que le monde, de par et du point de vue de sa création, n’est un vecteur que pour un degré limité de divinité, mais que, à travers un travail de raffinement et d’épurement, nous l’amenons à être un « réceptacle » pour le degré du divin qui le transcende. C’est la raison pour laquelle la paracha de Béréchit, qui traite encore de la plénitude du monde issue de sa création avant le travail de l’homme en son sein, ne met l’accent que sur le nom Élokim : « Au commencement, Élokim créa… » Et quand, par la suite, elle mentionne le Nom ineffable (comme dans le verset « …le jour où l’É-ternel-D-ieu fit une terre et un ciel » Genèse 2, 4), c’est seulement tel qu’Il est revêtu dans le nom Élokim, ce qui entraînait que les créatures avaient uniquement la révélation de ce dernier.
La paracha de Noa’h, elle, enseigne qu’à travers le travail au sein du monde on effectue la révélation du Nom ineffable tel qu’Il transcende le monde, au point qu’il devient perceptible comment ce dernier, créé par le nom Élokim qui voile et diminue la force divine, provient en réalité du Tétragramme, comme l’exprime le verset «l’É-ternel est D-ieu » (Deutéronome 4, 35, 39 ; Rois I 18, 39).
Ceci s’exprime de deux façons dans la paracha Noa’h :
1. Dans la promesse divine que le monde se perpétuera de sorte que « …Tant que durera la terre, semailles et récolte, froidure et chaleur, été et hiver, jour et nuit, ne cesseront pas » (Genèse 8, 22). La ‘Hassidout explique à ce sujet que le mouvement perpétuel et immuable des astres est une expression de l’infinité de la puissance de D-ieu. En effet, du point de vue de la nature, il est nécessaire que des changements y interviennent. Ainsi, le fait même qu’il existe certaines créatures qui ne connaissent pas de changement n’est possible que par la force infinie de D-ieu qui s’exprime dans ce monde. Il y a donc là un dévoilement au sein même du monde du Nom ineffable qui pourtant le transcende.
2. « J’ai placé Mon arc dans les nuages, et il deviendra un signe d’alliance entre Moi et la terre » (Genèse 9, 13). L’arc-en-ciel exprime en effet le raffinement du monde au point d’y recevoir la révélation du Nom ineffable de D-ieu : il apparaît lorsque le nuage, qui s’élève de la terre (« Et une vapeur s’élevait de la terre… » Genèse 2, 6), devient si pur que s’y révèle la lumière du soleil qui fait allusion au Nom ineffable (voir Psaumes 84, 12). Ainsi le signe qui symbolise la pérennité du monde réside-t-il précisément en l’arc-en-ciel, car celui-ci rappelle comment le Nom Infini de D-ieu est perceptible à l’intérieur du monde matériel. Ce dévoilement est en fait celui de la vraie identité du monde, car c’est précisément de ce degré du divin qu’est issue l’existence matérielle. (En outre, ces deux sujets sont interdépendants puisque l’éternité du monde est exprimée par l’arc-en-ciel.)
À la suite du service divin enseigné par la paracha de Noa’h vient la paracha de Lekh Lekha dont le thème est la progression et l’élévation de degré en degré jusqu’à révéler la véritable nature du Juif (selon la lecture du verset « Va pour toi vers la terre que Je te montrerai », « là où Je te montrerai tel que tu es véritablement » - Torah Or, début de Lekh Lekha). Ceci est possible à travers le travail concret au sein du monde (le sujet de Noa’h), grâce auquel il apparaît que non seulement le Juif reste uni au divin dans toute situation, même la plus basse, mais qu’il révèle le divin au sein même de ce monde. Et ceci entraîne une progression et une élévation dans le divin Lui-même, quand il est révélé que la véritable identité du nom Élokim, à priori limité selon la capacité du monde, est en réalité le Nom ineffable qui dépasse le monde.
Introspection
Un autre sujet lié au Chabbat Noa’h et dans lequel transparaît le thème du dévoilement du Nom Infini de D-ieu dans le monde est le ‘hechbon tsedek, le bilan personnel par l’introspection. Cette notion est en effet particulièrement liée à ce Chabbat dans la mesure où celui-ci constitue la conclusion de la première semaine de service de D-ieu au sein le monde.
L’explication de cela est qu’il y a, de façon générale, deux approches de la Téchouva :
Dans la mesure où la Téchouva consiste essentiellement à corriger les traits indésirables qui engendrent un comportement négatif, en particulier dans le rapport à autrui dans lequel l’expiation ne peut être obtenue que si on acquiert le pardon de son prochain, il ressort que le travail sur soi doit se faire sur des points clairement identifiés et circonscrits. Lorsque quelqu’un fait Téchouva en tâchant d’améliorer les points dans lesquels il a connu des défaillances, sa Téchouva est donc limitée aux seuls sujets sur lesquels il travaille.
D’un autre côté, il existe une sorte de Téchouva dans laquelle la personne s’élève globalement par le fait qu’elle s’investit totalement dans l’étude de la Torah, la prière, etc, à un niveau bien supérieur à celui qu’elle connaissait auparavant. Dans ce cas, les aspects indésirables de sa personnalité disparaissent d’eux-mêmes, sans qu’il y ait besoin de s’attaquer à eux.
Bien que, de façon générale, cette approche soit plus élevée que la précédente, elle souffre néanmoins du fait que lorsque l’on ne travaille pas sur les détails de sa personnalité, le raffinement de ceux-ci n’est pas complet. C’est pourquoi il est nécessaire que le travail sur soi se fasse concomitamment sur les deux plans : une analyse de soi au sein d’un mouvement d’élévation, ce qui permet de « puiser » dans le niveau auquel on parvient les ressources qui permettent de corriger les points particuliers qui doivent l’être. Ceci est à l’image de la révélation du Nom Infini qui transcende le monde à l’intérieur même du monde matériel et limité, ce qui est le thème de la paracha de Noa’h.
Et lorsque la Téchouva s’effectue de cette façon-là, elle se fait dans la joie et avec plaisir et non dans l’amertume, car ce qui est ressenti est l’élévation à un niveau supérieur et non le fait que l’on s’affaire à corriger des défauts.
Ce sujet est lié au jour du Chabbat, car :
1. Le sujet du Chabbat est le dévoilement du Nom ineffable dans le nom Élokim. À ce sujet, la ‘Hassidout explique sur le verset « cessa, Élokim, le septième jour » (Genèse 2, 2) que le jour du Chabbat « cessa », s’interrompit, la dimension de voile et d’occultation caractéristique du nom Élokim qui régna pendant les six jours de la Création, pour faire place à la révélation du Nom Infini.
2. Le Chabbat est le moment de Techouva Ilaa, la Téchouva supérieure (« Chabbat » est constitué des mêmes lettres hébraïques que le mot « Techev », « reviens » - Tanya Igueret Hatechouva, fin du chap. 10) qui est le niveau de Téchouva décrit plus haut et qui s’effectue dans la joie en s’élevant à un degré supérieur et quand les défauts se réparent d’eux-mêmes, à travers une étude de la Torah telle que tout son être se retrouve « recouvert » de Torah, à l’image des temps messianiques, lorsque la connaissance de D-ieu remplira le monde « comme l’eau recouvre le fond des mers » (Conclusion du Michné Torah du Rambam). Or le Chabbat est en soi un avant-goût des temps futurs, dénommés « le jour qui sera entièrement Chabbat et repos » (Fin du traité Tamid).
Et en particulier ce Chabbat, Chabbat Noa’h, car cette Téchouva se fait dans la joie et ce Chabbat est particulièrement marqué par la joie du fait que nous venons du mois de Tichri aux nombreuses fêtes, dans lequel nous ne disons pas (à partir de la veille de Yom Kippour) les supplications (Ta’hanoun) dans lesquelles nous demandons pardon de façon détaillée pour nos fautes. Et même quand nous recommençons à les dire au début du mois de Mar’hechvan, l’habitude n’est pas encore revenue et nous ressentons encore la joie de la Téchouva du mois de Tichri.
En cette année-ci, 5752 (fin 1991, Ndt), l’essentiel du bilan personnel concerne le sujet de la délivrance future : puisque depuis l’époque de mon beau-père, le Rabbi (précédent, Ndt), nous avons achevé, comme il l’a lui-même annoncé, tous les sujets de la tâche de l’ensemble du peuple juif en exil (ce qui inclut même « l’astiquage des boutons »), il est clair que la Délivrance doit venir immédiatement [Et si quelqu’un ressent en lui-même qu’il n’a pas atteint la perfection, cela ne concerne que certains aspects bien précis de sa personnalité propre, qui doivent certes être corrigés, mais qui ne remettent nullement en cause la perfection globale atteinte par le peuple juif en tant que corps unifié et en vertu de laquelle il se tient prêt pour la Délivrance. (Et de ce fait même, le travail de correction de ces quelques défauts personnels se fait d’autant plus facilement et allègrement, lorsque l’on est conscient que l’on ne se trouve qu’à quelques instants de la Délivrance)].
À plus forte raison quand plusieurs décennies ont passé depuis l’annonce de mon beau-père, le Rabbi (précédent, Ndt), et que nous nous trouvons en 5752 dont l’écriture hébraïque est l’acrostiche de la phrase « Ce sera une année de merveilles en tout », après le mois de Tichri et nous nous tenons ence Chabbat qui représente, comme nous l’avons dit, la plénitude du service de D-ieu au sein du monde et dans lequel se révèle la nature profonde du Chabbat qui est liée à la Délivrance, et nous lisons à Min’ha « Lekh lekha, va vers la terre que Je te montrerai », le voyage de l’exil vers la Délivrance.
Ainsi, il est sûr et certain que toutes les échéances sont dépassées et que l’on a déjà fait Téchouva et maintenant la chose ne dépend plus que de Machia’h lui-même !
L’essentiel est dans l’action – Embellir la mitsva de « Kidouch Levana »
Un des enseignements concrets qui ressortent de ce qui a été dit plus haut au sujet de la conclusion du bilan, à savoir que la Délivrance doit se faire immédiatement et que cela ne dépend que de Machia’h lui-même, est un regain d’attention et d’efforts concernant la Mitsva du Kidouch Levana, la sanctification de la nouvelle Lune.
Nos Sages on enseigné à ce sujet « Tout celui qui bénit le mois en son temps est considéré comme s’il avait accueilli la Présence Divine » (Traité Sanhédrine 42a). La raison à cela est qu’en temps d’exil, les Enfants d’Israël n’ont pas le mérite du dévoilement de la Présence Divine. Cependant, le renouvellement de la Lune après sa disparition mensuelle constitue pour le peuple juif qui lui est comparé le signe qu’ils sont voués également à « se renouveler comme elle » et qu’ils mériteront la révélation de la Présence Divine et de s’attacher à D-ieu. C’est pour cela que l’on proclame lors de la cérémonie de sanctification de la Lune « David, roi d’Israël, est vivant et éternel », car sa royauté est comparée à la Lune et sera aussi amenée à se renouveler comme elle.
Dans les termes de la Kabbalah et de la ‘Hassidout, le lien entre le renouvellement de la Lune et la Délivrance messianique est le suivant :
La Sefirah de Malkhout (la Royauté divine) est comparée à la Lune, car, telle la Lune qui ne possède pas sa propre lumière, mais réfléchit celle du Soleil, « elle ne possède rien d’elle-même » et reçoit tout des six Sefirot qui la précèdent (qui forment ensemble Zeyr Anpin). Tel est le sens du verset « Tels le Soleil et le bouclier, ainsi est l’É-ternel D-ieu » (Psaumes 84, 12) : à l’instar du Soleil qui prodigue sa lumière à la Lune, le Nom ineffable prodigue au nom Élokim. Il ressort de cela que la lumière de la Lune, par les changements qu’elle connaît, est l’expression des variations de l’influx du Nom Infini vers le nom Élokim : la diminution progressive de la lumière de la Lune indique qu’elle reçoit de moins en moins de lumière du Soleil. Spirituellement, cela désigne l’absence de transmission du Nom ineffable vers le nom Élokim. Et quand la lumière de la Lune augmente, cela indique que cette transmission est effective.
Dans les Temps Futurs, lorsque la Lune ne déclinera plus et que sa lumière sera comme celle du Soleil, cela indiquera l’union parfaite et absolue du Nom ineffable avec le nom Élokim et le dévoilement concret que l’É-ternel est D-ieu ».
La globalité de la tâche des Enfants d’Israël en exil est comparée au déclin de la Lune. Au terme de ce dernier, on parvient au renouvellement de la Lune, la Délivrance messianique, dont la finalité est que, même au sein de ce bas monde qui est le plus bas des degrés de la Création divine, du fait même de sa création par le nom Élokim qui contracte la lumière divine, se révèle le Nom ineffable qui se rapporte à l’Essence de D-ieu.
Concrètement parlant : il faut s’efforcer d’accomplir le mieux possible la mitsva de Kidouch Levana, à travers le port de beaux habits, en le faisant dans la rue, au sein d’une foule la plus nombreuse possible (car là est « l’honneur du Roi »), en veillant à respecter les coutumes liées au moment de cette cérémonie, et l’essentiel est de le faire avec l’intention particulière d’accélérer ainsi l’avènement de la Délivrance messianique, en rajoutant dans la demande de celle-ci, comme nous le disons à la fin du Kidouch Levana : « Et ils demanderont l’É-ternel leur D-ieu et David leur roi, Amen. »
Disponible en version PDF sur www.MachiahArrive.com
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